Depuis quelques jours, notre pays connait un regain de tension d’esprit née de la publication de la liste des bénéficiaires des logements sociaux. Il y eut beaucoup d’appelés, mais peu d’élus eu égard aux conditionnalités liées à la satisfaction ou non des demandes. De tout temps, il en a été ainsi, sauf que pour l’année en cours, des voix discordantes sont venues troubler la quiétude sociale et chauffer les esprits à blanc. Des sources indiquent que l’indignation a été à son paroxysme au siège de la commission à la publication des résultats qui ne correspondaient pas à celle censée être les leur. Que se serait il passé pour que la liste publiée ne recueille pas l’assentiment de tous ? En tout cas, il n’en fallait pas plus pour que l’information gagne des populations déjà meurtries par les échecs multiples qu’elles ont connus sans explication véritable. Alors que dans l’entendement des autorités, la politique des logements sociaux répondait à un besoin social criard qui sied aux attentes réelles des populations démunies. Mais au fil des ans, cette approche sociale a laissé la place au favoritisme, à un certain clientélisme abject et surtout à une politisation à outrance qui a fini par transformer les logements sociaux en « cité des militants ». Rangeant les veuves, les orphelins, les handicapés et autres couches vulnérables aux oubliettes, si ce n’est les abandonner à la répudiation sociale tout court. Qui mieux que cette vielle dame, vociférant à tue-tête, aidée dans son vacarme par ses filles, pleurant des cordes pour comprendre l’ampleur du drame : « c’est la troisième fois que je postule, toujours rien en vue mais surtout, c’est pour cette année qui m’a fait le plus mal, car j’ai appris qu’il y aurait deux listes, en plus, la liste publiée ne comporterait ni entête ni signature, m’a-t-on appris. Plus surprenant pour moi, ce sont des centaines de jeunes filles qui crient leur joie. Jubilaient-t-elles pour elles mêmes ou pour leur parents »lâche elle. C’est dire que le drame a atteint au plus profond que l’on ne le soupçonne. Plus ironique, est le commentaire de cet ingénieur, militant du RPM, qui prit son échec avec beaucoup de philosophie :« nous avons préparé notre repas et invité l’Adema à venir manger et c’est elle qui prend le morceau de viande »plaisante il. Ce qui est certain, la dissonance découlant de cette situation prouve à suffisance qu’il y a eu un déficit de communication à tout le moins, un manque de coordination qui fait qu’aujourd’hui, les populations maliennes enlèvent tout crédit à ces octrois. Une situation qui, par ricochet, pourrait impacter considérablement l’ambitieux programme social du président Ibrahim Boubacar Keita. Pourtant une dédicace absolue du maitre des céans.
Amadou Sangho
Commentaires via Facebook :
Ces logements sociaux sont des location-vente. C’est à dire que : si votre candidature est retenue. On vous fait payer une partie du prix de la maison. Vous emménagez dans la maison… Et on vous fixe un montant de loyer à payer pendant tant d’années… Si vous payez régulièrement le montant mensuel fixé, la maison devient votre maison… Si j’ai compris !?
Alors, ça, c’est bien.
Mais, on pourrait aussi faire des logements sociaux, et les mettre en location simple. Si votre demande de logement est acceptée. On vous fait payer une caution pour accéder au logement. Et tous les mois on vous fait payer un loyer…
Dommage pour ce pays le slogan de tout courtisans de Koulouba la lutte contre la corruption et favoritisme .ya de c pays les hommes intègres dan ce pays comme président diaby après tous les trzvailles de la commission le fils influent de notre chèr sn excellence ibk fût s'inviter dans en concert avec l ministre de tutelle Dembélé ont emmené plus de 200 dossiers chacun pour leur insertion dan la liste ,hélas la loi de plus fort a triomphé des hommes protégé de c pays
Ce sont des logements sociaux , à ne pas confondre avec des logements gratuits.
Ces logements dits sociaux sont attribués sous conditions de revenus .
N’oubliez pas que ce sont des logements financés et gérés par des banques
Les banques financent pour leurs intérêts , elles ne font jamais dans l’humanitaire .
C’est toujours le système capitaliste pur et dur .
Le fait de vous attribuer un logement social ne signifie pas que vous êtes propriétaire de ce logement . Vous devenez propriétaire qu’après avoir fini de payer complètement votre maison. Si vous n’arrivez pas à payer les loyers qu’on vous demande pendant un certain nombre d’années , vous serez expulsé de la maison et elle sera attribuée à quelqu’un d’autre . C’est des locations vente , une accession à la propriété . C’est ce que les demandeurs doivent comprendre . Si vous n’arrivez pas à payer correctement vos mensualités au bout de dix , quinze voir même vingt ans , vous allez tout perdre y compris tout ce que vous avez déjà payé. Rien ne vous sera remboursé , il faudrait que les demandeurs soient informés de tout cela . Cela éviterait les malentendus , les désillusions et les mauvaises surprises.
Sincèrement ceux qui ont des revenus faibles , doivent s’abstenir d’en faire la demande et cela dans leur propre intérêt .
Par contre ce serait une injustice d’attribuer ces logements à des gens qui comptent en faire un usage locatif au détriment des personnes qui ont un réel besoin de se loger. Des contrôles doivent être faits dans ce sens
Issa GUINDO, l’ex Maire de la commune IV comme président de la commission d’attribution? OH que Dieu sauve le MALI. IBN mend aux maliens il ne veut lutter contre la corruption. Qui ne connait pas Issa GUINDO pour ses magouilles?
Il fallait s’y attendre, la place de Dramane DEMBELE n’était pas un ministère mais à la prison centrale de Bamako si on avait poursuivi les auteurs des detournements de l’ère ATT. Ce n’est pour rien tous ces grands corrompus sur la liste du Vérificateur général ont accouru vers le pouvoir.
Pauvre Mali !!!
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