Après 4 années d’interruption suite à la crise multidimensionnelle que notre pays a connue en 2012, l’Office malien de l’habitat (OMH) a procédé jeudi 20 avril 2017, au lancement de l’opération d’expulsion visant quelques 358 mauvais payeurs du programme 1180 des logements sociaux. L’opération s’est déroulée sous une grande escorte policière en présence du représentant du Cabinet d’huissier de justice Allaye Tembely et de l’équipe technique de l’OMH.
Selon le chef de département administration et logements, Salif Kodio, l’opération fait suite en dépit des voies des recours épuisées notamment l’envoi d’une notification adressée aux personnes concernées pour un délai de 3 mois suivi d’une correspondance appelée la lettre de relance par voie d’huissier de justice, sans réaction des bénéficiaires d’où la mise en application la dernière voie de recours qui est celle de la résiliation du contrat location-vente qui consiste en l’annulation pure et simple des contrats et d’expulser les occupants des maisons impayées. Il a souligné que dans cette démarche, l’OMH respecte les normes à la matière et que l’opération se déroule sous la supervision du cabinet d’huissier de justice, Allaye Tembely d’où la présence de son représentant, Sidi Maiga et celle des forces de l’ordre durant toutes les opérations.
Il a toutefois indiqué que l’OMH est décidé et n’entend pas s’arrêter là car l’opération suivra son cours normal jusqu’à la régularisation totale des impayés qu’à la fin, il appartient au ministre de l’habitat de l’urbanisme et des affaires foncières la réattribution des maisons libérées. Le chef de section juridique ajoute que l’OMH étant un établissement public à caractère administratif, 351 sur les impayés, utilisera tous les moyens légaux pour recouvrer ces fonds qu’une procédure judiciaire sera ouverte contre ces personnes.
Le programme des logements sociaux est initié par les plus hautes autorités du pays dans le but de combler le déficit de logements dans notre pays. Depuis quelques années, les personnalités de toutes catégories sociales ont transformé ces logements en business pour en tirer profit. La preuve en est que la plupart des cas impayés sont des sous-locations. C’est-à-dire, les propriétaires signent le contrat avec l’Office malien de l’habitat à leur tour signent un autre contrat avec des tierces personnes appelées sous locataires.
À travers cette opération, l’OMH veut montrer aux spéculateurs qu’on ne peut pas s’enrichir illégalement sur le dos de l’État. C’est pourquoi il est déterminé à mettre hors d’état de nuire ces personnes et se pencher sur la qualité des nouveaux demandeurs.
Il faut rappeler que ces cas d’impayés vont de 12 mois à 6 ans qui représentent un manque à gagner important pour le budget national.
Mamadou Nimaga
il nécessaire de revoir le mode d’attribution de ces maisons. ou bien les mettre en location simplement et faire cela par un hussier
Je sympathise avec tous ces gens et leurs familles expulses. Helas, les banques sont des limites et aussi il y a beaucoup de gens qui continuerent a demander des logements sociaux et ont les moyens pour payer les banques partout au Mali et de la diaspora aussi.
Alors que la chance soit redonner a tout le monde mais de facon egale et honnete.
vraiment L’état a raison
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