Wadoussene troc contre Serge Lazarevic : L’Amdh et Wildaf s’insurgent contre les autorités maliennes

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Annonce de la libération imminente de l'otage français, Serge Lazarevic
Serge Lazarevic

Des associations de la société civile à savoir l’Association malienne des droits de l’homme (Amdh) et Wildaf se sont prononcées le mardi dernier au siège de l’Amdh, suite au troc survenu entre l’otage français Serge Lazarecic et des terroristes que les autorités maliennes avaient mis aux arrêts, dont un certain Mohamed Aly Ag Wadoussène qui a défrayé l’actualité nationale le 16 juin 2014 en s’évadant de la prison centrale de Bamako Coura. Ces associations de défense des droits humains s’insurgent contre la décision des autorités de notre pays.

Dans un communiqué conjoint signé, ces associations s’insurgent contre la libération de Mohamed Aly Ag Wadoussène, Haiba Ag Achérif, Oussama Ben Gouzzi et Habib Ould Mahouloud, auteurs présumés de graves violations de droits humains au Mali, en échange de l’otage français Serge Lazarevic. Tout en saluant la libération de l’otage français, ces organisations restent indignées de la libération de ses quatre auteurs présumés de violations de droits humains et appellent les autorités maliennes à stopper l’hémorragie. L’Amdh et Wildaf s’étonnent que ce soit à la veille de la journée commémorative de la déclaration universelle des droits de l’homme et en pleine semaine des droits de l’homme, que nos autorités ont procédé à leur énième libération de ses terroristes. Pour eux, le fait qu’il n’y a plus d’otages sur le sol malien, les autorités de notre pays ont maintenant les mains libres pour s’engager résolument dans la lutte contre l’impunité et faire des victimes leurs priorités. Ces organisations de la société civile pensent qu’il faut arrêter de nouveau tous ces auteurs présumés de crimes de guerre et crimes contre l’humanité et les juger pour ces faits. Pour ces deux organismes de défense de droits de l’homme, même s’ils comprennent la nécessité de trouver des moyens pour libérer les otages, ils considèrent que ces solutions ne doivent pas violer les droits des victimes et le principe de la séparation des pouvoirs au Mali. A noter que cette conférence de presse a été animée par Me Moctar Mariko et Amadou Téguété respectivement président et secrétaire général de l’Amdh et madame Bintou Founé Kéita président de l’Ong Wildaf.

Paul N’GUESSAN

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1 commentaire

  1. IBK tu es un bastard. La vie d’un français vaut mieux que la vie d’un malien.
    Bien jouer car tu démontre tout.

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