Le mercredi 9 janvier dernier, les femmes et jeunes de Kati ont marché pour réclamer la tenue des concertations nationales sans délai et le départ du professeur Dioncounda Traoré du pouvoir.
En fait, selon nos informations, la dame qui est à la base de la mobilisation de la marche s’est bien frotté les mains. Elle aurait reçu 5 millions de nos francs des mains des commanditaires de la marche. De même, certains jeunes ont reçu des pécules. Les mêmes sources affirment que plusieurs motos «Djakarta» ont été payées et distribuées aux jeunes garçons et filles de Kati pour qu’ils s’investissent à faire le plein lors des manifestations intempestives.
Comment peut-on comprendre qu’au moment où le pays est en crise financier, politique et sécuritaire, certains individus (apatrides) se permettent de financer des marches, des meetings ou autres manifestations contre les institutions républicaines ? D’où sortent-ils tout cet argent ?
En clair, des jeunes ayant compris et qui ont un peu de dignité, se sont rassemblés pour véhiculer le message dans les quartiers de la ville de Kati à savoir dénoncer et réprimer tous ceux qui vont désormais sortir pour ces manifestations fantoches : car trop c’est trop ! Pendant que le pays est en guerre, rien ne doit prendre le dessus sur l’intérêt supérieur de la nation. Ceux qui comptent semer du trouble en cette période difficile, méritent des sanctions exemplaires de la part des autorités.
Dado Camara