La mise en place des autorités intérimaires dans les régions de Tombouctou et Taoudéni va de report en report. Le calendrier initial qui a servi de base à l’installation des membres des autorités intérimaires à Kidal, Ménaka et Gao n’a pas pu être respecté pour des raisons de forte divergence. Le week-end dernier a été très tendu dans la cité mystérieuse. Les paisibles populations étaient l’otage d’un groupuscule d’hommes armés qui se battent pour satisfaire leurs intérêts strictement personnels, loin des aspirations profondes de la grande majorité. Des positions des Fama à l’entrée de la ville ont été occupées par les groupes armés. La Minusma a même dénoncé une violation du cessez-le-feu.
Dans un premier temps, c’était les hommes du Congrès pour la Justice dans l’Azawad (CJA), un groupe dissident de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui se sont opposés à l’installation des autorités intérimaires. Sous la direction d’un certain Colonel Abass, une dizaine de véhicules armés encercle Tombouctou pour empêcher la délégation gouvernementale d’effectuer le déplacement. Le CJA met en marche sa machine de communication et de propagande en distillant sur les ondes internationales, les sites internet et les réseaux sociaux qu’il conteste la légitimité des personnes nommées par le gouvernement de la République du Mali. Des nominations entérinées par les groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Pour ne pas laisser le CJA ravir la vedette, la CMA et la Plateforme se rebiffent. Un revirement stratégique. Car le 2 mars, la veille de la date initiale pour l’installation des autorités de Tombouctou et Taoudéni, les combattants de ces camps avaient paradé en ville en mettant en garde tous ceux qui s’opposeraient à la cérémonie d’intronisation. A la manœuvre, il y a les combattants du Mouvement Arabe de l’Azawad MAA-CMA et le MAA-Plateforme sous la direction de Dina Ould Daya, un commerçant originaire de Ber et Taher Ould Alhadji, ancien maire de la commune de Salam. Ils cherchent tous à devenir président intérimaire de l’assemblée régionale de Taoudénit.
« Un consensus a été trouvé pour l’installation des autorités intérimaires dans les régions de Kidal, Ménaka et Gao. S’agissant des régions de Tombouctou et de Taoudéni, il n’y a pas encore eu de compromis et les discussions continuent pour aboutir à un choix consensuel pour nous permettre de rendre effective cette étape importante du processus de mise en œuvre de l’Accord », a déclaré, le 6 mars, la CMA dans un communiqué de presse signé par Ilad Ag Mohamed. Une véritable aberration qui contredit ouvertement le communiqué du 24 février 2017 du Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Si on n’y prend garde, la bataille autour de l’installation des autorités intérimaires risque de tourner à des affrontements intercommunautaires. Actuellement, ce sont des hommes armés appartenant à des communautés qui se battent pour un partage de gâteau. Ils mettent en danger la vie des populations. Et pourtant ils disent défendre ces mêmes populations. Ce qui n’est que la poudre aux yeux. Ce sont des barons de la drogue qui se battent pour la défense de leurs intérêts égoïstes en terrorisant les populations par les bruits des armes.
- A quoi sert de gaspiller tant d’énergies pour des autorités qui ne dureront que trois ou quatre mois ?
- qui se battent actuellement n’animeront-ils pas le foyer d’insécurité pour durer à la tête des assemblées régionales afin d’empêcher l’arrivée des autorités légitimes ?
Chaka Doumbia
les momos terroristes et marchands de drogues, l’ essentiel pour un arabisant c’ est vivre bien ds ce monde , tt moyen bon hahahaha les mohmetants hypocrites 🙂
comrade you all fear robbing drug dealers with riches. do not make me laugh! Instead drug dealers rob you all in every way. When will you all stop being niggers or abeed plus become Buntu again. Buntu have courage to match their intelligence plus ability. Very much sincere, Henry Author Price Jr. aka
Obediah Buntu Il-Khan aka Kankan.
C’est, assurément, la bataille finale de conquête du contrôle politique de l’Assahra-Affala-Issaber (les régions de Taoudéni et de Tomkouctou) par les “enfants terribles maures de ATT” au détriment des composantes ethniques majoritaires Bellas-Sonraï-Touareg kel Antesser- Chérifen-Imouchagh, une guerre larvée démarrée en 2009, qui est en cours.
En effet, les protagonistes instrumentalisent la composition des autorités intérimaires qui préfigurent le contrôle des Conseils régionaux de ces zones dans lesquelles les gens sont hyper politisés et hyper antagonistes en termes de droits de préséance en contrôle territorial des espaces.
Comme le dit bien le journaliste, “à la manœuvre, il y a les combattants du Mouvement Arabe de l’Azawad MAA-CMA et le MAA-Plateforme sous la direction de Dina Ould Daya, un commerçant narcotrafic maure barabiche, maire de Ber par effraction de magouille politicienne de la gouvernance ATT depuis 2009, et Taher Ould Alhadji, ancien maire de la commune de Salam. Il va sans dire que ces deux capos maures cherchent tous à devenir président intérimaire de l’assemblée régionale, respectivement de Taoudéni et de Tombouctou.
Il faut savoir les 3 morts lors de la prise des cheek-point par le MAA (1 maure du MAA et 2 citadins) sont dues à la défense aérienne de Barkhane qui a couvert le repli tactique-débandade des soldats Famas et que le CJA, auquel la presse fait des couvertures médiatiques du genre “tresser des lauriers”, comme quoi il a assiégé la ville de Tombouctou, n’est que l’épouvantail-bagabaga dans cette affaire dans laquelle ceux qui manipulent le CJA en haut lieu, à Bamako, estiment, à juste raison selon moi, que cette présence physique symbolique des “enfants paisibles dans l’âme” de la tribu kel Antesser et Chérifen de Goundam, armés, armés à cette occasion, permettra aux touaregs de Goundam de participer au festin des autorités intérimaires, rien moins que cela!
Sincèrement
JE pense que les FAMA manquent toujours des hélicos de combat pour éliminer ces voyous .
Bonjour,
NE PERSISTONS PAS DANS L’ERREUR EN VIOLANT L’ACCORD, LE PROTOCOLE D’ENTENTE ET L’INCLUSIVITÉ.
Les problèmes ne sont pas encore TOUS résolus : soyons proactifs, MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR : S’ATTAQUER AUX CAUSES DE LA CRISE AU MALI ET A LA SOURCE DES INCOMPRÉHENSIONS ENTRE ACTEURS (SURTOUT SUR le choix des membres des AUTORITÉS INTÉRIMAIRES ET SUR L’INCLUSIVITÉ) ET RÉAGIR AVANT LES EFFETS INDUITS.
EST-CE QUE LA RÉPARTITION DES PRÉSIDENCES DES RÉGIONS DU NORD DU MALI, initiée par le CSA de haut niveau, avec les chefs politico-militaires et des ministres, du 10 février 2017, entre les regroupements armés et d’autodéfense, EST LA SOLUTION IDOINE POUR LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES sachant que le protocole d’entente, entre parties Maliennes sous la supervision de la médiation internationale, dit que les membres des autorités intérimaires doivent être issus de la société civile, des membres des services déconcentrés de l’État et des conseillers sortants ?
Comme la convention subsidiaire (répartissant les membres des autorités intérimaires entre les parties Maliennes) qui avait générée des blocages et avait été rejetée au profit de ce protocole d’entente entre parties Maliennes, UNE TELLE RÉPARTITION des régions, entre regroupements armés et d’autodéfense, A ENGENDRÉ, comme je l’avais prévu à travers plusieurs lettres ouvertes, DES PROBLEMES ET DES BLOCAGES dans toutes les régions du nord du Mali même à Kidal.
Face à la persistance de la menace terroriste ou djihadiste ou toute menace contre la République et la souveraineté nationale, il y a bien une réponse efficace : c’est constituer un FRONT UNI s’appuyant sur le dialogue ET la conférence d’entente nationale inclusive, s’engageant, avec franchise et sans complaisance, indépendamment des bords politiques, autour de l’accord de paix et dynamisant sa mise en œuvre stricte et franche.
Comme dit l’accord de paix, le DIALOGUE doit être la base du règlement de tout différend ou tout conflit.
Mais DIALOGUE ne signifie pas immobilisme, laxisme, il faut AGIR pour garantir la mise en œuvre, inclusive, stricte et franche, de l’accord de paix.
J’avais déjà écrit plusieurs lettres ouvertes et fait des appels dans ce sens à tous les acteurs.
Il est temps d’AGIR EFFICACEMENT en impliquant TOUS les Maliens et TOUS LES ACTEURS à travers la mise en œuvre inclusive, stricte, franche et sans complaisance, de l’accord de paix et la conférence d’entente nationale inclusive.
La conférence d’entente nationale est différente d’une concertation nationale par l’ampleur, la portée et la complexité de cette dernière et par le fait qu’elle n’a pas pour objectif de reconcevoir un autre accord de paix ni de choisir un Président de la République ni de créer une partition du pays ni une fédération ou confédération ou de rendre indépendante une partie du Mali.
PROFITONS DE CETTE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE POUR GARANTIR UNE INCLUSIVITÉ OPTIMALE ET POUR RECTIFIER L’EXCLUSION OCCASIONNÉE PAR LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES DANS TOUTES LES RÉGIONS DU NORD.
Un inventaire des problèmes, des besoins, des revendications, des solutions et des approches sera fait à partir des échanges approfondis entre Maliens et d’éventuels consensus établis, sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord, en particulier, sur les Autorités Intérimaires, le MOC et le DDR.
Cdlt
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL 00223 78 73 14 61
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