Vers un dénouement dans les logements sociaux

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Il reviendra sans doute au tout nouveau ministre de l’Urbanisme, Sidi Mohamed Arby, de démêlées l’écheveau des 10 000 logements en suspens plus d’une année par le paiement des cautions par autant de postulants. Il nous revient de bonne source, en effet, que les ultimes blocages ont été levés avec le terrain d’entente trouvé entre le ministre des Finances et les promoteurs immobiliers après que le prédécesseur de Boubou Cisse à la Primature ait pris personnellement en charge la question des occupants illicites sur le site. Le nouveau ministre hérite par ailleurs d’un contentieux entre la Commission et la tutelle en rapport avec l’inspection des attributions, mais à la différence de son prédécesseur il ne parait point évident que M. Arby perde du temps à tirer davantage sur la corde. En tous les cas, les potentiels bénéficiaires se sont assez morfondus pour ne plus tolérer un autre ajournement du décret d’attribution et avaient même récemment donné de la voix à travers une menacé de sit-in de leur association.

Des rémunérations au ras des pâquerettes dans les Établissements MAARIF

S’il faut verser dans la facétie, on dirait que les écoles turques, anciennement appelées «Collège Horizon», engagent des enseignants salariés pour 750 francs CFA le mois. Vous ne vous êtes point trompés; il s’agit bel et bien des trois chiffres que vous avez sous les yeux et c’est bien le montant que certains instructeurs perçoivent mensuellement depuis quelques temps. Sauf qu’il ne s’agit pas d’un salaire mensuel consigné dans un contrat mais du résultat d’un calcul d’épicier appliqué à ceux d’entre eux qui sont rémunérés dans à la tâche et dont le rendement est calculé sur la base d’un travail pointé à la minute près. L’AEEM s’étant inscrite ces derniers temps dans une logique de nivellement au forceps des conditions d’études, les écoles privées ne sont plus un exemple de régularité comme naguère et leurs  élèves se voient contraints de vider les classes en même temps que leurs camarades du privé. Les sorties  intempestives assènent ainsi un coup mortel au porte-monnaie de certains enseignants de la Fondation MAARIF où la totalité de l’heure n’est payée  que lorsqu’elle est complète. Il arrive donc que le cumul des minutes passées en classe avant le débrayage quotidien n’atteigne même pas le prix de l’heure dans le mois. Sauf que les mêlés heures et jours d’études perdues ne sont pas inversement remboursés aux parents d’élèves.

La Rédaction

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