Deux mois après la signature de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, des violents combats ont eu lieu les 15, 16 et 17 août à Kidal, entre la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) et la Plateforme, tous deux signataires de l’accord. Le weekend, il y a eu des échanges de tirs entre la CMA et la Plateforme à Touzek, une localité située à une trentaine de kilomètres de Kidal. Après une trêve qui n’aura duré qu’une nuit, les combats ont repris de plus belle le lundi matin. Et aux dernières nouvelles, la Plateforme, après des violents affrontements, a chassé la CMA d’Anefis, une localité située à une centaine de kilomètres au sud de Kidal. Les deux camps s’accusent mutuellement d’être à l’origine de ce regain de violences à Kidal. Une chose reste cependant sûre : avec cette violation du cessez-le-feu, la première depuis la signature de l’accord de paix, il y a péril sur le processus de paix qui butait déjà sur la mise en place du Comité de suivi de l’accord.
Environ 60 jours après la signature de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus des pourparlers inter-Maliens d’Alger, les affrontements ont recommencé entre la Coordination des Mouvements de l’Azawad et la Plateforme dans la région de Kidal.
Une première violation flagrante du cessez-le-feu depuis la signature de l’accord de paix le 20 juin à Bamako. Le samedi 15 août, dans l’après-midi, des fusillades ont éclaté dans la zone de Touzek, non loin de Kidal, entre des combattants de la CMA et ceux du Gatia, membre de la Plateforme. Aujourd’hui, les deux groupes armés se renvoient mutuellement la responsabilité de la reprise des hostilités alors les heurts se sont poursuivis dans la journée du dimanche 16 août. Après une pause d’une nuit, la bataille reprendra âprement dans la matinée du lundi 17 août.
Selon les dernières informations, les rebelles indépendantistes de la CMA ont été délogés par la Plateforme de la localité d’Anefis, sur l’axe Gao-Kidal. Un bilan non officiel fait état de 12 morts. Dans un communiqué, la Minusma a condamné cette violation du cessez-le-feu dans la région de Kidal. La force onusienne au Mali déclare : « Le nombre croissant de violations préoccupe vivement la Communauté Internationale ainsi que la population, et risque d’entraver les avancées effectuées vers une paix stable et durable pour le Mali.»
Cette première brèche ouverte dans le cessez-le-feu depuis la signature de l’accord de paix est un obstacle de plus au processus de paix au Mali, déjà au ralenti, car le Comité de suivi de l’accord est confronté à des blocages à plusieurs niveaux.
Même si le règlement intérieur de ce Comité a pu finalement être adopté après deux réunions avortées, des entraves persistent, et les différentes commissions n’arrivent toujours pas à se mettre en place.
Les différents groupes acteurs de l’application de l’accord n’ont jusqu’ici pas réussi à s’entendre sur l’identité de leurs représentants. Certains mouvements armés (FPA, le Ganda- Izo, le CMFPR2) signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation dénoncent leur exclusion de la composition du Comité de suivi dudit accord. Ils ont crée le COMPIS 15 (Coordination des Mouvements prônant leur propre inclusion comme signataires de l’accord du 15 mai 2015) et entendent manifester leur mécontentement.
Depuis quelques semaines, l’insécurité a atteint un nouveau palier. Et, pratiquement, aucune partie du territoire malien n’est épargnée par cette recrudescence de la violence (Misseni, Fakola, Nara, Nampala, Carrefour Djenné, Gourma-Rarhouss, Diabaly, Sévaré, Baguineba, Gaberi…). Ainsi, pas plus tard que le jeudi 13 août passé, Aladji Sékou, l’imam de Barkérou, localité située à moins de 5 km de Nampala, a été abattu par des djihadistes présumés. A noter aussi que depuis sa signature, l’accord de paix est décrié par une frange de la classe politique malienne (Urd, Fare Ankawulu, Ps Yéelen Coura, Cnas Faso Hèrè, Parena etc). Ces partis politiques dénoncent la marginalisation de certains acteurs et estiment que les textes de l’accord contiennent des germes de la division du pays.
Madiassa Kaba Diakité
ON NEGOSI PAS AVEC UN REBELLE IL FAUT LES MATER LES NÉGOCIATIONS N’ABOUTIRONS JAMAIS C’EST UNE PERTE DE TEMPS
Vive le GATIA vous êtes notre fierté encore bravo à vous que Dieu vous bénies toujours pour votre courages.
VIVE LE MALI
je suis surpris par tout ses commentaires , personne ne félicite les braves maliens de GATIA qui sont entrains de libérer le mali petit à petit , ils se sont défendus chez eux après l’agression des hommes armés qui occupes Kidal donc ce que je demande au malien c’est de faire pareille , il faut pas mélangé les choses ,GATIA est un groupe autodéfense qui demande à vivre paisiblement dans son pays et vu le contexte je pense qu’il est préférable de riposter face au cma pour sécuriser le nord du mali car GATIA a compris que négocié est une perte de temps VIVE le GATIA vive le MALI
IBK a tout mis en œuvre pour la paix. La signature de l’accord de paix et de réconciliation est un grand pas franchit par le gouvernement malien. Le paraphe de cet accord ouvrira de nouvel horizon crédible pour le Mali. Mais cela sera vraiment réalisable que si tous les parties font preuve de responsabilité et de bonne foi, ils doivent commencer par respecter le cessez-le-feu cela est primordial.
Le non-respect ou le non applicabilité des accords passés ont directement et évidement conduit aux échecs des accords auparavant. Que ce soit les mouvements de la Plateforme et la CMA, toutes les parties doivent avoir une seule idée, celui de faire revenir et d’instaurer la paix au Mali.
En tant que jeune malien de l’extérieur, j’invite tous les belligérants aux respects scrupuleux des accords de paix et de réconciliation signé le 20 Juin passé. Nous voulons enfin voir notre pays jaillir de cette crise politico-sécuritaire. Si le Président de la République Ibrahim Boubacar Keïta a déjà fait preuve de bonne foi plusieurs fois et même aller jusqu’à libérer des prisonniers rebelles et cela sans condition mais dans le seul cadre de la paix au Mali. Pourquoi les s’autres parties ne feraient pas autant ? Ils doivent faire preuves de bonne foi aussi et déposer les armes pour faire cesser les hostilités.
Les belligérants devront obligatoirement faire taire les armes pour que l’accord de paix et de réconciliation ne soit pas un échec parmi tant d’autre. Les séparatistes doivent preuve de bonne foi, de responsabilité et de maturité et laisser les différents à côté. Tous les différents doivent être ignorés pour un Mali, prospère, stable et crédible.
Les belligérants devront obligatoirement faire taire les armes pour que l’accord de paix et de réconciliation ne soit pas un échec parmi tant d’autre. Les séparatistes doivent preuve de bonne foi, de responsabilité et de maturité et laisser les différents à côté. Tous les différents doivent être ignorés pour un Mali, prospère, stable et crédible.
Je lance un vibrant appelle à la communauté internationale car la paix dans le nord Mali est devenu l’affaire de tout un chacun. C’est seulement avec participation rigoureuse de la communauté internationale que les armes pourront se taire au nord Mali. La population soufre, elle subit des atrocités sous l’œil impuissants de son armée, qui est contrainte d’intervention par cette même communauté internationale.
Une chose est sûre et certain, le Mali ne sera pas le premier fautif de l’échec de l’accord. Le gouvernement malien mettra tout en œuvre pour que la paix au nord Mali soit une paix et réconciliation durable et éviter tout risque de division territoriale.
La CMA et le plateforme doivent faire preuve de responsabilité et de maturité et respecter leurs engagements. Le 20 Juin passé tout le monde a signé pour la paix et la réconciliation, pour quoi reprendre encore les armes pour vous entre tuez ? Par finit c’est la population qui ramasse les pots cassés.
L’accord du 20 juin doit mettre un terme à ses multiples affrontements. Tous se battent pour Kidal et Kidal c’est le Mali, alors pourquoi pas se ralliés au Mali et laisser les différents de côtés.
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La population ne veut que le cessez le feu. Nous avons assez de voir toujours des bombardements. je ne suis d’aucun côté, je suis du côté de la paix et de la réconciliation au Mali.
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Je pense que c’est communauté international qui peut mettre terme à ces affrontements entre la CMA et la plateforme. Sinon leurs affrontement pourraient compromettre le processus de paix au Mali.
Le Mali a plus que jamais besoin de tous ces fils réunis autour de lui, en ce moment très difficile de son existence. Les gouvernants seuls ne peuvent pas résoudre tous les problèmes du Mali. Nous sommes tous conscients de la gravité de la situation. De ce fait la CMA et la Plateforme doivent tous les deux contribué à la lutte contre les terroristes, au lieu de s’entretuer sans cause précise.
La pleine jouissance de la démocratie, la bonne gouvernance et la diplomatie ont vu le jour sous le régime actuel. Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita a réunis toutes les classes politiques, les rebelles et tous ceux qui sont en mesures d’apporter leurs contributions à l’édifice nationale. La radicalisation de tous ces différents organisations et partis rentre dans un seul cadre, celui de bâtir un Mali unis et prospère. Ainsi, tous les parties prenantes de l’accord doivent tenir leurs engagements jusqu’au bout.
La signature de l’accord de paix et réconciliation fut une gloire et un succès pour l’Etat malien. Sa diplomatie et bravoure se sont avérées réel, rien ne prouve le contraire. L’insécurité qui prévaut dans ce pays en ce moment-ci, ne devrait rien avoir avec les signataires de l’accord de paix. Au contraire, leurs adhésions à cet accord doit permettre au gouvernement malien de combattre les terroristes.
il faut que la CMA et la Plateforme comprennent que le Mali fut trop affectée par la guerre. La signature de l’accord seul ne suffit pas, il faut aussi l’appliqué sur le terrain. La patience et le soutien doivent être notre slogan. Ce pays peut ressortir de ce trou mais seulement si on se donne les mains
A l’heure où nous sommes le Mali a besoin de tous ces fils réunis et non dispersé. La CMA et la Plateforme doit trouver un terrain d’attente le plutôt possible.
J’ appelle toutes les parties à avancer dans la logique de la paix et de la réconciliation, de consolider les acquis déjà réalisées avec cet accord, et j’exhorte également toutes les parties à s’engager à résoudre les différends futurs à travers les mécanismes prévus par l’accord. Nous sommes parvenus à cet accord grâce à un patient processus de dialogue et de négociation. Je vous demande de maintenir cette même patience, le même dialogue et la même volonté d’aplanir les différences à mesure que nous avancions.
L’ancien président américain Lyndon Johnson a dit un jour que « La paix est un voyage d’un millier de kilomètres et elle doit être faite étape par étape. »
Nous reconnaissons que la mise en œuvre de l’accord de paix ne sera pas facile ou immédiate. Elle requière tout notre dévouement ainsi qu’une attention continue et constante pour réussir.
Trop c’est trop, il est temps que les hostilités cessent au Mali. On en a marre, on ne veut plus de guerre sur notre territoire. On a opté pour la paix et non pour la guerre.
NOUS VOUS DEMANDONS A FAIRE AUTANT
Par ailleurs, la nation malienne, à chaque fois que cela a été nécessaire, a rendu l’hommage qui sied au sacrifice des soldats de la paix venus de différents horizons et s’incline de nouveau sur la mémoire de ceux qui ont consenti le sacrifice ultime sur le sol malien.
A noter aussi que depuis sa signature, l’accord de paix est décrié par une frange de la classe politique malienne (Urd, Fare Ankawulu, Ps Yéelen Coura, Cnas Faso Hèrè, Parena etc)… mais qu’est ce que l’opposition peut faire a part dénoncer, critiquer mais jamais des propositions concrètes.
Le gouvernement malien ne peut plus rien, on a accepté tous les propositions soumis lors des négociations d’Alger. Force est de reconnaitre que cet accord n’a pas été signé pour rien, l’Etat malien l’a fait pour que son peuple puisse vivre en paix. De ce fait, tous ces deux parties doivent tenir compte de leurs engagements, sans quoi la mise en œuvre de l’accord sera aussi suspendue par nos gouvernants.
Le gouvernement malien invite l’ensemble de la communauté internationale à peser de tout son poids pour mettre fin aux incessants actes tendant à instaurer une instabilité permanente dans les régions nord et à saboter les efforts de la médiation internationale pour le retour définitif de la Paix.
Le Gouvernement rejette tout amalgame quant à sa position et celle du peuple malien sur les actions remarquables des Nations unies et de tous les pays amis dans la résolution de la crise depuis 2012. L’hommage rendu par le chef de l’Etat à la Communauté internationale lors de la cérémonie solennelle du 20 juin 2015 l’atteste éloquemment.
La CMA et le Gatia doivent s’entendre sinon, la mise en œuvre de l’accord de paix restera vaine. Il ne suffit pas de signer la paix sur un simple papier mais traduire ses lettres en action. Le gouvernement malien a conclu sa part, c’est à ces deux parties d’en faire autant.
Cette fois ci la communauté internationale doit appliquer la justice, le gouvernement malien ne mérite pas ça. Nous avons le signé l’accord pour un seul but, avoir une paix durable. On n’est écœuré de voir qu’à peine deux mois de cette signature les combats reprennent.
Avec les armes et les hostilités, on ne s’aura appliqué l’accord issu des négociations d’Alger. La guerre n’aboutit à rien de bon. Ce pays a besoin de la paix et la stabilité, ce peuple doit enfin aspiré la paix.
Le Gouvernement du Mali œuvrera sans relâche pour l’atteinte de cet objectif et reste déterminé à honorer tous ses engagements.
J’invite toutes les parties prenantes, notamment la communauté internationale à tout mettre en œuvre pour imposer la paix, notamment après l’événement historique du 20 juin. pourquoi temps de haine dans ce pays?
Le Gouvernement de la République du Mali se réjouit de la signature le 20juin 2015 à Bamako de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du Processus d’Alger. Par la même occasion, le Gouvernement remercie toutes les parties ayant permis l’avènement de cette importante journée pour la paix, la stabilité et le développement du Mali.
SONY 💡 💡 💡 💡 C’est cela le signe de l’adhésion de tous à l’Accord même si certains se sont abstenus de participer à la cérémonie solennelle de signature du document. Le Gouvernement considère que ce n’est que partie remise.
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