Aux dires de Bamadou Sidibé, président du collectif, le maire du district de Bamako a convié le 21 Octobre 2014 leur collectif en présence du directeur de la voirie et du représentant de la société Ozone-Mali. Cette rencontre a fait l’objet d’une présentation des services régis par la mise œuvre de la convention avec l’implication des Gie comme acteur de premier niveau du dispositif de la convention.
Selon l’exposé de la société Ozone, le cadre de la mise en place et l’exécution du plan de propreté intégré de la ville de Bamako feront appel à certains points à savoir : la collecte des déchets ménagers et assimilés, des encombrants et des ordures des dépôts sauvages ainsi que le transport des résidus collectés au niveau des dépôts de transit à la décharge finale, le nettoiement de la voirie, le lavage des voies et des places publiques…
Pour la réalisation de l’ensemble des prestations Ozone-Mali, en sa qualité de délégataire, est tenu d’assurer la fourniture des véhicules, engins, matériels nécessaires et leurs accessoires ainsi que le recrutement, la formation et la mise en place du personnel nécessaire.
Lors de cette rencontre, le Cogiam a été invité à la rencontre de partage d’informations sur la convention de la mairie du district et Ozone en vue d’engager un processus de discussion sur les éléments de préoccupation des Gie pour la sécurisation de leurs emplois et leurs entreprises. Au cours de cette rencontre le représentant d’OZONE-Mali dira que la priorité sera donnée aux Gie ayant des contrats ou des autorisations d’exercer les activités d’assainissements dans le district de Bamako. Avant d’ajouter que leur vision est la consolidation des acquis des Gie en mettant en place un mécanisme d’accompagnement conduisant aussi au recrutement de 1385 personnes.
Selon le président du collectif, depuis la remise des propositions du Cogiam, OZONE Mali n’a pas donné de suite et elle se fait remarqué par son absence aux réunions du comité de pilotage jusqu’au lancement des activités le 9 Février 2015. C’est pourquoi, le collectif recommande aux autorités de montrer la place des Gie dans ce nouveau système après plus de 20 ans d’activités.
Alhousseiny TOURÉ