Monsieur le Président,
Au Mali, le phénomène des enfants de la rue est une bombe à retardement. Ils sont pour la plupart nés de mère et de père maliens. Ils sont des enfants maliens. Mais pas comme les autres, car :
- Ils se couchent et se réveillent dans la rue
- Ils petit-déjeunent, déjeunent et dînent dans le rue.
- Leurs écoles, c’est la rue.
- Leurs mosquées ou églises, c’est la rue
- Leurs centres de loisirs, c’est la rue
- Ils n’ont pas d’autres repères que la rue.
On les appelle communément les enfants de la rue comme si la rue pouvait faire des enfants.
Monsieur le Président,
Pour vous rendre compte de la gravité du phénomène, il vous suffit d’arpenter, la nuit tombée, les principales artères de Bamako et des grandes villes du pays. Nous sommes aujourd’hui convaincus que le glissement du fléau des enfants de la rue à celui de familles entières dans la rue, est en passe de devenir une réalité.
Oui, au Mali, aujourd’hui, il y a des familles dans la rue.
Il existe plusieurs catégories d’enfants mendiants identifiés :
- Enfants talibés
- Enfants jumeaux (loués)
- Enfants en rupture avec la famille
- Enfants (loués) guides de personnes handicapées mendiantes
- Enfants qui vivent dans la rue
La constitution adoptée en 1992 proclame dans son préambule la détermination du peuple malien «à défendre les droits de la femme et de l’enfant». Le Mali a coprésidé le sommet mondial sur les enfants en 1990 et a été l’un des premiers pays à avoir ratifié la convention relative aux droits de l’enfant. Il a également ratifié les principaux instruments internationaux, comme ceux de l’Organisation internationale du travail. Au regard de tout cela, le respect des droits de l’enfant doit être une priorité politique affichée au Mali, où la moitié de la population a moins de 18 ans.
Monsieur le Président,
Quand on ajoute au fléau des enfants de la rue ou des enfants dans la rue, celui des enfants mendiants, vous convenez avec nous, au regard de leur nombre de plus en plus croissant, que le Mali est assis sur une bombe à retardement. Constituant déjà le vivier du banditisme récurrent, il n’y a aucun doute, avec la conjoncture actuelle, si rien n’est urgemment fait pour prendre en charge leur éducation ou formation, en vue de leur intégration socio-économique, il faut craindre dans les mois à venir, que des esprits malveillants ne les transforment en bombes humaines, prêtes à exploser à tout vent et en tout lieu.
Monsieur le Président,
Nous sommes au regret de dire que les enfants de la rue ou les enfants dans la rue et les enfants mendiants sont aujourd’hui des proies faciles pour les terroristes. Sans formation, sans instruction et sans éducation, donc avec un avenir incertain, pour ne pas dire livrés à eux-mêmes dans un pays où même les diplômés ne sont pas à l’abri du désœuvrement face à l’absence d’emplois, les enfants de la rue et les enfants mendiants doivent être au centre des priorités d’initiatives de solidarité nationales.
Monsieur le Président,
L’Etat du Mali n’a pas le choix. Le moment est arrivé pour que l’Etat s’occupe urgemment des enfants de la rue et des enfants mendiants pour préserver l’ordre public. Nous ne voulons pas être des oiseaux de mauvais augure. Mais, à défaut, nous vous garantissons que les enfants de la rue vont s’occuper de l’Etat et de la République pour perturber de façon durable l’ordre public.
Monsieur le Président,
Nous sommes au regret de constater que l’Etat malien, face au fléau des enfants de la rue, a décidé de faire la politique de l’Autriche. L’Etat et ses partenaires techniques et financiers, sans oublier les organisations de la société civile malienne, ont décidé de se voiler la face. De faire comme si de rien n’était. Malgré l’ampleur du phénomène, aucune politique publique conséquente n’est mise en place pour juguler le phénomène. Et, comme cela est devenu une habitude malienne, quelques centres d’écoute à l’allure de nid de pègres, ont été ouverts pour se faire bonne conscience. Or, le fléau est tellement sérieux qu’il mérite d’être pris à bras le corps. Aucune fuite en avant ne pourra préserver notre pays de l’effet boomerang de l’absence d’une politique adéquate de prise en charge des enfants de la rue.
Monsieur le Président,
Le Mali n’a pas le choix. L’Etat doit s’assumer. L’Etat doit faire en sorte que le dispositif constitutionnel qui voudrait que «tous les Maliens naissent égaux en droit et en devoir» soit une réalité pour tous. Des politiques conséquentes doivent être mises en place par l’Etat pour suppléer la défaillance de parents peu respectueux de leurs responsabilités.
Monsieur le Président,
Faites urgemment quelque chose pour que le Mali, notre patrie, ne devienne une terre de production et d’exportation de terroristes, à cause de l’ampleur gravissime du phénomène des enfants de la rue.
Bamako, le 5 janvier 2016
Yagaré Baba DIAKITE
Président du Mouvement
Vert-Jaune-Rouge
Ils petit-déjeunent, déjeunent et dînent dans le rue. 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯
la politique de l’Autriche 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯
Je crois qu’on devrait envisager l’entrée de ce monsieur à l’académie française car c’est un véritable “créeur” 8) 8) 💡 💡 qui doit petit-dejeuner avec un peu de viande “d’autriche” 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Le problème des enfants “dans la rue” engage la responsabilité des parents mais du fait que ce phénomène constitue un danger pour notre société en termes de délinquance juvénile, de vente et de consommation de drogues et autres tares qui renvoient à l’insécurité; il faut que le ministère de la famille et des affaires sociales puisse entreprendre des actions pour que ces enfants puissent être retirés de la rue pour être éduqué et encadrer afin de maintenir la quiétude de notre société.
On les appelle communément les enfants de la rue comme si la rue pouvait faire des enfants. 8) 8) 8) 8)
En tant qu’association on peut bien demander des actions de la part de nos gouvernants sans pour autant rejeter la faute sur eux car ils ne sont pas responsables de cette situation. En tant que parents nous avons failli à notre mission d’éducateurs et nous devons aussi nous assumer.
Des irresponsables ne vont pas faire des enfants, les laisser livrer à eux mêmes et on va acculer l’état de les prendre en charge.
Enfants talibés, Enfants jumeaux (loués) Enfants en rupture avec la famille Enfants (loués) guides de personnes handicapées mendiantes= Enfants qui vivent dans la rue 😳 😳 😳 😳 😳
Les enfants talibés sont pour la plupart des enfants remis par leurs parents à des maitres coraniques pour apprendre le Coran mais exploiter à d’autres fins: irresponsabilité parentale!
Enfants jumeaux loués: ça c’est le comble; des parents qui se permettent de louer des enfants pour servir des fonds de commerce là aussi c’est le ministre des affaires sociales qui est a surement ordonné cela: irresponsabilité parentale. 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Tous ces enfants exploités d’une façon ou d’une autre sont victimes de l’irresponsabilité de leurs parents car tout le monde a des problèmes mais si pour cela tout le monde devrait louer ses enfants; on n’en finirait pas. 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
L’Etat doit s’assumer. L’Etat doit faire en sorte que le dispositif constitutionnel qui voudrait que «tous les Maliens naissent égaux en droit et en devoir» soit une réalité pour tous. 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8) 8)
L’état s’est toujours assumé mais quand des parents IRRESPONSABLES laissent leurs enfants faire du n’importe quoi? Ça aussi c’est la faute à l’état?
Avant d’accuser l’état; il faut que nous nous mettions aussi en cause car si c’est enfants se retrouvent dans la rue c’est parce que la base a été ratée et cette base c’est la cellule familiale.
Soyons un peu réaliste au lieu de rejeter la faute sur l’état encadrons bien nos enfants.
Pour mener à bien ce combat contre ce phénomène d’enfants de la rue,il est important que tous les responsables de famille jouent pleinement leurs rôle en encadrant bien leurs enfants dans le cercle familial pour ne pas qu’ils se retrouvent un jour dans la rue.
Il faut vraiment trouver une solution aux problèmes de ces enfants de la rue car après tout ce sont des compatriotes.
Comme il est dit dans la lettre,si nous ne faisons rien ils risquent de constituer un potentiel marché à moindre coût pour les organisations terroristes.
Mais je suis que le président IBK trouvera une solution à ce phénomène.
Cette histoire des enfants de la rue ne doit pas être le problème seulement du président de la république ou du gouvernement.
Il est aussi important de mettre les parents devant leurs responsabilités pour éviter que des enfant se retrouvent dans la rue pour vivre.
Pour venir à bout de ce fléau, l’Etat doit prévoir des programmes d’assistance matérielle et de soutien notamment en ce qui concerne la nutrition, la santé, éducation, l’habillement et le logement. Assister les parents ou autres personnes responsables de l’enfant dans la couverture des besoins de ce dernier est souvent nécessaire pour protéger les enfants issus de familles pauvres contre les dangers de la rue. Faute de quoi, ils y retourneront.
Nous espérons que cette lettre arrivera jusqu’au président IBK cas nous sommes certains que si c’est le cas,il prendra toutes les mesure nécessaires pour donner à ces enfants toutes leurs dignités comme tous les autres enfants maliens.
Les enfants des rues ont une présence physique bien visible, puisqu’ils vivent et travaillent dans les rues. Pourtant, paradoxalement, il parait difficile de leur apporter des services essentiels et de les protéger. Une autre caractéristique est l’enrichissement des enfants dans la rue et la précocité de l’entré en rue. Certains sont restés en contact avec la famille et travaillent dans la rue pour supplémenter le revenu du foyer. Il faut réagir le plus vite possible à ce fléau grandissant qui pourrit notre société.
Bien souvent, les enfants de la rue sont réduits à la mendicité et pratiquent le vol et le crime organisé, mais ils sont aussi nombreux à gagner de l’argent en vendant des marchandises dans la rue. Le plus préoccupant est que certains enfants se prostituent, par nécessité ou par force, afin de gagner de l’argent pour leur propre compte ou pour le compte d’un adulte.
Il convient également de rappeler que, même si la majorité des enfants sur lesquels porte le présent rapport vivent dans la rue, beaucoup d’entre eux rentrent aussi à la maison le soir – la rue leur permettant soit de participer, volontairement ou parce qu’ils y sont forcés, à l’entretien de leur famille en mendiant ou en travaillant, soit au minimum, d’échapper quotidiennement à ce qu’ils vivent chez eux.
Belle lettre ouverte.
Mais je signale au passage que l’actuelle première dame de notre pays fait beaucoup pour ces enfants;même si cela se fait dans la discrétion totale.
Nous espérons que les efforts seront conjugués pour que ces jeunes aient une situation plus reluisante.
L’absence d’un système adapté d’avantages sociaux et d’assistance sociale pour ce groupe de personnes particulièrement marginalisées ne fait qu’aggraver cet état de choses et rend par conséquent la situation des enfants concernés et de leur famille encore plus défavorable. Deux cas de figure caractérisent les familles : soit les adultes sont au chômage, soit les deux parents travaillent mais ne gagnent pas suffisamment pour faire vivre correctement leur famille. Dans de telles circonstances, d’après des témoignages d’enfants, les parents obligent parfois leurs enfants à gagner de l’argent, ou tout simplement les laissent se débrouiller seuls, ce qui les expose à l’exploitation d’autres adultes ou d’enfants plus âgés.
Malgré les efforts consentis depuis plusieurs années par les Etats notamment notre pays que par les acteurs privés et les familles, le phénomène des enfants de la rue persiste et semble s’insérer davantage dans le vécu quotidien à tel point qu’on court le risque de l’indifférence. Il faut qu’une solution soit trouvée pour endiguer ce phénomène.
Il est difficile de séparer les facteurs sociaux et économiques des facteurs familiaux lorsque l’on cherche à expliquer le phénomène des enfants de la rue ou des enfants vivant dans la rue, puisque le contexte plus large de déclin social et de transition sociale rapide a sans aucun doute un impact sur le vécu des familles. Ainsi, dans les municipalités examinées, on estime que la pauvreté et le chômage, qui ont pour effet d’augmenter les difficultés et les désaccords familiaux, contribuent directement à la dissolution des familles, au divorce des parents, à la consommation excessive d’alcool et de drogue, à l’absence de soin approprié pour les enfants, à la maltraitance et à la négligence des enfants par leur famille, et à la nécessité de mendier et de vivre de ce que l’on pourrait appeler « l’économie souterraine ».
C’est dans ce contexte général que de nombreux enfants sont forcés de vivre ou de travailler dans la rue, soit pour participer à l’entretien de leur famille, soit en fait pour subvenir à leurs propres besoins. Il importe de mieux comprendre les facteurs sociaux, économiques et politiques qui poussent les enfants à vivre dans la rue pour trouver comment à la fois empêcher les enfants de se retrouver dans la rue et les aider quand ils y vivent déjà
D’après plusieurs sources, il est clair que, pour un grand nombre d’enfants de la rue dans certaines villes , le fossé est énorme entre les droits de l’enfant et la véritable situation dans laquelle ils se trouvent. Le coût de la transition sociale et économique rapide est très élevé pour ces enfants. Les conséquences à long terme sont négatives pour eux en tant que personnes, et pour les sociétés dont l’avenir dépend de leur développement et de leur épanouissement. Plusieurs indicateurs montrent justement combien les effets sont négatifs pour un grand nombre d’enfants de la rue, et l’on peut citer parmi eux, d’une manière générale, la pauvreté extrême, le chômage, le divorce et la séparation, l’absence de domicile, l’augmentation des problèmes de santé, la hausse du taux de criminalité chez les jeunes, et le fait que les enfants sont de plus en plus victimes de l’exploitation et de la violence sexuelles.
Le phénomène des enfants vivant dans la rue porte atteinte au développement de l’enfant, tant sur le plan de l’éducation, de la santé que de l’équilibre psychoaffectif . C’est un phénomène qui requiert la mobilisation de tous les acteurs de terrain afin d’apporter un accompagnement pluridisciplinaire aux enfants.
Les enfants de la rue sont des enfants ou des adolescents de moins de 18 ans qui vivent dans la rue pendant des périodes plus ou moins longues. Ils vont d’un lieu à l’autre et ont leur groupe de pairs et leurs contacts dans la rue. Leur adresse officielle peut être celle de leur parents ou d’un établissement officiel de protection sociale. Mais ce qui les caractérise, c’est qu’ils n’ont que peu ou pas de contact avec les adultes ou les institutions qui ont une responsabilité à leur égard – parents, établissements scolaires, établissements de protection de l’enfance, services sociaux
Dans ce rapport, le Congrès demande que la question des enfants des rues soit traitée en priorité et, à cette fin, d’une part, de s’attaquer aux raisons pour lesquelles des enfants se retrouvent dans la rue et, d’autre part, d’améliorer sensiblement la vie de ceux qui y sont déjà.
Les décideurs et les autorités ont à accomplir des tâches difficiles et multiples : ils doivent agir comme modèles positifs, changer la manière dont les citoyens perçoivent les enfants des rues, modifier aussi les relations entre leurs agents et ces enfants, faire respecter les droits de l’homme des intéressés, veiller à ce que ceux-ci ne soient pas simplement traités comme des délinquants ou des criminels, leur assurer la sécurité et leur donner un avenir.
Ces enfants courent le risque d’être victimes d’exploitation, de violences, d’abus sexuels, de toxicomanie et de nombreuses violations des droits de l’homme. Parfois, ils risquent d’être victimes des autorités mêmes qui sont chargées de les protéger.
Comme tous les autres, les enfants de la rue ont besoin d’être logés, nourris, soignés, protégés, socialisés et éduqués, d’avoir une formation professionnelle. Ils ont besoin de toutes les conditions favorables à leur éducation.
Les mendiants ont des enfants eux aussi promis à la mendicité. Cette perspective d’avenir est mal acceptée par certains qui préfèrent la fuite.
Il arrive souvent que des adultes soient mis en prison et que l’on ne se soucie pas du sort de leurs enfants complètement livrés à eux-mêmes. Le monde des enfants des rues est souvent le seul qui accueille ces petits.
Ils quittent très jeunes leur famille et ignorent souvent leurs origines. L’apprentissage peut durer des années. Généralement cela se passe bien, mais dans certains cas le système est perverti. Le maître n’enseigne pratiquement plus ; en revanche, il envoie les enfants dont il a la charge, mendier ou travailler pour lui. C’est un vrai cas d’esclavage temporaire. Si l’enfant ne ramène pas d’argent, il est parfois très violemment battu. Devant un tel traitement, il arrive que l’enfant s’échappe mais comme il ne sait pas d’où il vient, ni où est sa famille, il erre sans but.
L’interpellation du président est une bonne initiative mais nous sommes tous responsables de cette situation. Surtout les parents qui laissent ou fuir les responsabilités. Il faut savoir que la famille est le lieu parfait où se réalise un homme.
Le plus souvent, ces enfants sont donnés à des maîtres coraniques qui n’arrivent pas à s’occuper de ces enfants dont ce qui poussent ceux ci à aller dans la rue pour quémander de la pitance. Si on y prend pas garde c’est un nid de bandits ou encore de terroristes qui se dessine. Comme le disait un sage ” Un homme qui a fait n’est pas un homme libre”
C’est un phénomène qui peut provoquer plus tard la délinquants juvéniles, le banditisme, la prostitution et les grossesses non désirées. Le président qui est soucieux du bien-être des enfants du pays saura éventuellement traité ce dossier dans a satisfaction de tous
C’est la légèreté des parents qui poussent les enfants dans la rue. Les enfants doivent aller à l’école pour s’instruire mais ici au Mali est le dernier soucis des parents. Je pense que c’est une fuite des responsabilités parentales.
C’est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur dans pays donc l’interpellation du président sur ce sujet est important. Le ministre de la famille doit être saisir pour régler cette situation qui aura des conséquences graves dans le pays.
Le respect des droits de l’enfant doit être une priorité politique affichée au Mali, où la moitié de la population a moins de 18 ans. Ces enfants n’ont rien fait pour mériter ce qu’ils sont aujourd’hui. Les autorités n’ont aucun intérêt à ne pas aider ces enfants. Mais le contraire.
Pour que la situation d’insécurité cesse dans notre pays pour de bon, on ne doit pas seulement chercher tourner la page mais la déchirée. Mais que notre pays puisse déchirer cette page, il ne nous faut pas que la paix avec les rebelles mais aussi de se débarrasser de tout ce qui peut compromettre la sécurité du pays. Et le phénomène des enfants de la rue est le défi que doit relever les autorités.
Je suis parfaitement d’avis avec les militants du mouvement « vert jaune rouge », le phénomène des enfants de la rue est une bombe à retardement. Surtout dans un pays qui traverse une crise multidimensionnelle arrosée par une insécurité grandissante.
Si seulement les autorités ne trouvent une solution à ces milliers d’enfants abandonnés dans la rue, nous nous sortirons difficilement de cette rébellion. Les rebelles peuvent profiter de la situation de ces enfants pour commettre des attaques terroriste et autres.
Les enfants qui sont dans la rue, qui mangent, boivent, dorment et bossent dans la rue, n’ont autre domicile que la rue. De ce fait on ne serait pas surpris de voir un jour ces mêmes enfants devenir des terroristes et se tourner contre leur pays.
Quand une personne se sent délaissée par tous, elle est capable de tout et n’aura aucune pitié envers qui que ce soit. Un enfant de ce genre serait même prêt à se donner au terrorisme, au banditisme, au narcotrafic, et autres.
On doit prendre soin des pauvres enfants qui vivent dans la rue. Ce n’est pas du tout bon de la part des autorités de ne pas se soucier de ce que peut devenir ces milliers d’enfants qui se promènent dans la rue.
Je partage l’analyse du mouvement vert jaune rouge. Les enfants de la rue sont nos enfants, nos frères, nos sœurs, nos cousin et cousines, j’en passe. On ne doit pas nous débraser de ces enfants.
Les enfants de la rue ne doivent pas être abandonnés par les gouvernants. Ils doivent de la considération envers ces pauvres enfants. Laisser tomber ces enfants revient à les pousser vers des activités malsaines.
Les enfants de la rue ont droit un traitement favorable de la part des autorités maliennes. J’invite le président de la république et tout son gouvernement à s’engager d’avantage pour la cause de ces enfants.
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