Deux poids deux mesures : Site des logements sociaux de N’Tabacoro

2
logements sociaux

Des constructions privées et individuelles poussent comme des champignons sur le site des logements sociaux. Des particuliers, certainement ceux qui sont au-dessus de la loi de la République (hauts placés, bras longs, proches de…), construisent comme s’ils ont l’autorisation des autorités compétentes en la matière. Le slogan des autorités de l’autre côté: « il faut les intégrer » c’est-à-dire ils seront propriétaires de leurs maisons au sein des logements sociaux. Au même moment, les pauvres, qui ont souvent économisé durant plusieurs décennies pour avoir une parcelle en leurs noms, sont déguerpis et expropriés comme des malpropres. Ainsi, les terres des pauvres et indigents servent pour construire des logements sociaux et alors que les hors-la-loi construisent les leurs sans être inquiétés. Deux poids deux mesures. D’un côté ceux qui sont soumis, sur lesquels toutes les lois de la République s’appliquent; de l’autre côté ceux qui sont au-dessus de la loi de la République et à qui l’État se soumet: les super-citoyens. Sinon comment comprendre qu’une zone soit déclarée d’utilité publique par l’Etat et que certains citoyens l’occupent et continuent de l’occuper en toute impunité ? Aucune autorité ne peut  démentir : Des constructions privées et individuelles poussent comme des champignons sur le site des nouveaux logements sociaux de N’Tabacoro. Pourtant la zone a été déclarée d’utilité publique par le gouvernement de la République. Pourquoi l’État ne peut pas faire respecter sa décision ? En 2015, les ministres de l’Urbanisme et de l’Habitat ; des Domaines de l’État et des Affaires foncières; de la Sécurité et de la Protection civile ; de l’Administration territoriale et de la Décentralisation avaient visité le site des logements sociaux de N’Tabacoro.

La délégation ministérielle avait rencontré le président de l’Association « Fasodjékabara », Mohamed Koné. Il avait expliqué aux ministres qu’avant de s’installer à N’Tabacoro, ces habitants résidaient à Sokoniko et dans la zone aéroportuaire. Selon M. Koné chaque habitant possède son titre foncier, signé par trois ministères.

Par H.T.

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. les autorité les laissent ces chantier continue. et d’autres maison sont détruite, pourquoi , il faut des explication au plus haut niveau.

  2. Nul n’est au dessus de la loi.
    Vous donnez l’impression que Mr Bathily laisserait passé des cas de spéculations de ce genre comme vous le suggérez.
    Détrompez vous, force restera à la loi!!!

Comments are closed.