La Minusma doit davantage affirmer son “impartialité”, tout au moins, sur le terrain. Elle le doit pour surtout rétablir la confiance des populations, nécessaire à l’accomplissement effectif de sa mission. Sinon, nul ne saurait prédire ce qui pourrait advenir si la frustration, les sentiments d’injustice et de traitement se multipliaient au-delà du seuil supportable.
En effet, venues sous le couvert de la libération, de la stabilisation, de l’intégrité et de la consolidation de l’unité nationale au Mali, les forces internationales en général et celles de la Mission intégrée multidimensionnelle des Nations unies pour la stabilisation au Mali, en particulier, apparaissent de plus en plus aux yeux de l’opinion publique comme ayant pris fait et cause pour l’une des parties, notamment les ennemis du retour à la paix et de la stabilité.
Cette attitude se manifeste à travers plusieurs de leurs comportements vis-à-vis des terroristes et leurs acolytes identifiés et connus de tous. Ce sont eux qui sèment depuis toujours la désolation au sein de la population civile et des troupes des Nations unies, à travers des attaques et autres attentats barbares et toujours sanglants avec des lots de victimes (morts et blessés).
Etalant donc son incapacité à relever les défis d’une mission à elles confiée par les Nations unies à travers les différentes résolutions sur la crise malienne, elles se sentent dans l’obligation de caresser les partisans et acteurs de cette violence inouïe et injustifiée dans le sens des poils.
D’où, cette dernière idée, à la limite saugrenue, de signer “un accord” portant sur une zone tampon sur le territoire national sans en aviser (ne serait-ce que ça) les autorités étatiques. Quelle outrecuidance de la part d’une force disposant le mandat de la Minusma?
Une telle monstruosité pouvait-elle laisser indifférentes des populations encore traumatisées par les barbaries d’envahisseurs terroristes venus et installés confortablement chez-elles avec la complicité avérée ou supposée d’au moins une partie de cette même communauté internationale ?
Discrédit
Aujourd’hui, il apparait de plus en plus évident que dans l’opinion publique malienne ils sont en hausse constante la proportion de citoyens qui croient de moins en moins à la possibilité d’une solution négociée à la crise. Tant la situation se détériore dangereusement un peu partout sur l’ensemble du territoire.
Au regard du cantonnement et du confinement qui frappent de fait les forces de défense et de sécurité (FAMa) dans cette vaste partie du territoire, le risque est grand de voir se multiplier les mouvements et autres groupes d’auto-défense pour répondre aux besoins de sécurisation des populations.
Au lieu d’être une solution à la crise, une telle réaction des populations face à l’absence des forces armées nationales va forcément aggraver la situation, car nul ne saurait évaluer avec exactitude les risques que cela engendrera. Cependant, ce serait la pire manifestation de l’échec de la Minusma dans sa mission de stabilisation et de protection des populations civiles sur l’ensemble du territoire national.
La Minusma a, semble-t-il, fini enfin de compte par retirer le projet “d’accord” controversé. C’est bien. Mais le mal n’est-il pas déjà fait? Elle aurait dû auparavant mesurer toutes les conséquences possibles d’un tel couac.
Maintenant qu’il est établi, de sources hospitalières, qu’elle (la Minusma) a tiré à balles réelles sur des manifestants pacifiques faisant des morts et des dizaines de blessés, alors qu’elle venait juste de détaler devant des bandits en armes il y a juste quelques jours, elle se discrédite aux yeux d’une bonne partie de l’opinion. Les uns et les autres y allant avec tous les commentaires et appréciations possibles.
Quoiqu’il en soit le peuple malien doit se réveiller en prenant en main le destin (l’avenir) de son pays et de sa nation. C’est une illusion, un leurre que de croire que d’autres le feront “gentiment” en ses lieu et place.
A Gao, Bamako, Zégoua, Tinzawaten, Diboli et partout ailleurs, hauts-les-cœurs donc pour la patrie en grand danger de dislocation!
B . Sidibé
Sortie de crise :
La délégation de la société civile malienne reçue hier à Paris |
Annick Girardin, secrétaire d’État chargée du développement et de la Francophonie, a reçu hier mercredi une délégation de la société civile du Mali composée de représentants religieux, syndicaux, politiques et du tissu associatif. Cette délégation était dirigée par Chérif Ousmane Madani Haïdara, coordinateur du groupement des leaders spirituels musulmans du Mali.
Mme Girardin a eu un échange approfondi avec ses interlocuteurs sur la situation qui prévaut au Mali. Elle a rappelé le soutien de la France aux négociations inter maliennes d’Alger, qui vont reprendre prochainement. Cet entretien a permis à la secrétaire d’État de souligner l’importance du rôle de la société civile, y compris les autorités religieuses, pour promouvoir le vivre-ensemble.
Source: France Diplomatie
TOUT LA CRISE DU NORD DU MALI C’EST L’ALGERIE AVEC SES PROBLEMES D’ISLAMISTES.
L’ALGERIE EST UN ETAT VOYOU
ELLE VEUT DISSIPER SES PROPRES PROBLEMES EN CREANT DE TOUTES PIECES LES REBELLIONS AU NORD DU MALI.
SON PROBLEME DE LEADERSHIP AVEC LE MAROC EST LA POUR TEMOIGNER QUE L’ALGERIE EST UN PAYS BANDIT ELLE A CREE DE TOUTES PIECES LE PROBLEME DU SAHARA OCCIDENTAL.
AUJOURD’HUI ON DEMANDE A L’ONU D’INTERVENIR MILITAIRE EN LIBYE POUR COUPER LA RETRAITE DES REBELLES DU NORD MALI L’ALGERIE PROPOSE LE DIALOGUE POLITIQUE INTER LIBYENS .
SI LES PAYS TELS QUE LE MALI LE NIGER LE TCHAD LE BURKINA LE NIGERIA ET LA MAURITANIE RISQUENT DE CONNAITRENT DE SERIEUX CRISES INTERMES QUI VONT SE PROPAGER A TOUTE L’AFRIQUE.
IL FAUT SE MEFIER DE L’ALGERIE ET DE SES DIRIGEANTS ACTUELS
Etre une force d’interposition est très casse gueule … A Kidal on aurait voulu que les forces françaises et MINUSMA tirent sur les rebelles , mais ceux ci n’avaient pas de casquettes disant qu’ils étaient rebelles ..Et que ses rebelles étaient parfois maliens !!!
A Tanbakort la Minusma avait d’un côté des forces loyalistes et de l’autre côté les groupes rebelles…Que faire dans ces cas là ? …Mettre en place un cessez le feu c’était pas idiot..
Il ne faut pas oublier qu’une force de l’ONU ne peut tirer dans le tas
Et en plus il y a à Alger des discussions
Même l’armée malienne solide aurait peut-être des problèmes dans ce cas , car en tirant sur les rebelles elle aurait tiré sur des maliens !!! Radicalisant et fédérant peut-être tous les
mouvements armés du Nord et d’ailleurs
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