Dans son intervention, le président de l’amicale, le Sergent Mamadou Kanté, a précisé que lorsqu’un fonctionnaire de police est en déplacement dans le cadre de ses missions, soit il est en mission, soit il est en renfort. Et de poursuivre que les 30 éléments du Groupement mobile de sécurité (GMS) mobilisés pour le service de maintien d’ordre lors de la visite de l’ancien premier ministre, Moussa Mara à Kidal, ne sont pris en compte dans aucun de ses deux statuts. Par conséquent, ils n’ont reçu aucune rémunération par rapport à ce déploiement encore moins pendant la période où ils étaient retenus en otage par les forces obscurantistes.
À ses dires, après leur libération, les ex-otages ont été reçus par la Sécurité d’État (SE) pour des besoins d’enquête. Ensuite, l’amicale a adressé une lettre à l’Association amalienne des droits de l’homme (AMDH), la Commission de défense de l’Assemblée nationale, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et le Médiateur de la République afin d’échanger avectoutes ces structures sur les circonstances de leur déploiement sans succès.
Un an après les évènements tragiques du 21 mai 2014, l’amicale des ex-otages rappel, aux plus hautes autorités que ses membres attendent toujoursd’être fixés sur leur sort. “ Sur les 30 éléments déployés, le bilan est d’un mort, un porté disparu, six victimes de traumatisme et certains commencent à manifester des troubles du comportement “, a-t-il ajouté.
Journée de prière et bénédiction à l’endroit des camarades tombés à Kidal
Afin de commémorer le premier anniversaire de ces affrontements meurtriers dans la capitale de l’Adrar des Ifogas, le syndicat national de la police (SYNAPOL) a organisé, le vendredi 22 mai, à la mosquée du GMS, une journée de prière et de bénédiction à l’endroit de toutes les victimes civiles et militaires tombées suite à la visite de Moussa Mara.
Selon le secrétaire général par intérim, Abdourahamane Alassane, c’est un honneur pour son syndicat de recevoir l’ancien premier ministre, Moussa Mara lors de cette journée de prière. Malgré sa démilitarisation, la police n’a jamais manqué le rendez-vous de la restauration de l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national. Le syndicat a organisé cette cérémonie pour rendre un hommage et prier pour le repos éternel des fonctionnaires de police ayant perdu la vie lors de ces évènements.
À sa suite, le secrétaire général de la cellule syndicalede de la Compagnie de la circulation routière (CCR), Aboubacar Keïta, a précisé qu’en tant que syndicaliste, c’est un devoir de rendre un hommage aux éléments du GMS tombés sous les balles des terroristes du MNLA, du HCUA et du MAA.Un devoir de reconnaissance, a-t-il précisé.
Boubacar PAITAO
Amicale des quoiiiiiiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et les militaires, et femmes violees, et bras coupes.
Je serai ministre (sinistre) et vous me sentirez, bande de profiteurs.
Un article sans intérêt. Au lieu que le GMS courrent derrière les enfants à Bamako, il fallait qu’il goûte à l’elexir d’un combat militaire. Paix à l’âme de ceux qui sont tombés et merci à tous ceu qui avaient été faits prisonniers. Il fallait que le devoir patriotique interpelle. Leur place était bien à Kidal ce jour au lieu de faire allegeance aux bidasses de Kati dans leur coup d’Etat. Après eux, beaucoup de soldats, gardes et gendarmes sont encore au front et certains ont laissé leur vie. Eux ils ont fait comme “la mort du loup” de Alfred de Vigny.
VIVE LA REPUBLIQUE
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