Dès l’annonce des modalités d’attribution des logements sociaux de N’Tabacoro, la semaine dernière, par le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, la majorités des postulants débrouillards, principalement les enseignants, entre autres fonctionnaires, renoncent, la rage au cœur, à leur candidature.
C’est vrai ! A deux semaines du dépôt des dossiers, le bailleur du gouvernement au cœur d’acier dépourvu de pitié exige aux postulants de payer, rubis sur l’ongle, trois mois de cautions, soit 132 660 Fcfa plus 234 000 Fcfa pour l’apport personnel d’un logement de type F3A et F3B, 282 000 Fcfa pour la caution et 205 0000 Fcfa pour l’apport personnel de type F4, 375 000 pour la caution et 240000 Fcfa en sus…
Beaucoup de fonctionnaires sont exclus, comme ça, comme des brebis galeuses. Pour qui connaît le salaire d’un fonctionnaire malien, comment, dans un si bref délais, un enseignant ou un planton peut payer une somme aussi colossale ? IBK détient la réponse.
Depuis du président IBK, les logements sociaux sont devenus une affaire de riches. Les pauvres fonctionnaires ne peuvent plus prétendre aux logements sociaux. L’espoir de moult maliens d’avoir un toit est brisé avec les nouvelles conditions d’attributions.
Aujourd’hui, la colère est très grande chez les fonctionnaires. Car, pour nombre d’entre eux, c’était la seule occasion pour chasser le calvaire qu’impose la location. Certains donc sont condamnés à vivre en location jusqu’à la mort. Quelle désolation pour les fonctionnaires !
Les logements sociaux au Mali sont maintenant dépourvus de tout sens social. Pourtant, les premiers initiateurs avaient privilégié les millions de personnes dans le besoin. Hélas ! Le reflexe commercial prend le dessus.
Actuellement, il y a trop de mécontents dans les rangs des pauvres fonctionnaires privés de leur droit.
Les autorités doivent revenir sur les conditions d’attribution des logements sociaux pour que les vrais bénéficiaires puissent obtenir un toit.
La colère des pauvres fonctionnaires risque de déclencher une tension sociale incommensurable.
Certainement, le silence coupable des perroquets des associations de consommateurs et des droits de l’homme sera rompu pour inverser la tendance.
Avion pour IBK ou taxi familial ?
Acquis à coups de dizaines de milliards Fcfa, le nouvel avion présidentiel, un Boeing 747, ne finit pas de faire couler la salive. Pendant que les Maliens s’interrogent toujours sur l’opportunité de son achat et la nébuleuse qui entoure le processus de son acquisition, son utilisation aussi est sujette à polémique.
Une délégation malienne récemment conviée à Brazzaville par la Première dame du Congo, Mme Sassou N’Guessou, a été témoin d’un excès très peu habituel au sommet de l’Etat malien. Conduite par Mme Keïta Aminata Maïga, ladite délégation a eu certes le privilège d’effectuer le voyage à bord d’un appareil affrété par la présidence de la République. Mais, la stupeur d’en faire supporter les frais par le Trésor public le dispute manifestement à cet avantage.
La Première Dame du Mali, selon les langues fourchues, n’était pourtant pas dans les dispositions initiales pour emprunter l’avion, exclusivement dédié aux seuls déplacements d’Etat. De source bien introduite, l’épouse d’IBK avait sollicité pour le même voyage les services de la compagnie Ecair pour effectuer le voyage avec sa délégation. Coup de théâtre : les réservations faites auprès de ladite compagnie ont été soudainement décommandées et annulées au profit des commodités beaucoup plus luxueuses auxquelles la nouvelle Première dame a pris goût depuis que le Mali dispose d’un nouvel avion présidentiel. Et, ce n’est pas tout. Mme Keïta Aminata Maïga a pu même en faire profiter une autre amie Première dame.
Il s’agit de l’épouse du président guinéen qu’elle est allée chercher jusque dans son pays pour effectuer ensemble le déplacement, à destination du Congo Brazza.
Les deux dames ont disposé ainsi du bien de l’Etat malien comme d’un patrimoine personnel au mépris de tous les frais exorbitants afférents aux droits de stationnement et à la prise en charge de l’équipage. Bref ! Les dépenses de fonctionnement qui coûtent les yeux de la tête à chaque sollicitation de l’appareil pour un déplacement. Sans compter les frais afférents à l’annulation de la première réservation faite auprès de la compagnie Ecai, qui avait pourtant un vol direct à destination du Congo et ne manquaient pas également de la place pour l’ensemble des membres de la délégation de la Première dame malienne.
A la différence de Mme Keïta Aminata Maïga, l’épouse du président d’un pays voisin, qui dispose également d’un avion de commandement, en occurrence celui du Niger, a effectué le même voyage congolais à bord d’un vol de la compagnie Air Côte d’Ivoire. A cause des escales, Mme Malika Issoufou a même accusé un retard considérablement sur l’événement, somme toute préférable au gâchis qu’aurait provoqué le recours à un avion présidentiel pour le voyage d’une Première dame.
Pour des considérations similaires, l’ancien avion présidentiel sous ATT, aujourd’hui abandonné à la broussaille de Sénou, n’a jamais été sollicité pour transporter Mme Touré Lobbo Traoré, dont les déplacements étaient dissociés des voyages d’Etat en ce qui concerne certaines lourdeurs de charges financières.
Pour le reste, le prédécesseur d’IBK, toujours selon la même source, a souvent alterné le recours à son appareil et le voyage via les compagnies, selon l’importance du gap financier entre les deux moyens. Modestie des ressources nationales oblige, il lui est même arrivé, confie-t-on, de se contenter, en compagnie de son épouse, d’une classe inférieure, dans le même avion emprunté par certains de ses pairs installés en classe supérieure.
La Rédaction
l’affaire des logements nous a depassé dans la tête d nous les pauvres,alors faisons en sorte que les pauvres puissent obtenirs les logements commes il le faut.
Cool mon frere
Le défaut d’IBK ,c’est son extravagance. Rien de modestie. Selon le vérificateur général 153 milliard de gap en deux et serait-il à combien en cinq ans ? il faut équilibrer cette équation.
Dans le temps , le problème d’IBK et Alpha résultait de ce comportement sans modestie. C’est le FMI qui a demandé à Alpha de déposer IBK en disant qu’il est très extravagant., comportement que les ressources du Mali ne supportent pas.Mais IBK a fait croire aux gens que Alpha voulait faire un 3ème mandat ,source de leur problème.
Nous les Malien, il ne faut qu’on se trompe IBK ne sait pas gérer les ressources du Mali. C’est clan qui est là, partage de gâteau c’est IBK même qui est corrompu, son fils et ses grins. Karim Dakar où est-il ? après IBK comment devenir son fils. Avant ascension de IBK au pouvoir personne ne
Le régime défunt n’a jamais sollicité des apports personnel et caution pour attribuer les logements sociaux aux pauvres fonctionnaires qui devaient être les principaux bénéficiaires !!!
Les critères de sélection ne sont pas du tout favorable aux fonctionnaires, c’est une manière de les exclure et faire profité leurs Soungourouba !!!
A BON ENTENDEUR SALUT 🙄 😈 😈 😆
Ces maisons sociaux sont devenues un bisnesse pour les banques et une opportunité pour les grandes dames célibataires copines des ministres et autres hauts cadre de ce pays au lieu d allez dans les champs une villa quelque part suffit pour les besoins que dieu est pitié de nous pauvres
Les fonctionnaires qui ne veulent pas mourir en location peuvent démissionner ou apprendre à se débrouiller comme le font bien une bonne partie . GMT avait dit en son temps aux fonctionnaires “Ceux qui ne peuvent pas attendre 6 mois de retard de salaire peuvent démissionner, certains l’ont fait en sont temps”. C’est cela le Maliba, on s’en fou des pauvres fonctionnaires puisqu’il y a toujours des voies détournées pour une certaine élite de se mettre à l’abri du besoin comme les primes et indemnités spéciales et autres stratégies malsaines d’enrichissement personnel. Même les leaders syndicaux se préoccupent peu de la situation des fonctionnaires, puis qu’eux mêmes une fois à ces postes peuvent bien échapper à ces salaires de misère pour le simple fonctionnaire. Une bonne politique de logement sociaux présentait l’espoir de réduire la souffrance d’une bonne partie des fonctionnaires dévoué à la construction du Maliba; Mais helas, au temps ATT, il fallait être un courtisan du PDES, copine, copin et autres courtisans du pouvoir. c’est ça le Maliba
De toutes les façons sachez que le comportement du bailleur est fonction de la réaction du Gouvernement; les cadres gouvernementaux qui ont leurs châteaux et leurs villas. Donc que les plus pauvres fonctionnaires soient taxés de payer un pactole pour être sur une liste dont on est même pas sûre d’être parmi les plus chanceux. Maudits soient ces fonctionnaires véreux, irresponsables, sans pitiés et qu’Allah le tout puissant jettera dans son éternel flamme de l’enfer. Ils mourront avec les grandes souffrances du monde ici bas.
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