C’est l’information donnée, hier jeudi, par le président de l’Association appel du Mali au cours d’une conférence de presse organisée au siège de la dite association à Daoudabougou.
D’entrée de jeu, le président de l’APMA, Adama T. Coulibaly, a dénoncé l’acharnement des autorités sur leur association à travers l’annulation de deux marches qui étaient prévues les 23 et 26 janvier sur la mairie du District et la Primature. “C’est un recul de la démocratie dans notre pays. Car des gens ont sacrifié leur vie, d’autres ont été mutilés à vie pour que la liberté d’expression, de marche et de grève puisse être une réalité. Surtout que nos marches sont pacifiques et n’ont aucun caractère violent” a souligné M. Coulibaly. A le croire, malgré tout, ses militants ne vont pas baisser les bras. “Nous allons faire un repli tactique pour mieux rebondir. Nous allons continuer à nous battre pour demander son départ pour spéculation foncière. Aussi, et toutes ses victimes doivent être mises dans leur droit” a-t-il précisé. Aussi, le président a dénoncé l’impunité qui règne dans notre pays. “Il faut que le président donne une suite au rapport du Vérificateur général, sinon nous allons demander à nos concitoyens de ne plus payer les taxes et impôts” a-t-il menacé.
Le président a aussi ajouté que leur combat pour un Mali juste et prospère a enregistré l’adhésion de plusieurs groupements. A savoir l’association des partants volontaires à la retraite, l’association pour le développement de Bougou-Dani en commune IV, l’association des maîtres coraniques et l’association des jeunes franco-maliens pour le développement du Mali.
Kassoum THERA