Transparence dans l’attribution des logements sociaux au Mali : Le Collectif des demandeurs de logements sociaux soutien le tirage au sort

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L’information a été donnée par M. Moussa Touré, président du Collectif des demandeurs des logements sociaux du Mali (CDLS-Mali), à l’occasion du 2e anniversaire du dit collectif. C’était, le dimanche 27 aout dernier, en présence de M. Tahirou Coulibaly, vice-président  du bureau du collectif; le secrétaire général, M. Mamadou Diarra ; Mme Ina Diallo, trésorièregénérale et les autres membres du collectif.

Le CDLS-Mali a déjà deux ans d’existence. Créé le 27 août 2015, le collectif opte pour la transparence et la justice au niveau de l’attribution des logements sociaux.

Selon le président du bureau, le tirage au sort est une meilleure solution qui vise une attribution équitable et transparente des logements sociaux à travers un système informatisé. À titre explicatif, il a souligné que tous les demandeurs sont inscrits dans un logiciel au niveau de l’Office Malien de l’Habitat (OMH) pour éviter les confusions et les défaillances.

Poursuivant son intervention, il a adressé ses vifs remerciments à Me Mohamed Ali Bathily, Ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme pour son esprit patriotique et sa clairvoyance dans la gestion de ces logements. Mais aussi pour le respect et la considération à l’endroit du collectif.

Toutefois, le collectif par la voie de son président souhaite une concertation au niveau du gouvernement par rapport à l’attribution des 3000 logements qui pointe à l’horizon. Aux dires du président, l’un des soucis majeur du CDLS-Mali serait d’être membre de la commission d’attribution des logements sociaux. S’y ajoute, l’annulation du payement des cautions qui avait été réclamée par le collectif, mais qui malheureusement reste sans suite.

Répondant à la question relative au bilan des deux ans d’existence, le président Touré a estimé que les résultats sont satisfaisants. Il a pense que le collectif a joué un rôle prépondérant dans la gestion des logements sociaux. Et ce, à travers les dénonciations des personnes qui ne méritent pas les logements et les impayés.  Au nombre desquelles, il a cité le cas des 5 logements sociaux attribués à l’ex-premier Ministre Modibo Keita, celui de l’ancien Maire de Gao Sadou Yattara ; l’expulsion de certains impayés et tant d’autres, donc un bilan encourageant.

Adama Coulibaly

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3 COMMENTAIRES

  1. Merci bakelwara pour la correction. Il s’agit bien de fosses sceptiques.

  2. Le tirage au sort dans l’attribution des logements sociaux ne sera pas une bonne chose, car les sociétés immobilières et les banques qui sont les partenaires stratégiques de l’état ne vont pas adhérer à ce mode d’attribution. Je propose que le nom logements sociaux change au profit du nom logements des maliens à revenu faible et que l’état se désengage au fuir à mesure en cédant la place aux privés. Pour prétendre obtenir un logement il faut avoir un emploi, donc un revenu pour rembourser le logement octroyé. Pour terminer, j’ai 03 propositions à faire à nos autorités:
    1- Confier dans un premier temps, la construction des logements sociaux aux trois agences immobilières très expérimentées dans ce domaine à savoir: la SEMA-S.A, IFABACO et la SIFMA;
    2- Fournir un cahier de charge comportant les aspects liés à la qualité des logements, au coût très abordable des logements (Tous de Type F5 en Dalle: 31 Millions de Fcfa) et au délai de livraison des logements (09 mois);
    3- L’état doit contracter un crédit remboursable sur 05 ans de 300 Milliards de Fcfa auprès des 04 structures bancaires que sont: la BDM-S.A, la BMS-S.A, la BNDA et la Bank of Africa-Mali pour la réalisation de 50 000 logements sociaux à travers tout le Mali, dont 35 000 logements sociaux à Bamako et 15 000 logements sociaux dans les autres capitales régionales. Et les 50 000 personnes bénéficiaires de ces logements sociaux doivent contribuer à hauteur 675 Milliards de Fcfa sur 25 ans avec un coût mensuel du logement de 45 000 Fcfa et des maisons de type F5 Dalle avec toutes les commodités construites sur des terrains de 350 m2 viabilisés d’un coût de 31 Millions de Fcfa par unité de logement. Avec cette option, l’état pourra soulager rapidement la population du coût exorbitant des maisons en location invivables avec très peu de commodités et sans fausses sceptiques à l’intérieur qui font que nos collecteurs sont tout le temps bouchés.

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