Les Maliens ont été inquiétés d’apprendre le week-end dernier l’occupation de Boni par des jihadistes, remontant les souvenirs de l’attaque de Konna. Dans un communiqué, le service de communication de l’armée a tenté d’expliquer cet énième “repli stratégique”.
Le porte-parole de l’armée, le colonel Abdoulaye Sidibé, a déclaré que “dans la nuit du 31 août au 1er septembre 2016, un détachement FAMa a été attaqué entre Mondoro et Boni à une dizaine de kilomètres de Boni. A cette occasion trois soldats ont perdu la vie et deux autres ont été blessés. L’attaque a occasionné également la destruction de quatre véhicules”.
A propos de l’abandon des positions occupées par les FAMa, il ajoutera que “c’est dans cette ambiance d’insécurité amplifiée par des rumeurs que les assaillants ont profité de ce repli, pour occuper la localité de Boni dans l’après-midi du 2 septembre. Ils ont détruit des infrastructures symbolisant l’autorité de l’Etat”.
Finalement, a annoncé le colonel Abdoulaye Sidibé, “dans la nuit du 2 au 3 septembre 2016, un détachement FAMa arrivé de Gao et un autre de Douentza ont repris position à Boni. Les FAMa assurent la sécurité des populations et de leurs biens à Boni. Des dispositions sont en cours pour traquer les assaillants et leurs complices afin de les amener devant la justice”.
Toutefois, l’armée oublie de faire cas du maire enlevé par les terroristes et surtout d’éclairer sur la disparition annoncée d’au moins 4 militaires maliens.
Maliki
Il s’est agit, d’un manque de moyens. Le contingent base a Boni a longtemps réclamé ne serait ce qu’une seule arme lourde qu’il n’est jamais arrive a avoir. Entre temps, un convoi militaire s’est embourbe non loin de la. Ce convoi a demande en vain un secours qui n’est jamais arrive. Pendant 3 jours ce convoi y est reste et finalement au 3eme jour, les djihadistes les ont attaque. Il y a eu 4 morts, 3 disparus et des véhicules calcines. Ce sont les éléments de Boni qui sont allé enterrer les morts. A partir de cet instant tout change. Les soldats refusent désormais de rester au poste de Boni sans une arme lourde. Sans succès dans leurs réclamations, ils décident de rejoindre Douentza ou se trouve le quartier général du GTIA Waraba duquel ils relèvent. L’officier en tete du detachement, un lieutenant n’arrive pas a les persuader de rester. Ils le menacent de le tirer dessusi. Finalement, ils arrivent en fin de nuit du Jeudi a Douentza. Le lendemain, le Lieutenant Colonel Oumar N’JI dit NAPOLEON, qui commande leGTIA Waraba se resoud finalement a les donner une mitrailleuse lourde de type 14,5 mn avec 9 soldats. Le contingent repart a Boni sans problème. Entre temps, les Djihadistes qui avaient fait irruption dans la ville l’ont abandonne.
Le commandement central décide de traduire l’officier qui était a la tete du contingent de Boni en conseil de discipline pour abandon de poste.
Qui est fautif dans ce cas? Pourquoi n’avoir pas donner cette arme lourde tant réclamée par le contingent plus tôt?
Comments are closed.