N’écoutez pas les mauvaises langues qui font le prophète de Cassandre chaque fois que l’on parle du Mali. C’est sans nul doute le principal enseignement à tirer de la conférence de presse animée par le Ministre malien en charge de la Réconciliation nationale. C’était le samedi 3 mai à la Maison de la Presse de Bamako.
La conférence de presse animée par le Ministre de la Réconciliation Nationale Zahabi Ould Sidi Mohamed était axée sur trois points essentiels qui font partie intégrante des priorités des nouveaux dirigeants du Mali. Il s’agit de la recherche d’une solution durable à la crise du nord, le dialogue et la négociation.
Seul le travail paie
« Une nation se construit généralement dans la douleur. Le Mali après plusieurs mois de crise sortira renforcé. Il faut savoir que tous les problèmes que l’on ne règle pas par le dialogue, ne pourront pas se régler par les armes », a déclaré le ministre.
A la loupe du ministre, le seul problème au Mali, c’est le travail et rien d’autre. « Les différents accords de paix ont été signés, plusieurs projets ont été transportés au Nord, mais jusqu’à présent les mêmes problèmes persistent», a-t-il dit.
A lui de suggérer qu’il est grand temps de passer au peigne fin le bilan de tout cela. Le seul problème qui puisse exister, c’est le travail. Il a souhaité que la jeunesse ait une bonne formation professionnelle et que le programme DDR soit élargi aux régions. De son point de vue, il ne s’agit pas d’un problème de sous-développement.
Pas de discrimination ethnique au Mali
C’est la thèse du Ministre de la Réconciliation nationale qui doit tout mettre en œuvre pour les Maliens malgré les différences puissent parler le même langage. Comme le dit l’autre : « La beauté d’un tapis provient de la variété de ses couleurs ».
L’espoir est bien permis. Pour le Ministre Zahabi, le Mali dispose des potentialités très importantes sur le plan socio-économique et culturel pour promotion d’un développement durable. Selon lui, contrairement à des thèses défendues pas de pseudos intellectuels ou par de mauvaises langues, le Mali ne connait pas de discrimination ethnique ou communautaire.« Il n’existe pas de problème intercommunautaire. Et le choix du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita porté sur moi est un message fort, car je suis issu de la minorité », a-t-il lancé.
Quant à la situation de la région de Kidal, il a déclaré que l’administration, l’armée malienne existent à Kidal. Par conséquent, Kidal fait partie du Mali. Il soutenu cette idée par la récente visite du chef d’Etat major de l’armée malienne à Kidal. Mieux, la justice, le Gouverneur de la région, les préfets et sous préfets, les maires entre autres sont présents dans cette localité qui fait couler de nos jours beaucoup d’encre et de salive.
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