Lancée en décembre 2019, en marge de la 163e session du conseil de la FAO, l’initiative Main dans la Main (MdM) vise à accélérer la transformation agricole et le développement durable. Au Mali, un atelier technique sur la MdM a regroupé, ce vendredi 9 juillet, les acteurs de l’agriculture malienne et les experts de la FAO.
Le Mali est confronté à une crise sécuritaire depuis 2012. A cette situation politico-sécuritaire fragile, s’est ajoutée une crise économique aggravée par la pandémie de Covid-19. Ainsi, selon la FAO, plus de 800 000 personnes supplémentaires sont tombées dans la pauvreté et 70% des ménages maliens sont « insécurité alimentaire sévère ».
Aux dires du représentant de la FAO au Mali, Mohamadou Mansour N’Diaye, l’initiative MdM va permettre au gouvernement malien de développer des agropoles. « Les femmes et les jeunes seront au cœur de ce dispositif pour renforcer leur capacité agro-entrepreneuriale », a-t-il indiqué à l’ouverture de l’atelier de Bamako, dont l’objectif était de partager les résultats préliminaires qui ont lieu dans certaines régions du Mali.
Officiellement lancé au Mali, en février 2021, l’initiative « Main dans la Main » est, selon le secrétaire général du ministère du Développement rural, Lassine Dembélé, une grande opportunité pour le gouvernement malien. « Le Mali fait face à plusieurs défis qui entravent son développement et cette rencontre est une occasion pour le gouvernement et la FAO de faire analyse de la situation et de poser les jalons pour éliminer la faim et la pauvreté », s’est-il réjouit.
Au Centre international de conférence de Bamako, l’atelier d’un jour a permis aux experts, grâce à des panels, de se pencher sur des questions techniques comme : « quelles solutions pour relancer l’investissement dans le secteur agricole ? », « Quels critères de priorisation et quelles zones d’investissement prioritaires pour la MdM ».
Mamadou TOGOLA/maliweb.net