Agissements illicites de l’administrateur gérante de l’auto-gare de Djicoroni-Para, Mme Kéïta Oumou Kouréîchi : Le maire du District, Adama Sangaré vivement interpellé avant que les choses ne tournent mal

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Adama Sangaré, maire de Bamako

En vue d’éviter un bras de fer entre les agents de la police de l’auto-gare de Djicoroni-Para et  l’administrateur gérante de la mairie du district, Mme Keïta Oumou Koureïchi, le maire du district, Adama Sangaré est interpellé par rapport à la vente des parcelles contigües au poste de police empêchant du coup les agents dudit poste d’ exercer pleinement  leur mission de maintien de l’ordre et de la sécurité. Si aucune décision favorable n’est prise par l’autorité du district, les bandits vont régner en maître sur les lieux.

L’autogare de Djicoroni-Para est un lieu où le trafic est très dense. Il est le lien dans le transport des biens et des personnes entre le Mali et la Guinée Conakry.

De ce fait, beaucoup de personnes se mobilisent chaque jour pour chercher leur pain quotidien de sorte qu’il est devenu un nid qui abrite non seulement des paisibles citoyens, mais aussi des bandits et des vagabonds.

Donc, la sécurisation des personnes devient un impératif pour le gouvernement surtout dans le contexte actuel de l’insécurité grandissante que traverse le Mali. C’est pourquoi un poste de police relevant de la police du 14ème arrondissement a été installé et  travaille en étroite collaboration avec la mairie du district de Bamako à travers sa représentante, l’administratrice gérante, Mme Kéïta Oumou Koureïchi. Mais, depuis quelque moment, cette  dame veut remettre en cause cette franche collaboration pour ses intérêts sordides. Car, elle a pris des actes qui empêchent  les limiers d’exercer pleinement leur rôle de sécurisation de l’auto-gare qui est une partie stratégique.

En effet, l’administratrice gérante, pensant rouler dans la farine tous les hommes a vendu beaucoup de parcelles tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la gare routière normalement destinées au stationnement des véhicules.

Pire, elle s’en est prise aux limiers qui assurent sa sécurité en vendant des parcelles à zéro mètre de leur poste.

Construites en kiosques, ces parcelles poussent comme des champignons bloquant du coup le passage. Ils n’ont pas de sphère raisonnable ni pour respirer ni pour interpeller les bandits. Alors que, chaque jour que Dieu fait, il y a au moins deux interpellations de bandits.

Les policiers craignent qu’ils ne soient envahis un jour par des bandits ou même voir voler leurs objets puisque trop rapproché des vendeurs.

Ainsi, pour éviter toute confusion à l’amiable, Mme Kéïta a été saisie par les responsables de la police du 14ème arrondissement de revenir sur sa décision. La dame de fer qu’elle se croit l’être, a refusé d’obtempérer.

De ce fait, l’intervention du maire du district est souhaitée pour que cette affaire qui peut opposer les deux ne  dégénère en crise.

Interrogée par nos soins, Mme Kéïta Oumou Koureïchi, après avoir commencé à répondre aux questions, en soulignant que l’auto-gare est faite non seulement pour le transport, mais aussi pour le commerce, a finalement pris peur en cherchant à nous intimider. Cela, en arguant qu’un reporteur ne doit pas venir parachuter sur elle sans l’aviser. Elle nous à mis en demeure de ne pas faire paraître l’article.

Nous ne faisons que notre travail. Les lecteurs sauront apprécier.

Falé COULIBALY

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