Le troisième round des pourparlers s’est ouvert hier, 20 novembre 2014, dans la capitale algérienne. Ainsi les différentes parties prenantes doivent plancher sur le document de synthèse de la médiation en vue d’aboutir à un préaccord. Un document de synthèse qui est fortement décrié par une importante frange de la société civile et des partis politiques maliens qui y décèlent les prémices d’une confédération qui ne dit pas son nom.
A l’image du parti de l’ex premier ministre Soumana Sako, la CNAS Faso Hèrè, ils sont nombreux les partis politiques, Fare anka Wili, l’URD…, à dire Non au document de synthèse de la médiation internationale. Selon Soumana Sako le document de synthèse de la médiation internationale propose en réalité un système confédéral (donc pire que le fédéralisme). En outre, l’ex premier ministre, connu pour son franc-parler, dénonce « l’amateurisme de la délégation du Gouvernement qui, par naïveté et par souci mal inspiré de paraître aux yeux des médiateurs comme étant prête à conclure, a soumis ses commentaires immédiatement et sur place sans prendre le soin de consulter le Peuple malien ». Pour Tiebilé Dramé, président du Parena, c’est le reflet des rapports de force, après la visite aux conséquences désastreuses de Moussa Mara à Kidal en mai dernier. Au sillage des partis politiques, des associations de la société rejettent aussi le document. C’est le cas de plus d’une quarantaine de d’associations et d’organisations de la société civile, regroupées au sein du collectif dénommée Mali te Tila. Le collectif, lors d’une rencontre au Carrefour des jeunes le samedi 15 novembre 2014, souligne que le document est fondé sur une tentative de réécriture de l’histoire du Mali car il reconnaît aux régions le droit d’adopter la dénomination officielle de leur choix, ce qui sous-entend leur possibilité de choisir leur drapeau, leur hymne national et leur devise.
Pour nombre de patriotes, cette prise de position a le mérite d’être en phase avec le sentiment général qui anime le peuple malien, à savoir celui du refus de toute initiative visant la « partition » du Mali, sous quelque forme que ce soit. On croit savoir qu’à ce stade, toute équivoque est levée au sujet de la mission attendue du ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaines et de la Coopération Internationale, chef de la délégation gouvernementale aux négociations d’Alger. Il ne s’agit plus, s’il faut s’en tenir à la dynamique qui s’est dégagée au Mali, de polémiquer autour de la conclusion d’un dialogue de sourds qui a causé beaucoup de torts au Mali et aux maliens.
Un devoir de résistance incombe, donc, au gouvernement malien, qui est appelé à conclure un accord pour le retour d’une paix durable au Nord du pays. Une quelconque attitude de faiblesse de la part des défenseurs des intérêts du peuple malien dans la capitale algérienne serait interprétée comme une trahison. Car, jusque-là, le commun des Maliens n’arrive pas à comprendre le soutien, par la communauté internationale, d’une démarche qui s’apparente à la légitimation de « l’éclatement du Mali » sévèrement condamnée par les différentes résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Madiassa Kaba Diakité
That takes us up to the next level. Great potgnis.
Les mediateurs sont tenus d’apprecier les positions et demandes des groupes armes et rebelles a la lumiere des resolutions du Conseil de Securite et des conclusions des pourparlers de Ouagadougou.La delegation du Gouvernement du Mali n’a pas recu mandat d’arriver a une solution consensuelle en bafouant les fondements de l’Etat Malien.Ils est tout a fait ridicule de presenter des propositions aussi insolilites et de venir exercer des pressions pour une solution rapide.Malgre la position inopportune et agacente de certains mediateurs, ces rebelles qui ont pactise tout le long de la crise avec les groupes jihadistes et terroristes, seront traites comme terroristes par toutes personne douee d’une rationalite politique.Comme au Nigeria et Cameroun,quels que soient les semblants de succes momentane sur le terrain,ils seront defaits et effaces de la scene politique du Mali.Une rebellion qui ne represente rien,qui a pille les armements d’un pays detruit pour attaquer le Mali,qui a fait appel a des terroristes d’un autre continent pour venir massacrer des sedentaires innocents et ses propres freres qui rejettent leur ” folie”,qui pietine les regles les plus elementaires de la guerre par son barbarisme,sa haine raciale ,ne fera pas courber l’echine d’un pays dont l’origine date de plus de 2 mille ans.Nous trouverons l’aide necessaire pour triompher et ceux qui assisteront ces rebelles ne feront que perpetuer la souffrance de populations respectueuses des etrangers,et pretes a toute ouverture aux courants culturels profondement humaines.
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