Formation, lutte contre la pauvreté :rnL’éducation non formelle fait son bilan

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Identifier les problèmes, les difficultés, les contraintes et proposer des solutions pour une éducation non formelle rénovée et performante tels sont, entre autres objectifs, de l’atelier de bilan programme et d’organisation du partenariat autour de l’éducation non formelle ouvert lundi au CICB.

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Le système éducatif non formel malien est confronté, entre autres difficultés, à la problématique de l’organisation de son espace entre différents partenaires que sont l’Etat, les collectivités, les ONG et associations à travers les projets et programmes de développement.

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On note également des insuffisances aux plans de la gestion, de la formation et du financement des activités de l’éducation non formelle. Il s’agit de la non-identification de tous les partenaires évoluant dans le secteur, le manque de coordination entre les actions des différents intervenants avec comme corollaire l’absence de statistiques fiables et la duplication des interventions sur le terrain.

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Ces maux identifiés par le ministère de l’Education de base sont en passe de devenir un mauvais souvenir. L’atelier de bilan programme et d’organisation du partenariat autour de l’éducation non formelle organisé par le Centre national des ressources de l’éducation non formelle (CNR-ENF) planche depuis lundi 3 décembre sur ces maux.

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Les participants au cours des travaux vont faire une synthèse des acquis pour mieux les consolider, sans occulter les faiblesses. Ils auront surtout à proposer des solutions aux lenteurs constatées dans le sous-secteur de l’éducation non formelle. Au sortir de l’atelier, les participants devront définir de nouvelles programmations pour le développement de l’éducation non formelle et élaborer une convention de partenariat consensuelle pour tous les acteurs de l’éducation.

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Le séminaire intervient après la Conférence régionale africaine sur l’alphabétisation, tenue à Bamako du 10 au 12 septembre dernier et qui a regroupé les premières Dames d’Afrique. Le constat, selon la ministre de l’Education de base, Mme Sidibé Aminata Diallo, est clair : « les Africains ont une obligation, un devoir de s’engager pour faire de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle une réalité en termes de droit humain fondamental exercé par tous ». Pour elle, notre pays est mal classé dans l’Indice de développement humain (IDH).

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A ses dires, la solution est d’intégrer le non formel dans l’indice éducation. « Il faut lever les lourdeurs sur l’éducation non formelle en rendant fiables les données statistiques, en réactualisant les manuels des centres d’alphabétisation, en responsabilisant la société civile dans les actions en faveur de l’ENF, en ouvrant dans les communes du Mali des salles de classes pour les femmes et les hommes adultes… »

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Le directeur du CNR-ENF, Nouhoum Diakité, a insisté sur la nécessité de trouver une solution aux maux qui minent l’éducation non formelle. « L’éducation non formelle doit aujourd’hui se départir de son schéma classique vertical pour établir un cadre novateur dans le sens d’un partenariat plus performant, en considérant les nouveaux enjeux du développement national ».

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Pour M. Diakité, elle doit œuvrer dans le sens de l’appui à la décentralisation pour satisfaire la forte demande de formation des ressources humaines dans les collectivités territoriales et doit s’insérer en même temps dans le programmes nationaux de lutte contre la pauvreté, de l’emploi des jeunes, en présentant des offres de services qui répondent aux aspirations et aux préoccupations des communes rurales et urbaines.

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Amadou Sidibé

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