Cinquième session ordinaire du PPAAO/WAAPP : Sous le signe de la réduction de la pauvreté en milieu rural

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Pour renverser la tendance de la dégradation des ressources, la faible productivité et faible compétitivité des produits africains sur les marchés nationaux et mondiaux, le projet de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAO/WAPP) a été initié par la CEDEAO avec l’appui technique du CORAF et le soutien financier de la Banque Mondiale. Avec comme objectif de contribuer à accroître la productivité agricole dans les pays membres. Après la première phase de ce projet de cinq ans (de 2008 à 2012) au Mali,  sous la responsabilité du comité de pilotage, il ressort, au niveau du Ministère du développement rural, que le PPAO/WAPP a développé 17 technologies innovantes, 180 000 personnes ont bénéficié des interventions du projet parmi lesquelles 30% de femmes, 100 000 ha ont été couvertes par les technologies mises à disposition par le projet. Ainsi, pour consolider ces acquis, une deuxième phase  a été lancée par le MDR et ses partenaires. Elle vise à rendre l’agriculture encore plus productive et durable à travers une intensification de la production, de la productivité, de la diffusion et de l’adoption de technologies améliorées. Bref, atteindre le maximum de bénéficiaires dont 40%  de femmes. Dans cette optique, a été tenue, le 5 janvier 2015, à la DFM du MDR, la cinquième session ordinaire du PPAO/WAPP, la 1ere de la deuxième phase, sous la présidence du Secrétaire General  du Mdr, Daniel Siméon Kéléma. La session va donc jeter les bases de l’atteinte de ces objectifs en vue de faire du Mali un pays émergent et une puissance agricole. Votre présence à ce comité, a dit Daniel Siméon Kéléma, témoigne de l’intérêt que vous portez au WAAPP et à la modernisation de l’agriculture par l’adoption à la large échelle des innovations technologiques générées par la richesse. Il ressort que le programme de travail et de budget annuel 2014 a été exécuté pour un démarrage très ambitieux en matière d’investissement et d’équipements. L’année 2015, a-t-il poursuivi, est une année de défis pour le projet qui devra rattraper le retard dans  la mise en œuvre de cette phase. «De nombreuses technologies ont été générées par la première phase et sont en cours de diffusion à grande échelle. Il s’agit donc de renforcer les acquis et surtout de mettre l’accent sur la diffusion des technologies agricoles et les techniques de production de semences de qualité », a-t-il dit. Le but du programme, a rappelé Daniel S. Kéléma, est de réduire la pauvreté singulièrement en milieu rurale à travers l’amélioration de la productivité agricole. Il a remercié les partenaires notamment la Banque mondiale pour le soutien qu’ils apportent au Mali et à la sous-région pour entreprendre un processus communautaire destiné à asseoir une véritable croissance économique tirée par l’agriculture.

Hadama B. Fofana

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