violences faites aux femmes à Kidal : Le ras-le-bol des femmes de l’APDF

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La situation qui prévaut dans le pays, précisément à Kidal,  vient encore de faire l’actualité. Sur le sujet, l’association pour la promotion des  droits des femmes, APDF, a animé, le vendredi dernier, une conférence de presse au carrefour des jeunes de Bamako. L’APDF dit oui à toute solution à la situation, sauf que l’amnistie soit accordée aux éléments du MNLA.

 

 

Les dernières nouvelles venant de la ville de Kidal ont donné une grande effervescence à l’association pour la promotion et la défense des droits des femmes. Lors de sa conférence de presse, l’APDF, au carrefour des jeunes de Bamako, a longuement discuté  sur les cas de violences faites aux femmes par les éléments du MNLA, les négociations en cours  à Ouagadougou et les prochaines élections présidentielles.

 

La présidente de l’apdf , Mme Fatoumata Siré, s’est  dite indignée face aux multiples  exactions commises par les éléments du MNLA, singulièrement les violences faites aux femmes. Les cas de viols et leurs conséquences, les grossesses non désirées,  ont été cités, par la présidente de l’apdf, venant des sources concordantes et dignes de foi.

 

 

La république de l’Azawad, les négociations d’Ouagadougou, l’intégration des éléments du MNLA dans l’armée nationale, ont été aussi abordées au cours de cette conférence de presse. Concernant la  fâcheuse république dite de l’Azawad qui semble quelque  part le  point culminant de la crise du nord, la présidente de l’apdf estime qu’il est temps de la bannir dans  toute discussion à ce sujet, car elle ne fait que durcir la situation et c’est un faux débat.

 

 

Parlant des négociations qui se poursuivent à Ouagadougou,   les femmes de l’apdf n’ont point manqué de signaler qu’elles acceptent  toute résolution au sortir des négociations acceptée par les deux parties, sauf que l’amnistie soit accordée aux éléments du MNLA

 

 

Les questions des journalistes ont porté essentiellement sur les cas de viols, les grossesses  non désirées, les actions menées par l’association pour la promotion et la défense des droits des femmes.

Baba Dembélé

 

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1 commentaire

  1. Ces bandits armés du MNLA/HCUA/ZZ TOP savent que militairement, ils ne sont rien sans l’appui, hier des djihadistes, aujourd’hui de la France. Ils savent qu’ils sont minoritaires même dans la ville de Kidal. Ils savent que les recettes fiscales de toute la Région de Kidal ne peuvent prendre en charge rien que l’hôpital de la ville de Kidal, de sorte que toutes ces questions de statut, d’autonomie, d’indépendance, de laïcité, de charia ne sont que poudre aux yeux. L’épouvantail d’un génocide par les militaires maliens ne sert à sauver que leur propre tête en réalité. Ils savent aussi que les trafics humains et d’armes (difficiles en ces heures de surveillance internationale), le sous-développement de la Région de Kidal avec comme corollaire le chantage de l’Etat, restent leur unique fonds de commerce. Les populations de Kidal elles, seront très heureuses de la fin de la prise d’otage de la ville, heureuses de la fin à terme des pénuries d’eau, d’électricité, d’école, de santé, de justice, de tourisme, de commerce, etc. Alors, devant la pression de la société civile malienne et de la communauté internationale, nos fameux bandits sont prêts à signer n’importe quoi, pourvu que :
    1. Leurs éléments n’aillent pas en prison, ne soient pas égorgés ou amputés ;
    2. De l’article 6 relatif à la DDR, seule la lettre R (Réinsertion économique) les intéresse réellement pour gagner ce que les uns ont appelé ‘’Primes de la rébellion’’. Comme par le passé : intégration/désertion/réintégration dans l’armée, argent frais, recrutement à la douane, postes juteux nationaux et internationaux. ET REBELOTE QUAND LA SOURCE AURA TARI, DE SORTE QU’INEVITABLEMENT, TOT OU TARD, IL FAUDRA UTILISER LES ARMES CONTRE CES BANDES ARMEES QUI NE CONNAISSENT PAS D’AUTRE MODE DE VIE, ET CELA DEPUIS DES MILLENAIRES, SEULES LES FORMES AYANT EVOLUE AVEC LES SIECLES.
    AVEC UN GOUVERNEMENT FANTOCHE, LA SOLUTION DEFINITIVE AU CHANTAGE DES BANDITS DU NORD ET AUSSI DU SUD, NE VIENDRA QUE D’UNE PRESSION VIGOUREUSE DE LA SOCIETE CIVILE MALIENNE COMPRISE AU SENS LARGE DU TERME: ASSEMBLEE NATIONALE, HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, COREN, COREK, PARTIS POLITIQUES, ONG ET ASSOCIATIONS DIVERSES DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME. AVEC DES MOUVEMENTS COORDONNES DE PROTESTATION TANT AU SUD QU’AU NORD DU MALI AINSI QU’A L’INTERNATIONAL…

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