A cause de l’insécurité grandissante, la région de Tombouctou en particulier et le nord du Mali en général, est devenue une zone où règne la loi des hors-la-loi. Malheureusement à Tombouctou, les professionnels de vol et de braquage ont pris le pouvoir. Ils sèment jour et nuit la terreur et la désolation sur les pauvres populations.
Après avoir coupé les voies d’accès aux autres localités, les professionnels de vol et de braquage s’en prennent en plein jour aux domiciles des paisibles citoyens de la ville de Tombouctou. Le bilan est triste malgré quelques farouches résistances de quelques personnes. Tout s’est passé au cours de ce mois de janvier ou bon nombre avait espéré la fin du banditisme en 2017.
Le 26, un véhicule de location de l’ONG IMC a été l’objet de braquage sur l’axe Tombouctou-Bambara. Le véhicule a été récupéré aux assaillants par les éléments du GATIA.
La HILUX de la direction régionale de l’assainissement a été aussi braquée à Garreye, 60 km de Tombouctou, à bord le Directeur et son chauffeur, malgré sa bonne volonté de s’arrêter les balles n’ont cessé de pleuvoir sur leurs têtes. Face au danger il a pris le risque de dire à son chauffeur de continuer, le véhicule a été fortement endommagé et les impacts sont visibles. Fort heureusement sa détermination et la sérénité du chauffeur ont pris le dessus sur la panique.
Mais avant, un chef d’atelier de soudure métallique avait été braqué par des individus lui demandant de leur remettre la clé de sa voiture, sa réaction n’a pas tardé et le bandit a fui vers ses camarades qui l’ont transporté sur une autre moto déjà prête, c’est ainsi qu’il a échappé avec ses complices.
Un individu a été arrêté hier grâce à l’engagement de certains jeunes de Bangoumé-Farou, le présumé bandit voulait enlever une HILUX appartenant à un particulier. Il n’a pas pu démarrer l’engin et les braves populations l’ont tenaillé et a été remis aux forces de sécurité. Un couple a été aussi victime, leur domicile brutalisé, bijoux et argent liquide emportés par des voleurs et cela se passe en plein centre-ville et non loin du Commissariat de police.
A Tombouctou, les paisibles populations qui vivent la peur dans le ventre, ne dorment que d’un œil. A quand la fin ce cauchemar ?
BS.Alhassane
Source : Le Démocrate-Mali