Dans le cadre de son Projet d’appui au suivi citoyen de réduction de la pauvreté au Mali financé en partie par l’Ambassade du Royaume du Danemark au Mali et dont l’objectif global est de renforcer la bonne gouvernance notamment à travers la culture de la redevabilité par la mobilisation et la participation des populations féminines, l’Alliance contre la pauvreté au Mali (AP/Mali) a réalisé une étude relative à l’évaluation de l’impact de la micro-finance sur la réduction de la pauvreté au Mali : cas de 10 communes rurales et urbaines. La restitution du rapport a eu lieu le samedi 13 septembre 2014 au Centre Aoua Kéita.
L’objectif de l’atelier était de faire la restitution du contenu du rapport d’étude réalisé dans 10 communes dont trois communes rurales (Méguétan, Moribabougou, Kondi) et sept communes urbaines (Goundam, les Communes I, II, III, IV, et V du district de Bamako).
A l’ouverture des travaux, la coordinatrice nationale de l’AP/Mali, Mme Barry Aminata Touré, a expliqué que l’AP/Mali en vue de contribuer à la redevabilité et à la bonne gouvernance pour réduire les inégalités de genre par la prise en compte des femmes pauvres, marginalisés et vulnérables a lancé cette étude relative à l’évaluation d’impacts de la micro-finance sur la réduction de la pauvreté au Mali : cas de 10 communes rurales et urbaines.
« L’étude a permis d’avoir des informations sur l’état de la gouvernance dans le secteur de la micro-finance, des impacts des services offerts par les institutions de micro-finances sur l’amélioration des conditions de vie des populations tout en tenant compte de la dimension genre, de l’adaptabilité du système de la micro-finance aux besoins socioéconomiques des couches défavorisées », a expliqué Mme Barry.
Pour le conseiller aux affaires économiques du gouverneur du district, Barou Guindo, l’éveil des organisations de la société civile est un gage pour la bonne gestion des ressources publiques pour la réduction de la pauvreté, des inégalités et l’amélioration des conditions de vie des populations surtout féminines.
« Je suis convaincu que le contenu de ce rapport permettra de renforcer les mécanismes d’amélioration des impacts des services offerts par les institutions de micro-finance pour l’accroissement des besoins socioéconomiques des couches défavorisées », a souligné M. Guindo.
Yattara Ibrahim