La mairie du district, qui, dans le cadre de l’assainissement de la ville de Bamako, a signé en janvier une convention avec le groupe marocain Ozone pour la propreté de la ville de Bamako d’un montant de 9 milliards de FCFA par an, n’a rien versé au compte de son partenaire pour l’exécution du contrat. Le projet exécuté durant les six mois a été préfinancé par la société. Les premières opérations, en l’occurrence les équipements et le recrutement des salariés, ont coûté à Ozone-Mali 2,7 milliards de F CFA. Cette facture présentée par la société à la mairie du district traîne toujours. Or, les termes de référence de la convention concluent le versement des premiers coûts avant six mois.
La frustration des employés et le refus de la société Ozone de s’exécuter pour le paiement des salaires sont légitimes. Puisque la mairie a failli vis-à-vis des partenaires. Même si la situation avait été soulignée dès la signature de la convention, la municipalité n’a pas fait du sujet une préoccupation.
Après avoir mis tous les GIE en faillite, la mairie voudrait renouer avec les pratiques anciennes avec les nouveaux partenaires. Elle avait réussi à mettre en place un réseau mafieux autour de l’attribution des marchés d’assainissement de Bamako, caractérisé par le clientélisme et la dilapidation financière.
Bréhima Sogoba
On ne paye pas ne créance , on la recouvre. En revanche, on paye une dette.
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