L’hôtel El Farouk abrite depuis mardi un atelier régional sur l’intégration du commerce à l’initiative de la Conférence des Nations-Unies pour le commerce et le développement (CNUCED), du Groupe inter-agences de l’ONU et de notre pays.
Mahamadou Traoré, le secrétaire général du ministère de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, en a présidé la cérémonie d’ouverture. On y notait la présence du coordinateur résident des activités opérationnelles du système des Nations-Unies au Mali, Thierry Ange Ella Ondo, et de nombre de spécialistes des questions de commerce. Ce séminaire de 4 jours, regroupe des participants venus du Cameroun, de RD Congo, de Djibouti, de Guinée-Bissau, du Togo et d’Europe. La session va s’attacher à identifier le rôle de la politique commerciale et des politiques connexes dans les stratégies nationales de développement et de réduction de la pauvreté, à renforcer les capacités nationales en matière de formulation de politique commerciale afin d’aligner l’assistance sur les priorités nationales de développement. Au menu aussi des discussions : la coordination et la complémentarité des opérations des différentes agences des Nations-Unies dans le domaine de la politique commerciale, le renforcement du rôle de l’assistance liée au commerce dans le cadre des Nations-Unies pour l’aide au développement, la coordination de l’aide, etc.
Le coordinateur résident des activités opérationnelles du système des Nations-Unies dans notre pays, a cité les facteurs à capitaliser car ils jouent un rôle de déterminants dans l’approche prônée par le système des Nations-Unies : le commerce et la valorisation des produits de base dans la lutte contre la pauvreté, l’atteinte des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et la promotion public-privé. Le système des Nations-Unies, a précisé, Thierry Ange Ella Ondo, œuvre à consolider les partenariats essentiels à la mobilisation des acteurs et des ressources et à favoriser un cadre de gouvernance commerciale, ouvert, équilibré et porteur de reformes et de projets. Le développement des capacités productives, confirmera Antipas Touatam Guendergué, économiste à la CNUCED, est indispensable à la réduction de la pauvreté généralisée dans les pays les moins avancés (PMA). Même si les apports d’aide à ces pays sont de plus en plus utilisés pour atténuer la souffrance humaine, la solidarité internationale ne saurait suffire pour réduire la pauvreté de manière notable et durable. Dans cette perspective, le commerce peut grandement contribuer à la croissance économique des pays en développement et surtout des PMA, a analysé Antipas Touatam Guendergué. Le secrétaire général du ministère de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, a confirmé que le commerce constituait un vecteur important capable d’accélérer la croissance économique. Le troisième examen de l’aide pour le commerce, note Mahamadou Traoré, a démontré clairement que la libération des échanges, accompagnée d’une aide adéquate pour le commerce, des reformes législatives, réglementaires et institutionnelles permet de stimuler l’investissement, la croissance économique et la réduction de la pauvreté.