Après la session budgétaire d’octobre dernier, Adama Sangaré, le maire du district de Bamako, a présidé la quatrième session ordinaire du Conseil du district, le 26 décembre dernier. La question sécuritaire était le principal sujet.
A l’ouverture de la session, le maire du district de Bamako, Adama Sangaré, a rappelé que la ville de Bamako a la croissance la plus élevée de l’Afrique, que cette pression démographique engendre un phénomène d’insécurité qui interpelle tous. Selon lui, l’insécurité dans la capitale est devenue une urgence et c’est la raison pour laquelle les principaux acteurs de la sécurité sont les invités spéciaux de cette quatrième session ordinaire du Conseil du district de Bamako.
En plus de l’épineuse question sécuritaire, plusieurs communications sont à l’ordre du jour de La présente session ordinaire qui va durer sept jours. La situation des recettes de la mairie centrale et du recouvrement des taxes et redevances sont au menu. C’est aussi le lieu de faire le point des activités du 6ème sommet de l’Africités, tenu à Dakar du 4 au 8 décembre dernier et de faire le compte rendu des différentes missions.
Le District de Bamako est régi par la Loi N° 96-025 portant statut particulier du district de Bamako. Le Conseil du district est composé de membres élus en leur sein au scrutin uninominal et secret par les conseils communaux du district. Le nombre de représentants par Conseil communal est fixé en fonction du nombre d’habitants. Ainsi, une commune de moins de 100 000 habitants est représentée au sein du Conseil par trois personnes, les communes de 100 000 à 150 000 habitants, par quatre représentants et les communes de plus de 150 000 habitants un représentant par tranche de 75 000. L’organe exécutif est composé du maire du district, président du Conseil, et de deux adjoints
Rokia Diabaté