''Trop, c'est trop'', a dit ATT : Quoi, après ?

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Même si elle survient un peu sur le tard pour ceux qui ont jusque-là manifesté une certaine réserve par rapport à la gestion de la crise de Kidal par les plus hautes autorités, la fermeté manifestée hier dimanche à Kéniéba par ATT a été accueillie avec beaucoup de satisfaction dans  l’opinion en général. Sans être va- t’en guerre, le discours est venu mettre un holà! à une logomachie brodée sur la paix qui a montré ses limites.

Pas que les efforts déployés par le soldat de la paix et de l’humanitaire ont été vains, car aucun sacrifice n’est de trop tant qu’il s’agit d’éviter la barbarie, mais la population s’est longtemps convaincue qu’il y a lieu de changer de fusil d’épaule.Selon ATT, on ne peut pas continuer à compter nos morts. A l’en croire, rien ne justifie cette attaque sur la zone de Nampala. Aussi,  ATT déclare ne pas comprendre les motivations réelles d’Ibrahim Ag Bahanga et sa bande armée.  L’Etat,  dira -t-il, est en train de tout mettre en œuvre  pour respecter ses engagements. La poursuite de la mise en œuvre du  PDRK n’attend qu’un minimum de sécurité.

 Reste à savoir à présent comment ATT va-t-il s’y prendre pour continuer d’être en phase avec ses concitoyens : traquer les hors – la loi jusque dans leurs derniers retranchements en recourant si possible au droit de suite ? Infliger et mettre en application des sanctions exemplaires ? Le temps est plus que jamais aux actes concrets. Et ce discours incite à l’optimisme. Combattre le banditisme, faire cesser les troubles à l’ordre public, et régner la sécurité, protéger les citoyens et leurs biens partout sur le territoire national sont des exigences républicaines ! Ce n’est pas faire la guerre !

Chiaka DOUMBIA

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