Vaine stratégie française au Mali

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Le président Francois Hollande avec des soldats du 126e régiment d’infanterie avant leur départ pour le Mali, à Tulle, le 19 janvier 2013. (AFP)

Les buts de guerre officiels de la France au Mali sont de combattre le “terrorisme islamique” et rétablir l’intégrité territoriale du Mali. Le problème est de savoir quel est le rapport entre les deux : l’intégrité du Mali est-elle menacée par le “terrorisme islamique” ?

Cela dépend bien sûr de ce que l’on appelle “terrorisme islamique”, et l’on voit ici que l’on n’est pas sorti de la confusion sémantique et politique introduite par l’administration Bush lorsqu’elle a lancé le slogan de la “guerre contre le terrorisme” après le 11-Septembre.

Sous le vocable de terrorisme islamique on met à peu près n’importe quoi : Al-Qaida bien sûr, mais aussi des partis qui sont avant tout nationalistes, comme le Hamas palestinien, des mouvements locaux voulant établir la charia, comme les talibans afghans ou l’Ansar Eddine malien, voire n’importe quelle communauté religieuse parlant de charia islamique.

L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU MALI EST MISE EN CAUSE

Or cette confusion interdit de définir une stratégie claire et de long terme, car elle ne permet pas de distinguer entre des acteurs légitimes, avec qui on peut et doit négocier, même s’ils s’opposent à l’Occident, et des terroristes dont le seul objectif est la confrontation, et qui n’ont aucune base sociale.

L’intégrité territoriale du Mali est mise en cause d’abord et avant tout par les mouvements touareg du nord du pays, qui considèrent, à tort ou à raison, ne pas être assez pris en compte par les gouvernements maliens, avant tout tenus par les Africains noirs du sud.

Il s’agit ici d’une vieille revendication de plus de trente ans, conséquence du partage colonial entre l’Afrique du Nord, tenue par des Etats avant tout arabes, et l’Afrique centrale, tenue par des Africains noirs.

Les Touareg, peu nombreux mais présents sur un territoire immense aux confins de ces deux ensembles, ont été les perdants de ce partage et se manifestent auTchad, au Mali, au Niger, voire en Algérie et en Libye depuis des décennies.

Exclus du pouvoir, ils ont trouvé dans la contrebande transfrontalière de nouvelles ressources économiques ; de tradition guerrière, ils ont profité des conflits régionaux (dont la révolution libyenne) pour trouver les moyens de s’armer ; enfin, la référence récente à l’islam permet à certains d’apparaître comme porteurs d’un message universel, au-delà de leur identité tribale, et de trouver des alliés dans les populations africaines.

Mais la question touareg relève de tensions ethno-nationales, et pas de l’islamisme. Ce problème ne peut être résolu que par une négociation politique visant à un partage plus équitable du pouvoir.

De plus, pour rétablir l’intégralité territoriale du Mali, il faudrait qu’il y ait un Etat malien central stable, solide et reconnu, ce qui n’est pas (ou plus) le cas. Le risque est qu’au lieu de rétablir un Etat pour tous, l’intervention française redonne le pouvoir à une faction, peu soucieuse de le partager, et aggrave donc les tensions ethniques.

Un second problème, qui va bien au-delà du Mali, est la radicalisation religieuse de mouvements qui sont avant tout ethnonationalistes. Les mouvements touareg étaient représentés par des groupes plutôt séculiers – comme l’est le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), à l’origine de la révolte -, mais ils se fontdoubler par des mouvements salafistes, qui sont aussi touareg, comme Ansar Eddine, qui mettent en avant la mise en oeuvre de la charia et la construction d’un émirat islamique, qui comme par hasard occupe de fait les zones revendiquées par les mouvements nationalistes.

ISLAMISATION D’UNE REVENDICATION NATIONALISTE OU RÉGIONALISTE

C’est un phénomène récurrent dans le monde musulman depuis les années 1980 : les moudjahidine afghans, suivis par les talibans, le Hamas palestinien, le Hezbollah libanais, par exemple, incarnent cette islamisation d’une revendication nationaliste ou régionaliste.

Curieusement, c’est dans les zones tribales – Afghanistan, Pakistan, Yémen, Mali – que la mutation de mouvements régionalistes en mouvements religieux salafistes est la plus forte. La revendication autonomiste ou ethnique se double d’une volonté de créer des “émirats islamiques” ; le sud de l’Afghanistan est un bon exemple d’une société tribale (les Pachtouns) qui se donne comme expression de son identité ethnique un mouvement religieux, les talibans.

Sans doute est-ce parce que seule la référence à la charia permet de dépasser les clivages tribaux, sans pour autant abolir le système tribal. C’est un phénomène ancien dans la mobilisation des tribus – que l’on pense au Mahdi soudanais des années 1880 ou à la guerre du Rif de 1920 à 1925. Mettre ces mouvements dans la case “terrorisme islamique” est absurde et dangereux.

La récente scission d’Ansar Eddine au Mali entre la tendance salafiste et celle qui se revendique d’abord de l’identité touareg (Mouvement national pour la libération de l’Azawad), scission annoncée le 24 janvier 2013, est une claire indication que ce triple niveau (charia, coalition tribale, revendication ethnico-nationale) peut serecomposer de manière variable autour d’un des trois éléments.

RIEN DE NOUVEAU DANS LES VA-ET-VIENT D’AQMI, DU MUJAO

Que vient faire Al-Qaida là-dedans ? Il n’y a rien de nouveau dans les va-et-vient d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), du Mujao ou de n’importe quel petit groupe de djihadistes internationalistes qui évoluent à leur guise dans le Sahel. Les groupes liés à Al-Qaida sont par excellence des nomades, mais qui nomadisent d’abord dans l’espace global : ils ne sont pas réellement ancrés dans les sociétés où ils opèrent et rassemblent plutôt des “déracinés” souvent d’origine étrangère et par définition très mobiles, d’autant plus qu’ils sont peu nombreux.

Le schéma est le même depuis une vingtaine d’années : Al-Qaida est composée de djihadistes internationaux et n’exprime jamais un mouvement social ou politique local. C’est ce qu’illustre la composition du groupe ayant attaqué le complexe gazier d’In Amenas en Algérie : des gens de toutes origines, de toutes races et incluant des convertis.

AQMI n’a pas d’ancrage sociologique dans le Sahel, mais s’implante grâce à son alliance avec des forces locales, en général salafistes, mais aussi avec des éléments délinquants.

Ce fut le cas en Afghanistan et au Pakistan. Al-Qaida agit essentiellement dans les périphéries du monde musulman – Bosnie, Tchétchénie, Afghanistan, Yémen, Sahel – et rarement au coeur du Moyen-Orient (à part l’épisode bref d’Abou Moussab Al-Zarkaoui en Irak).

AL-QAIDA PARASITE DES CONFLITS LOCAUX

Al-Qaida n’est pas un mouvement politique qui cherche à établir de vrais émirats islamiques locaux : son objectif, c’est avant tout l’Occident, comme le montre l’attaque contre le complexe gazier algérien, où seuls les expatriés non musulmans furent ciblés.

La stratégie d’Al-Qaida est globale et déterritorialisée : il s’agit de multiplier les confrontations, mais toujours en visant l’Occident.

En un mot, Al-Qaida parasite des conflits locaux, qui ont leur logique propre, pour les radicaliser dans un sens anti-occidental et pour attirer l’Occident dans le piège de l’intervention.

L’administration Bush n’avait pas compris cette dimension déterritorialisée d’Al-Qaida et a cherché à réduire les sanctuaires potentiels en contrôlant du territoire par le déploiement de troupes au sol (intervention en Afghanistan en 2001, sansparler de l’Irak en 2003).

Or cette stratégie est vaine : pour occuper du territoire, il faut des centaines de milliers de soldats, et, quand ils sont en place, Al-Qaida est déjà partie (comme en 2001 en Afghanistan, et ce sera le cas au Mali). En ce sens, la stratégie antiterroriste d’Obama – ne pas engager l’armée, mais utiliser les drones, le renseignement et les forces spéciales -, quelles que soient les réticences qu’on peut avoir par rapport à sa légalité ou plus encore à sa moralité, est plus efficace et moins coûteuse, car elle est adaptée à la nature d’Al-Qaida.

Si la France espère mettre fin à la sanctuarisation d’Al-Qaida au Maghreb par une occupation d’un territoire, c’est absurde : le groupe ira se reconstituer un peu plus loin.

Et si le but est la destruction de ces groupes, c’est tout aussi absurde : vu le faible nombre de combattants qu’ils comprennent (quelques centaines), vu leur recrutement international, rien de plus facile pour eux que de bouger, passer les frontières, ou revenir en jean et sans barbe à Toronto ou à Londres.

Al-Qaida est une nuisance, mais pas une menace stratégique. Pour lui ôter une grande part de sa puissance, il suffit de faire en sorte que les forces locales que le mouvement veut parasiter n’aient plus aucune bonne raison de les protéger.

C’est ce qui n’est pas arrivé en Afghanistan en 2001, quand le mollah Omar, contre l’avis de ses conseillers, a refusé d’extrader Ben Laden ; c’est ce qui est arrivé en Bosnie et en Irak, où les combattants locaux ont eux-mêmes fini parchasser les djihadistes étrangers ; c’est ce qui peut arriver au Yémen et en Syrie, c’est ce qui devrait arriver au Mali si on négocie avec les forces locales.

Mais pour cela, il ne faut pas leur coller l’étiquette “terroristes avec qui on ne discute pas”. Or rien n’a été dit à leur adresse ; on peut seulement espérer qu’en coulisses, les canaux de communication fonctionnent.

Derrière la rhétorique de la guerre contre le terrorisme, ce qu’il faut, c’est une approche politique de la situation.

Olivier Roy, directeur d’études à l’EHESS

LE MONDE | 04.02.2013 à 15h11

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23 COMMENTAIRES

  1. Exclus du pouvoir, ils ont trouvé dans la contrebande transfrontalière de nouvelles ressources économiques ; de tradition guerrière, ils ont profité des conflits régionaux (dont la révolution libyenne) pour trouver les moyens de s’armer ;(…)”
    Si je dois faire la même analyse que ce monsieur directeur d’études à l’EHESS Olivier Roy…je dirais que les jeunes de banlieues EXCLUS DU POUVOIRS ET DU MARCHE DU TRAVAIL, ils ont trouvés dans vente de stupéfiant drogues…et je pourrais expliquer toute leur défiance de la RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.

    Mon cher directeur, avec cette crise on s’est rendu compte de beaucoup de choses! Vos billets à deux balles tirés aux chevets ne sont que le reflet du fantasme que vous entretenez envers l'”l’homme bleue”!

    Avant vous monsieur le Directeur, nous avons vu des experts (aux 35h) 😛 😛 qui véhiculait leur VÉRITÉ de cette crise: l’idée des “touaregs remparts” contre AQMI a eu son temps dans vos médias notamment sur RFI; France24,… par Pierre BOILLEY, CEMAF – Centre d’étude des mondes africains, la référence française! l’éminence grise de l’AZAWAD; avant que ces mêmes touaregs ne s’acoquinent PUBLIQUEMENT “AQMI” et autre bande violente.
    De passage, je ne sais pas ce qui lui est arrivé, depuis! Est ce qu’il s’est fait excommunier? En tout cas il muet qu’une carpe depuis la chute de Toumbouctou ❗

    Monsieur le Directeur, ce que vous ignorer, de bonne foi je l’espère, c’est que l’armée dans le Nord-Mali était composée de touaregs qui ne savaient ni lire ni écrire dans AUCUNE LANGUE (il compris Amazigh) au nom de l’intégration des touaregs, au nom de la concorde civique… Rien qu’avec une adresse (postale) à Kidal on était enrôlé dans l’armée du Mali!

    Voilà tout un ensemble de faveur que ces gens ont cru comme un dû, ou pire une faiblesse de notre république.
    Si je devais expliquer le putsch du 22 mars: je dirais que les maliens étaient excedé par les privilèges qu’on accordait GRACIEUSE aux touaregs et ils ont cru à un minable capitaine qui se la jouait père noel 😥

    Monsieur le directeur, vous dites “exclus” du pouvoir?
    – alors, comment se manifestait cette exclusion du pouvoir?
    – est ce un touareg est interdit de se présenter à une élection? Aux concours de la fonction publique,…?

    Monsieur le directeur, est ce qu’un jeune de Nioro du Sahel est privilégié du pouvoir?
    – Pourquoi ce jeune “gaté” du pouvoir accepte de faire 10 ans,voire plus, en France en CLANDESTINITÉ?
    Pourquoi il n’ y a pas de foyer immigrés touaregs en France? Est ce parce que l’ambassade de France leur refuse le visa?

    Enfin, monsieur le Directeur savez vous que ces immigrés clandestins qui nettoient vos bureaux, vides vos poubelles, entretien vos égouts,…le font juste pour donner à manger aux siens, construire des écoles, les centres de santé et payent le personnel,… pour leur communauté?

  2. Très belle analyse à condition de ne pas confondre de cibles : LES CIBLES NE SONT SUREMENT PAS LES GROUPES ARMES QUI NE SONT QUE DES CRIMINELS MASQUES. A l’endroit de ceux qui veulent finir rapidement cette guerre, organiser des élections crédibles, enfin aider au développement des milieux nomades, LES REPRESENTANTS VALABLES DES COMMUNAUTES TOUAREGS SONT LES MOUVEMENTS TOUAREGS PACIFIQUES avec lesquels il faudrait assurément dialoguer ainsi que les autres communautés pour construire le pays (COREK, DIVERSES ASSOCIATIONS DE DEVELOPPEMENT TOUAREGS ET SURTOUT LES CHEFS DE FRACTION ET LEURS CONSEILLERS). LES FRANÇAIS ET LA MISMA A KIDAL, AU LIEU D’UTILISER LE MNLA COMME SOURCES DE RENSEIGNEMENT, DEVRAIENT PLUTOT SE FOCALISER SUR CES CHEFS DE FRACTIONS ET LEURS CONSEILLERS (sauf ceux qui se disent membres du MNLA bien sûr). Il est plus que dangereux d’utiliser les renseignements d’un criminel. Cette tactique de retournement du MNLA et LES NEGOCIATIONS AVEC LES BANDITS ARMES DEPUIS 1990 N’ONT SERVI QU’A JETER L’ENSEMBLE DES COMMUNAUTES DU NORD MALI SUR LA ROUTE DE L’EXIL, DE LA HONTE ET DE LA MORT. CAR LE MNLA N’A QU’UNE ET UNE SEULE TACTIQUE : SE FAIRE ENTENDRE PAR SON POUVOIR DE NUISANCE. Comme Le SADIQUE/COPLAN/MP62 OU 402. Comme Charlie Hebdo. Comme Salman Rushdie. Comme les tueurs en série. La seule différence se limite aux moyens armés ou non armés utilisés par les uns ou les autres…

  3. belle estrategi de la par du mnla .
    donc comme ça le MNLA patrouit dans une zone dit tres dangereux par les français et même avoire capture un n2 un n3
    qel mise en scene
    je voudrais savoire combien de combatant du MNLA son entre a kidal avec ses complice ?
    ses a savoire sil ya encor des narcoassasin dans les ifhoras
    dite au français de se rendre ils ne trouverons que leur otage ,aller vite avand quil leur manque de l’eau .
    et sîl vous plait mes cher
    ne venez pas nous demande ou son passe les
    la coalition narcoassasin.
    mes cher
    pour qoi qestionne un nemero 3 sur les sort des otage et pourtant vous aviez le numero2 qui se ballade en toute liberte?
    alles y vite sinon ne venez pas accuse quil son mort de soif.
    e apret faite nous croire qil ya une tunel souteraine entre une grote a kidal et une sorti dans la grotte de tarabora mise a point par benlabush ,et que ses par lâ qil se sont enfuite.
    comme on voit sur les chaine français
    AQMI =islamist
    MUJAO =islamist
    ANÇARDINE=islamist
    MNLA =Touareg
    MIA = Touareg
    pour nous dire qun
    touareg ne peut être islamiste

  4. Bravo! Une très belle et objective de ce qui se passe actuellement au Mali: toutes mes félicitations; c’est ça du journalisme analytique.

  5. pas mal comme analyse j’ajoute seulement que le problème du Mali c’est les politiciens Malien qui ne pensent qu’à eux, et ces idiot du MNLA qui savent bien que le Mali a fait 10 fois mieux pour les Touareg que toute les autre ethnies du Mali. Le citoyen Malien de nature est bon, c’est au Mali que l’on peu voir un musulman Malien se marier avec une chrétienne Malienne, des musulmans vont à l’église pour les obsèques des chrétiens, le Mali est comme une grande famille. Merci

  6. Coco envois le lien ou je m’enprend a’ un journaliste malien; tu racontes n’importe quoi, car les deux liens que tu a envoye’ ne menent nulle part et il y’a aucune de mes reactions dessus. Don arrete de mentir.

    • http://www.maliweb.net/news/la-situation-politique-et-securitaire-au-nord/2013/02/02/article,124284.html
      MoptiA Opti
      31 commentaires
      2 fév 2013 – 19:22
      Cette article est nulle a chier; en outre, il n’a rien a’ voir avec son titre. Parfois je me demande dans quelles ecoles de journalismes ont ete’ forme’s
      certains journalistes maliens.
      Répondre
      LaBamakoise
      338 commentaires
      2 fév 2013 – 19:57
      @MoptiA Opti:
      Cette analyse est proposée par un philosophe, pas par un journaliste. Vous feriez mieux de nous dire quelles sont les parties qui vous choquent….. ….

      DESOLE , AUTANT POUR MOI ….MoptiA Opti et Mopti Opti …j’ai confondu ….tiens , vous avez le même score au compteur … 😉 😉 😉 😉 😉 VOUS ETES PARENTS ? 😉 😉 😉 😉 😉 😉

      • Mopti Opti …….
        Il faut essayer de comprendre ,au passage , ce que pensent les Français de certaines réactions Maliennes actuellement ….
        Moi je suis Français . Je n’ai dans les bottes que dix ans de Mali , je ne connais pas tout , je ne prétends pas tout connaitre …sauf sur le royaume de la délinquance financière , ou là ….maintenant ,je pourrais tenir une chaire …. 😉 😉 😉 😉 😉
        …On a vu , Français , depuis des années , la République du Mali s’enfoncer …vu ,vécu ….. Quand moi je lis un MoptiA Opti s’en prendre à un Tavarès ….çà me fiche les boules …La France est revenue preter main forte au Mali , l’aider .
        Tavares , de mon sens , meme s’il n’a pas tout juste dans son analyse …globalement il n’a pas tord . C’est ce que je retiens .
        Quand je lis cette fois Mopti Opti qui s’en prend à”Monseieur le pseudo-journaliste” …là …je dis …..Ca va finir par déborder … 😉 😉 😉 ce coup ci , le meme , nous refait son coup … 😉

      • Hi coco; effectiviment c’est ma reaction, mais je ne deborde pas. Je ne comprenais pas ou’ il voulait en venir et en outre, je pensais qu’il critiquait implicitement la France d’etre venue sauver le mali. Le mali a vecu dix mois d’enfer, donc, la France a tres bien fait de faire sortir le mali de l’enfer et le mali lui sera reconnaissant toute sa vie. Il fallait vivre a tombouctou, kidal ou Gao pour comprendre de quoi je parle. Je ne nie pas que la corruption et l’incompetence et l’amateurisme ont atteind un niveau eleve’ au mali et je le denonce toujours sans crainte. Par contre, je trouve que tu es succeptible et tu t’emportes pour peu de chose.

        • 😆 😆 😆 Allez …”YA RIEN” ! … moi quand je gueule sur Chahanna Takiou .( Mali )… je le fais “grave” ….. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 Mais je sais pourquoi , et lui aussi …. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  7. Manndofane; je m’excuse; en effet, en lisant
    d’abord le titre “Vaine stratégie française au Mali” je n’ai plus eu envie de lire l’article, car je suis immediatement entre’ dans une colere noire; et avec raison; en effet, j’ai mon cousin qui s’est fait couper la main par ces terrorsites djadistes. Donc tout tritre que je suspecte “faire la belle” aux terroristes d’Iyag ghali, me met dans une colere noire. Je ne suis pas aveugle’ par la haine; bien au contraire.

  8. Il ya beacoup de vrai dans ce que vous dites Mr. Roy, mais il faut aussi que “ces forces locales” aient l’humilite de reconnaitre leurs erreurs. Dans le cas du Mali, ce sont ces forces locales qui, sachant qu’elles ne pourraient venir a elles seules a bout de l’armee malienne, sont parties chercher “les terroristes” dans les grottes du massif des Igforas.
    En Afghanistan, Irak ou Bosnie, ces “forces locales” n’ont pas commi d’atrocites (meurtres, viols, vols, pillages erc…) sur les autres groupes ethniques.
    On comprend qu’aujourd’hui la France a besoin des populations locales pour retrouver les otages, mais, Hollande FERAIT LA MEME ERREUR QUE SARKOZY (un idiot francais de la trempe de Bush)en se confiant au mnla, contre qui la population touareg nourrit d’ailleurs des progfond ressentiments pour l’avoir mis dans une position inconfortable vis a vis des autres communautes.

    • T.Sankara, je n’ose pas croire que ce Roy soit aussi bête pour croire que les ”forces locales” sont le MNLA, MIA ou ANESARDINE. Comme dit Thiam, depuis quand le problème devient la solution? La solution, ce sont les chefs de fraction et leurs conseillers, les associations pacifiques telles que le COREK, le COREN, etc.

  9. Monseieur le pseudo-journaliste, Au lieu d’ecrire un torchon dans un francais limite, Tu devrais plus tot remercier la France de vous etre sorti de la merde, car sans la France, les terroristes allaient etre sur bamako depuis depuis, et Iyag ghali allait etre emir avec adjoint moktar benmoktar. Oui, l’integrite’ du mali etait mise en cause, et c’est claire. Il faut remercier la France toute votre vie, Au lieu d’ecrire un torchon dans un francais limite. Tu vois bien que les 2/3 du Mali etaient occupe’ par les terroristes et tu oses te demender si l’integrite’ du mali etait mise en cause; tu es vraiment con et pathetique a’ la fois.

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