Lettre ouverte aux Nigériens, au CNDP, à la CENI, à la Cour Constitutionnelle et aux partenaires : Évitons la prise en otage de l’élection présidentielle 2016, deuxième tour, au Niger

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Entre les deux tours de l’élection présidentielle 2016 au Niger, compte-tenu de la stratégie de « boycott actif » de l’opposition et de la COPA 2016 (Coalition Pour l’Alternance) ET de la contre-attaque de la majorité disant qu’avec ou sans eux, elle ira à l’élection, le processus électoral risque d’être pris en otage et ne pas  se dérouler normalement.

 

Ce boycott est actif car ils SUSPENDENT MOMENTANÉMENT (en attendant la prise en compte de leurs revendications dont la libération de Hama Amadou et la reconfiguration de la CENI pour être conforme aux normes électorales aux niveaux régionale et internationale) leur participation aux instances de la CENI et au processus électoral  TOUT EN MAINTENANT LEUR CANDIDAT, Hama Amadou, POUR LE DEUXIÈME tour de la présidentielle 2016 au Niger.

 

TOUS LES ACTEURS (LA CENI, LE CNDP, LES PARTIS POLITIQUES, LES PRÉSIDENTIABLES, LA SOCIETÉ CIVILE, LA COUR CONSTITUTIONNELLE, LES PARTENAIRES, …) DOIVENT ÉVITER QUE LE PROCESSUS ÉLECTORAL SOIT PRIS EN OTAGE.

POUR CE FAIRE, ILS DOIVENT COMMUNIQUER ENTRE EUX ET TROUVER UN CONSENSUS POUR ÉVITER CETTE DÉROUTE COLLECTIVE A QUELQUES JOURS DU DEUXIÈME TOUR DE L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE 2016 AU NIGER.

 

La prise en otage de l’élection (du processus électoral) ne signifie pas une prise en otage par des terroristes, même si l’attention doit être doublée pour ce deuxième tour compte-tenu de l’insécurité dans la sous-région, mais une paralysie quasi-totale (suite à la stratégie de boycott actif de l’opposition et à la contre-attaque de la majorité) du système électoral empêchant qu’il fonctionne normalement.

 

J’avais déjà écrit une lettre ouverte en ligne, le 25/26 février 2016, pour proposer à ces acteurs d’éviter les dérives d’une élection qui a démarré dans un climat apaisé de paix.

 

Si, on ne prend pas des mesures consensuelles idoines, ces dérives pourront aboutir :

 

– à la perturbation du climat apaisé qui a prévalu jusqu’à ces derniers jours,

 

– à la sortie du cadre constitutionnel légal (fin du mandat du président sortant sans que le deuxième tour de la présidentielle ait lieu),

 

– à la prise en otage de l’élection présidentielle, deuxième tour, au Niger.

 

Évitons les dérives de toute sorte et souhaitons pour cette élection présidentielle, deuxième tour, au Niger, que le meilleur gagne.

 

Que DIEU sauve le Niger de cette dérive extrême et y établisse la quiétude générale et la compréhension mutuelle entre les acteurs pour que l’élection présidentielle, deuxième tour, se termine dans de bonnes conditions.

 

AMINE.

 

Contact :

 

Dr ANASSER AG RHISSA

Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

E-mail : Webanassane@yahoo.com

TEL 00227 97 89 41 55

 

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1 commentaire

  1. Toujours Afrique et les africains, la malédiction s’achemine vers NIGER faute a Mahamadou issoufou d’avoir enfermé son opposant a l’approche des élections. Il est Nigérien comme toi et il a le plein droit de se présenter aux différentes élections. Chère président fait tout pour éviter le trouble dans ton pays sinon tu vas payer comme les autres qui se sont comportés ainsi, tel que; Laurant koudou Bagbo, françois bozizé et Blaize compaoré pour ne citer que ceci .Un homme averti en vaux deux.

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