Vive tension au Nord : Le pétrole brouille l’avenir du Mali

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Depuis l’annonce de la découverte de l’or noir dans le Nord Mali, les démons de la discorde du Nigéria et autres pays exportateur de pétrole sur le continent africain, se sont donné rendez-vous au Mali. La nation est en proie à de violentes tensions internes entre les différentes ethnies du nord d’une part et le pouvoir de Bamako d’autre part. Tension qui au fur et à mesure est en train de se radicaliser avec les membres du mouvement national de l’Azawad, revenus de la Libye avec un arsenal de guerre assez consistant pour parer à toute éventualité.                                                                                                                        

Depuis l’annonce de la découverte du pétrole dans le septentrion malien, le spectre de la division s’est emparé des régions du nord Mali, qui ne voudraient pas connaître le même sort que certains pays producteurs de pétrole, comme le Nigeria où les habitants du delta du Niger ne bénéficient vraiment pas de la manne pétrolière. Mais pour une zone réputée instable et favorable à bandes armées, l’occasion est donc bonne pour faire du chantage et autoproclamer l’indépendance de cette partie du territoire malien comme le Sud Soudan. Juste, pour pouvoir gérer les retombés de l’or noir. Ainsi des idées scissionnistes ont commencées à germer dans la tête des plus radicaux, qui pour la grande majorité ne connaissent que le langage des armes. C’est fort de cela que des menaces, des marches de scissions sont actuellement monnaies courantes dans le septentrion malien, avec une possibilité de guerre armée si possibles intenses avec le pouvoir de Bamako. Ces dernières semaines, des attaques ont eu lieu contre les garnisons militaires de la région, avec des vols d’armes et des munitions. Une manière pour les leaders du mouvement de l’Azawad, de ruminer sa colère et livrer le combat aux forces de défenses nationales, afin de pouvoir régner en maître absolu dans ces régions du nord. Ils sont réconfortés dans leur projet, par une quantité assez impressionnante d’armes de guerre en leur possession, en provenance de la Libye. Et surtout avec la présence des éléments d’Al Qaida au Maghreb Islamique, qui sévissent dans cette partie du territoire malien depuis un bon moment. Derrière les intentions voilées des dirigeants du mouvement de l’Azawad, se cache aussi la main des Occidentaux véreux, qui pour le besoin assez vital de pétrole dans leur pays respectif, tirent dans la clandestinité sur la ficelle de la scission car la répartition et l’obtention des ressources pétrolières sert de détonateur. Les autorités du pays doivent se décider vite, car pour des intérêts voilés, les Occidentaux n’ont jamais joués un jeu franc avec le continent africain et surtout les pays dits pauvres. Le président ATT, le gouvernement et le peuple malien doivent arrêter les beaux discours et affronter la réalité en face avant que les choses ne prennent une autre tournure. On ne joue pas avec le feu sinon c’est votre case qui risque d’être consumée, car ces derniers jours, le ton est monté entre les frères ennemis. Le mouvement a déclaré qu’il ne tolérerait aucune intrusion dans «ses affaires intérieures».  Le boom pétrolier qui fait ravage en ce moment sur l’Afrique doit obliger les dirigeants du Mali à contrecarré les idéaux scissionnistes prôner par des individus en mal d’inspiration installées au nord. Le pire n’est cependant pas certain. Le président ATT, déjà englué dans une guerre contre Aqmi, peut-il laissé entrevoir un autre front dans le septentrion. Vivra verra !!!

 

Paul N’guessan

 

 

 

 


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