C’est en principe hier dans la soirée, que la délégation gouvernementale s’est envolée pour la capitale algérienne où elle doit participer au 5ème round aux pourparlers inclusifs inter maliens dont le démarrage est prévu incessamment.
Cette rencontre, considérée comme la dernière d’un long processus démarré depuis juillet doit aboutir à la signature d’un accord de paix global et définitif. Si le gouvernement s’est réjoui du préaccord soumis par la médiation novembre 2013 en ce sens qu’il préserve ” l’intégrité territoriale, le respect de la souveraineté nationale, le caractère laïc et républicain, la forme unitaire de l’Etat malien “, il a, par contre, émis quelques réserves.
e chef de file de la délégation gouvernementale, le ministre des affaires étrangères Abdoulaye Diop a, au cours d’une conférence de pressé tenue lundi 9 février, déclaré que le Mali va demander que certains passages du projet d’accord soient revus. Il s’agit notamment de la question des ” quotas demandant à ce que les institutions de la République fonctionnent sur la base de quotas attribués à différents groupes ethniques ou à différentes minorités ” a -t-l précisé. Ajoutant que ” Aller dans le sens de quotas créera une instabilité permanente pour le pays “. On se rappelle que le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) avait exigé des grades d’officiers supérieurs (général, colonel, etc) pour certains de ses responsables militaires. S’y ajoute que le mouvement séparatiste touareg avait aussi demandé que la sécurisation de Kidal lui soit confiée. Aussi des propositions avaient été faites pour que ces cadres soient nommés à des postes de responsabilité.
De sources proches du dossier, le Gouvernement n’entend pas ramener la gestion du pays sur des considérations d’ordre ethnique ou régionaliste pour ne pas fragiliser le tissu national et créer des frustrations dont on a nul besoin. Notre source d’indiquer que tout sera mis en œuvre pour qu’aucune communauté ne soit frustrée et que les populations des régions du nord puissent connaitre non seulement la paix mais aussi le décollage économique. La délégation gouvernementale compte aussi demandé à ce que le mot “ Azawad ” ne soit utilisé ou ne figure point dans les documents officiels. ” Nous rejetons l’Azawad dans sa connotation politique et géographique qui considèrerait Tombouctou, Gao et Kidal comme une seule entité politique “ a fait savoir le ministre Abdoulaye Diop.
En clair pour le chef de la diplomatie malienne ” les forces hostiles sont à la manœuvre nous devons avoir les pieds sur terre. La situation est extrêmement complexe car il y ‘ a beaucoup d’enjeux dans cette crise “.
Notons que les représentants des mouvements de la coordination de l’Azawad, groupes séparatistes et ceux de la plateforme des mouvements d’autodéfense sont, depuis le 6 février à Alger, en vue d’aboutir à un accord sur la cessation des hostilités.
De son côté, la France met la pression pour que les négociations entre le gouvernement et les groupes armés du nord du aboutissent rapidement à un accord de paix. Dans un message envoyé à son homologue algérien, François Hollande précise : ” Mon objectif, et je sais que vous le partagez, est que le prochain cycle de négociations permette d’aboutir à la signature rapide d’un accord de paix “. Il ajoute que son pays mettra tout en œuvre pour amener les parties maliennes à ” s’engager sincèrement et à haut niveau dans la poursuite des négociations “.
” Nos ambassades dans les pays du Sahel délivrent aux groupes armés des messages en ce sens. La France entretient, par ailleurs, un dialogue étroit avec les autorités maliennes, qui me paraissent disposer à aller vers un accord ” a déclaré le président français.
Abdoulaye DIARRA
Tous ces tourments ne sont que l’œuvre du Diable. Confiez vous au Dieu vivant.
http://www.tanaguindeba.com/video/
À bon entendeur salut!
“Aller dans le sens de quotas créera une instabilité permanente pour le pays « . On se rappelle que le mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) avait exigé des grades d’officiers supérieurs (général, colonel, etc) pour certains de ses responsables militaires. S’y ajoute que le mouvement séparatiste touareg avait aussi demandé que la sécurisation de Kidal lui soit confiée. Aussi des propositions avaient été faites pour que ces cadres soient nommés à des postes de responsabilité.”
TOUS LES MALIENS SONT EGAUX DEVANT LA LOI , LE PRIVILEGE DOIT ETRE AU BOUT DE L’EFFORT CONSENTI POUR LA CONSTRUCTION NATIONALE ET NON SEPARATISTE ……..LES PREMIERS INTEGRES ONT TRAHIT POUR LES NARCO TRAFICANTS ET FOULER AU PIEDS LE DRAPEAU NATIONAL .
je jure que ce journaliste est un menteur. Point de salut pour un menteur.
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