Visite du Conseil de Sécurité de l’ONU au Mali : Des mouvements armés dénoncent leur mise à l’écart

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Ahmed Boutache, président du CSA

En marge de la visite du Conseil de Sécurité de l’ONU au Mali, la Coordination des mouvements de l’Entente (CME) qui regroupe six mouvements armés a, dans une déclaration, dénoncé sa mise à l’écart non seulement de la rencontre avec les diplomates Onusiens au Mali mais aussi du processus de mise en œuvre de l’accord. Interrogé sur la question, le président du Comité de Suivi de l’Accord a promis de prendre en compte leurs revendications.

Dans une déclaration en date du 21 octobre 2017, la Coordination des mouvements de l’Entente (CME) qui regroupe six mouvements armés (CMFPR2, CPA, CJA, MSA, FPA, MPSA) a dénoncé sa mise à l’écart non seulement de la rencontre avec les diplomates Onusiens au Mali mais aussi du processus de mise en œuvre de l’accord. Dans cette déclaration, la CME constate avec regret, que pour des raisons inavouées, aucun de ses représentants n’a été convié à cette rencontre entre le Conseil de sécurité de l’ONU et le CSA, ni à aucune autre séance de travail avec la délégation des Nations Unies.

La CME rappelle, cependant, que deux de ses mouvements sont signataires à la date du 15 mai de l’Accord pour la paix et siègent au CSA et que les autres sont des mouvements qui ont été obligés de quitter la CMA et la Plateforme à cause du dysfonctionnement et des divergences de vue avec ces coordinations. Selon la CME, ces parties n’ont jamais voulu reconnaitre le droit des signataires à participer, à part entière, au processus de la mise en œuvre de l’Accord. Lors d’une conférence de presse, Ahmed Boutache a assuré que ce problème a été pris en charge par le CSA. « Ces mouvements sont en train de faire un certains nombres de revendications. J’ai beaucoup discuté avec eux pour les appeler à la sagesse et faire en sorte de ne pas perturber la sérénité de cette rencontre. Je voudrais les remercier pour leur coopération et leur esprit de responsabilité. Si lors de la 21ème session du CSA, leurs revendications ne sont pas effectivement prises en charge, le CSA décidera de les considérer au titre de l’article 58 de l’accord comme des membres à part entière et partie prenante au processus de mise en œuvre », a promis le président du CSA.

A.S

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