Malgré l’existence d’un accord de cessez-le-feu, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a terrorisé les populations du Nord. Lassées de voir la situation sécuritaire se détériorer de plus en plus, les forces patriotiques ont chassé le MNLA de Ménaka qui, du coup, crie au scandale.
Depuis sa signature le 23 mai 2014, le cessez-le-feu est constamment violé par le MNLA. Dans sa volonté de nuire au processus de paix, le MNLA au lendemain de la signature a multiplié des actes qui portent atteinte aux principes de l’accord.
Le constat patent qui se dégage est qu’en moins d’une année de la signature du cessez-le-feu, le nébuleux groupe MNLA n’a eu de cesse de mener des assassinats ciblés, des agressions des populations locales acquises à l’unité du pays, notamment à Ménaka et à Kidal. L’aventure dévastatrice du MNLA et consorts est marquée au quotidien par le rançonnement des exploitants de sel gemme et des transporteurs par l’installation des postes de péage à Taoudéni et Foita, ville frontalière de la Mauritanie.
Des faits graves
Des faits et dates existent pour illustrer l’attitude belliqueuse du MNLA et alliés ; à savoir : les occupations et agressions des populations dans nombre des localités du Nord. Le 24 mai 2014, soit le lendemain de la signature du cessez-le-feu, Tessalit et Tin-Aouker ont été attaquées. Les localités de Tessit, Inamguel et Anderamalane ont été la cible des groupes armés le 25 mai 2014.
Deux jours après l’application du cessez-le-feu, le 26 mai 2014, Djébock, Aguelhok, Anéfis et Kidal ont subi des représailles du MNLA. Pour étendre la répression sur les populations, le MNLA et MAA sévissent à Ber le 30 mai 2014. Et le 3 juin dernier, c’est Intillit qui est frappé par le MNLA.
Les villages de Boulkessi et N’Dacki ne seront pas épargnés le 30 juin. Pour la septième violation du cessez-le-feu, le MNLA a mené une expédition punitive sur Bamba le 26 juillet. Au mois de février 2015, notamment le 7 à Fattili et le 9 à Agoumi, le MNLA s’est fait signaler par sa brutalité.
Ces faits montrent à suffisance que le MNLA a toujours ramé à contre-courant de l’accord de cessez-le-feu, sans oublier les provocations faites aux FAMa et les multiples agressions commises sur des paisibles citoyens.
Sentant la fin de son règne insolent avec la réplique légitime du Gatia à Ménaka, le MNLA crie toute honte bue à la violation des clauses d’un accord qu’il n’a jamais reconnu dans les faits. C’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé. Et c’est de bonne guerre si les forces patriotiques défendent les populations prises en otage.
Alpha Mahamane Cissé
Traitre
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