Un Rwandais a la tète du MINUSMA : Le Mali entre génocide et partition

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Le dossier Kidal se politise et s’internationalise de jour en jour, au détriment et avec la caution de l’Etat du Mali. La nomination du Général rwandais, Jean Bosco Kazura, comme commandant de la Munisma (Mission des Nations-Unies pour la stabilisation du Mali) au grand dam du général tchadien, pour piloter l’opération onusienne au Mali, a tout l’air d’un complot ourdi contre le peuple malien. Les profils des personnes choisies pour résoudre la crise malienne nous rappellent de très mauvais souvenirs. A commencer par le capitaine Blaise et le colonel Bassolé qui ont réussi la division du Soudan avec leur médiation.

 

 

 

 Cela augure d’une partition programmée du pays en deux états, avec comme seule alternative contraire, la guerre civile; chose qui n’est souhaitable par aucun malien. Le MNLA est instrumentalisé à cette fin par Paris, avec la complicité passive de l’Etat   impopulaire du Mali. En réalité, au Mali, il n y’a pas de problème entre les populations;  ni ethnique, ni religieuse, encore moins territorial. S’il en existera demain, c’est parce que cela a été voulu et créé de toutes pièces par la communauté internationale qui est entrain d’utiliser à fond la carte du MNLA pour des raisons encore inavouées. C’est pourquoi le peuple malien ne se retrouve plus dans cette crise dans cette crise; surtout  depuis le début des fameuses négociations de Ouagadougou (un pays voisin qui a toujours eu des contentieux historiques et territoriaux avec le Mali). Pourtant ceux qui se  réclament de l’Azawad ont toujours vécu sur leurs terroirs du nord et continuent d’y vivre en parfaite intelligence avec toutes les communautés du Mali. Mais ce complot fabriqué de toute pièce en France et transporté à Kidal, avec la complicité de l’Etat malien et les bandits surdoués du MNLA risque d’avoir des conséquences lourdes dans les jours à venir. Pour cause, la France pays de la métropole, manœuvre dangereusement  au Mali pour parvenir à ses fins. L’imposition du boucher rwandais, le général Jean Bosco Kazura, récemment  commandant adjoint de la Mission de l’Union africaine au Darfour, dont le seul mérite aura été la division du grand Soudan en deux Etats. Ironie du sort, les habitants du Soudan du Sud qui ont réclamé la partition de leur pays, continuent à s’échiner derrière l’occident pour disposer ne serait-ce que d’un semblant d’Etat; oubliant que seul le contrôle du pétrole de cette zone intéressait ses souteneurs occasionnels qui  les ont laissés aujourd’hui à leur triste sort. Autres mérites de ce ‘’valeureux’’ officier africain, sa participation active sous la coupe et l’encadrement de la France, à la rébellion rwandaise,  au génocide des Tutsi Rwandais en 1994  et l’installation de l’actuel président Paul Kagamé au pouvoir, la même année. La curiosité de cette nomination réside dans le fait que le président Kagamé qui a été porté à la tête du Rwanda par la France, refuse aujourd’hui de prononcer un seul mot de français; le  Rwanda étant devenu subitement un pays anglophone et ne perd aucune occasion pour défier son ancien colonisateur. Doit-on se consoler de cette froideur dans les relations franco-rwandaise ou bien doit-on éprouver la crainte d’une stratégie pour brouiller les cartes ? Pourtant le travail du commandement tchadien et la qualité de ses soldats étaient salués par tous. Le Tchad ne paye-t-il pas ainsi son manque d’adhésion à la manière dont le cas Kidal est géré par la France ? Alors que  l’armée tchadienne a subi de lourdes pertes (38 morts) et connu prés d’une centaine de blessés  lors de la reconquête du Nord du Mali. Question : qui peut mieux ou qui peut mieux défendre l’intégrité territoriale du Mali plus que les tchadiens ? Pas un seul militaire rwandais au Mali jusqu’aujourd’hui ! Cela sent vraiment mauvais pour le Mali. Mais qui vivra verra ! 

 

Aliou Badara Diarra

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