Logements sociaux : L’épée de Damoclès au-dessus de la tête des défaillants

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Dans le cadre de sa politique –un toit pour tout Malien- le ministère de l’Habitat travaille sans relâche depuis Juillet 2015 pour satisfaire la demande en logement sans cesse croissante.

Après la récente remise des 1552 logements, un programme de 20 000 logements a aussitôt pris forme. Sans financement direct du gouvernement car il est basé sur le partenariat public-privé. Plusieurs promoteurs immobiliers ont d’ores et déjà signé une convention avec l’Office malien de l’habitat (Ohm), qui représente le ministère de l’Habitat. C’est dire que les sociétés immobilières s’engagent à construire, à leurs frais bien sûr, et ce en 12 mois, des maisons de qualité accessibles au plus grand nombre de demandeurs.

Après quoi, le gouvernement, par le truchement de l’Office malien de l’habitat, rachète les logements pour les distribuer aussitôt à la population qui l’acquiert sous forme de prêt-acquéreur ou de location-vente. D’emblée, les promoteurs, d’un commun accord avec l’OMH, acceptent de rentrer dans leurs fonds sur une période de quatre ans après le rachat des logements.

Cependant, tout promoteur qui ne respecte pas les dispositions du contrat au bout de trois mois risque de voir sa convention purement et simplement annulée et le terrain mis à sa disposition retiré.

Malheureusement, sur l’ensemble des conventions, seuls treize promoteurs respectent les termes du contrat de nos jours. Avec ces derniers, 6 679 logements seront livrés en fin Juin 2016 Alors qu’il était prévu de céder à la population 20 000 logements.

Pour inverser la tendance, les retardataires disposent de quarante-cinq jours afin de respecter les clauses de la convention. Passé ce délai, l’Office malien de l’habitat n’aura de choix que d’annuler la convention des promoteurs à la traine au profit d’entrepreneurs plus aptes à respecter leurs engagements. Il y va du respect d’un engagement présidentiel car les entreprises en règles ne représentent que 25% environ des promesses.

Mister NO

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