Précisons tout d’abord que les 1552 logements sociaux de Tabacoro sont répartis en deux groupages. Le premier compte 800 logements répartis comme suit : 200 de type «F3A», 200 de type «F3B», 300 «F4» et 100 «F5». Le second groupage concerne 752 logements de 220 «F3A», 222 «F3B» et 310 «F4». Soit au total, 842 logements sociaux.
Les logements de type «F3A» avec des toits en dalle comprennent deux chambres, un salon, deux terrasses couvertes et une salle de toilettes intérieure. Tandis que les logements de type «F3B» comprennent deux chambres, un salon, un magasin intérieur, une terrasse couverte et une toilette extérieure moderne. Les logements de type «F4» dalle comptent trois chambres, un salon, deux toilettes modernes intérieures, deux terrasses couvertes et un couloir. Les logements de type «F5» duplex comprennent au rez-de-chaussée, trois chambres, un salon, une cuisine extérieure, deux toilettes modernes intérieures, deux terrasses couvertes, un magasin, un couloir et un escalier. À l’étage, se trouvent trois chambres, une cuisine moderne intérieure, deux terrasses couvertes et un couloir.
Pour avoir une villa de type F3, il faut verser une caution de 132.660 Fcfa et une garantie de 234.000 Fcfa, soit au total 366.660 Fcfa. En ce qui concerne le type F4, il faut débourser une caution de 282.000 Fcfa et une garantie de 2.050.000 Fcfa. Pour une villa F5, il faut déposer une caution de 128.000 Fcfa et une garantie de 2.000.400 Fcfa.
Au regard de ces prix, quel pauvre Malien peut-il s’octroyer un logement social ? Où est d’ailleurs le caractère social dans cette histoire ? Selon nos informations, il ne suffit pas seulement d’avoir une de ces sommes colossales, sans compter la fortune qu’il faut dépenser pour les documents y afférents, pour avoir un habitat dit social. Il vous faut aussi avoir une carte NINA. Du jamais vu sous l’ère ATT ! Raison pour laquelle certains sont nostalgiques de lui.
En tout cas, selon certaines sources, ce sont ces sommes pharamineuses récoltées auprès du contribuable malien qui serviraient à payer les voyages d’IBK, les frais d’électricité et d’eau de son «palais» de Sébénincoro, le carburant de son avion présidentiel…
Bruno E. LOMA
IBK vit sur le dos des pauvres citoyens en exigeant ses sommes pharamineuses pour attribuer les logements sociaux !!!
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