Vaste programme de logements sociaux pour les FAMA : Le gouvernement ouvre un chantier à Kati

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Pour résoudre le déficit en logements pour les forces armées maliennes, Ibrahim Boubacar Kéita et son gouvernement ont choisi de promouvoir l’habitat social qu’ils veulent optimal. C’est fort de cela que les ministres Dramane Dembélé de l’Urbanisme et de l’Habitat et Tiéman Hubert Coulibaly de la Défense et des Anciens combattants ont pris les pelles le samedi 30 avril 2013 à Kati Kambila.

Ces deux ministres ont procédé, ce samedi 30 avril, à la pose de la première pierre des travaux de réalisation de 1000 logements sociaux pour les militaires. Cette cérémonie qui s’inscrit dans le cadre de l’opération de construction des logements sociaux au profit des Maliens en général et en particulier des forces de défense de notre pays, a été l’occasion pour le ministre Dramane Dembélé d’indiquer que ce projet qui est porteur d’espoir est une réponse concrète aux attentes des militaires qui, depuis plus de deux décennies, assistent impuissamment à la dégradation de leur cadre de vie. Selon le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, ceci est une première du point de vue d’une part et en terme de collaboration entre l’Office malien de l’Habitat et un promoteur immobilier privé d’autre part, sur appui financier de la Banque malienne de solidarité (BMS-SA). Dramane Dembélé martèlera que son département veillera, avec toutes les attentions nécessaires, pour la pleine réussite de l’opération. Et de conclure ses propos que cette réussite est gage pour l’engagement d’autres opérations au bénéfice non seulement des familles non encore des forces armées maliennes, mais également pour toutes les coopératives d’habitat.

Quant au ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly, il fera savoir que l’armée malienne est en voie de prendre un nouveau départ. «On dit souvent que ce qui fait la valeur du fusil, c’est le fusil lui-même, mais au-delà celui qui le porte». Et de soutenir que c’est ainsi que le gouvernement malien a décidé de loger l’Armée dans des conditions idoines pour qu’elle fasse face à sa mission régalienne.  Car, pour Tiéman Hubert Coulibaly, il est temps de bâtir une armée fière et combative. «Ces logements permettront de soulager la souffrance des veuves des soldats tombés au front ainsi que pour les soldats de rang. Car, ils auront droit à des maisons dignes de ce nom pour se loger…»

La durée de remboursement des crédits aux logements est de 25 ans, soit 300 mensualités à travers des prêts acquéreurs à conclure avec la Banque malienne de solidarité. Au total, ce sont 1000 logements qui verront le jour dans la commune rurale de Kambila, dans le village de Fanafié. Bâtie sur une superficie de 37 hectares, la future cité des militaires est estimée à 11 milliards FCFA.

A noter que le présent programme de réalisation de 1000 logements sociaux comprend 800 logements de type F3 et 200 logements de type F4. Lesdits logements seront réalisés par la Société de production des matériaux de construction de bâtiments et des travaux publics (Sopromac Immobilière-BTP) pour une durée de douze mois.

Paul N’GUESSAN

 

Indemnisation des notabilités de FANAFIE                                                                                Où sont passés les 7 millions de FCFA de la Sopromac ?

Décidemment, ce 30 avril a été riche en couleur lors de la pose de la première pierre des logements sociaux en faveur des forces armées maliennes, à Kati. La notabilité du village s’est indignée du fait que l’on vienne accaparer leur terre sans indemnisation. Toute chose que le représentant du chef du village a tenu à souligner lors de son mot de bienvenue. Faux ! Rétorque-t-on du côté de la Société de production des matériaux de construction de bâtiments et des travaux publics (Sopromac Immobilière-BTP) en charge de la construction des logements sociaux. Selon son PDG Adama Bagayoko, lors des négociations entre sa société et la notabilité du village, trois propositions leur ont été faites, à savoir la construction d’une école ou d’un centre de santé ou l’argent en liquide. L’option trois a été retenue par la notabilité du village, à savoir la liquidité. Donc, la somme de sept millions de nos francs a été remise à la notabilité par voie d’huissier. Mais comme une boule de neige qui  fond au contact de la chaleur, cette somme s’est volatilisée comme dans un conte de fée. A l’annonce de cette nouvelle par le PDG de la Sopromac, c’était une population en colère qui a commencé à bourdonner sous la bâche. Cette dernière voulait savoir où est passée cette somme. Car on lui a fait croire que ses parcelles ont été réquisitionnées sans dédommagement de la part des autorités.

Affaire à suivre !

 

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