– La population campe sur ses positions et rejette une mise sous tutelle de la ville
Des banderoles et pancartes agitées devant les visiteurs exprimaient les sentiments qui animent ces habitants qui disent ne pas se reconnaitre dans l’accord signé, le vendredi 5 juin, à Alger, prévoyant la mise sous tutelle onusienne de la ville. Malgré l’envoi d’une délégation de la MINUSMA, la population reste toujours figée sur ses positions.
Les jours se suivent et se ressemblent à Ménaka depuis la signature de l’arrangement sécuritaire. Les manifestations, qui ont démarré dimanche 7 juin et qui se sont poursuivies lundi, ont gagné en intensité hier mardi avec la mobilisation de l’ensemble des organisations de la société civile et des notabilités du cercle. Les manifestants ont, à nouveau, dénoncé le caractère ” partial ” de cet accord et insisté sur le maintien des forces patriotiques dans la ville.
Le président de la coalition pour la paix et la réconciliation à Ménaka, Bady Mahmoud, l’un des promoteurs des manifestations de ces derniers jours a pour sa part relevé que ” rien ne garantit qu’après le départ de la plateforme de Ménaka, le MNLA ne retournera pas dans la ville.
Pendant presque un an, nous avons souffert des exactions des groupes armés venus de Kidal sans que la MINUSMA nous vienne en aide. Et c’est à cette force onusienne que cet accord confère notre sécurité. Nous ne sommes pas d’accord “.
Notre interlocuteur enfonce le clou et propose qu’en lieu et place de la MINUSMA ” ce soit l’armée malienne qui assure la sécurité des populations et de leurs biens puisqu’avant tout, c’est son rôle régalien“.
La délégation de la mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a proposé une rencontre avec la société civile composée de plusieurs associations notamment le CNJ, la CAFO, etc. Cette rencontre a été élargie aux notabilités et chefferies traditionnelles de la ville. Selon le président de la coalition pour la paix et la réconciliation ” la délégation a recensé nos doléances et estimé qu’il est important de recueillir l’avis de la population pour éviter toute crispation de la situation sur le terrain “.
Joint par nos soins un membre de la plateforme de retour d’Alger où il participait à la série de consultation, a indiqué ne pas se reconnaitre dans cet arrangement sécuritaire. Il affirme que c’est la population de Ménaka qui a demandé aux forces patriotiques de la défendre et exhorté les casques bleus à quitter la ville puisqu’elle a été incapable d’assurer la sécurité de cette même population.
En outre, il demande que les recommandations de la médiation s’appliquent aux autres localités du pays. Pour lui, la plateforme ne signera pas ce document tant que ses amendements ne seront pas pris en compte.
Abdoulaye DIARRA
Opportunistes
POPULATION DE MENAKA C’EST UN COMPLOT POURQUE MNLA PUISSE REPPRENDRE VOTRE VILLE DONC REFUSER
Ibk Traitre lache
Quelle pagaille de monstre dans une si grande mission . Tantôt c’est la Médiation , tantôt c’est la MINUSMA . Décidément on ne sait plus à qui est dévolu la mission de la médiation . En terme clair nous avons en face , deux médiateurs .
Quand des forces armées deviennent des médiateurs , on se croit vivre dans un conte de fée .
Ibk Traitre lache
Tenez-vous bon car vous ne pouvez pas sur IBK qui vient le 5 Juin à Alger la dislocation du Mali…
Ibk Traitre lache
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