– Deux autres blessés et un véhicule équipé d’un 12.7 mm emporté
De sources locale et sécuritaire, une dizaine d’hommes armés ont attaqué, mardi vers 4h du matin, le check point tenu par des éléments de la garde nationale, situé à la sortie de la ville de Tombouctou en partance pour Taoudéni. Au moins deux soldats ont été tués et deux autres blessés. Un véhicule militaire équipé d’un 12.7 mm a également été enlevé, selon les mêmes sources.
L’armée est une nouvelle fois victime d’attaques armées meurtrières dans le nord du Mali, notamment à Tombouctou où la situation sécuritaire est très préoccupante depuis la signature, en deux phases, de l’Accord pour la paix et la réconciliation.
Selon nos informations, hier à l’aube, des hommes armés, estimés à une dizaine de personnes, à bord de deux véhicules et sur des motos, ont attaqué un check point de la garde nationale du Mali, situé à la sortie de la cité des 333 Saints, en direction de Taoudéni. Nos sources rapportent qu’il y a eu au moins deux morts dans les rangs de la garde et deux blessés.
D’autres informations font également état de la disparition d’un autre élément de la garde nationale. Les mêmes sources indiquent qu’un véhicule militaire, équipé d’un 12.7 mm, a aussi été emporté par les assaillants.
« L’attaque a fait deux morts, un blessé et un porté disparu parmi les éléments des FAMas. Des poursuites ont été engagées en vue de rechercher, traquer et mettre hors d’état de nuire les auteurs de ces actes terroristes», indique un communiqué du gouvernement.
Selon un habitant de la cité des 333 Saints, les deux militaires tués ont été accompagnés à leur dernière demeure dans la journée d’hier après la prière de 14h. La même source indique que trois hommes, présumés avoir participé aux attaques, ont été arrêtés un peu plus tard dans la journée par les soldats maliens à une dizaine de kilomètres de la ville de Tombouctou.
Même si ces différentes attaques ne sont pas revendiquées, beaucoup de gens soupçonnent les combattants de la CMA d’en être les auteurs. En plus de ceux perpétrés contre les forains, entrepreneurs locaux et travailleurs humanitaires, l’armée est aussi perpétuellement victime de ces actes meurtriers. A titre d’exemple, lors de l’attaque contre le marché hebdomadaire d’Echelle (Niafunké), en fin de semaine dernière, l’un des assaillants a été mortellement battu par la foule après qu’il eut été abadandonné dans leur retraite par les siens au marché. Selon nos informations, il s’agissait en fait d’un combattant de la communauté Oulad Sleymane qui venait juste d’arriver d’Algérie pour renforcer les rangs de la CMA dans son projet de reprendre Anefis à la Plateforme républicaine.
Aboubacar DICKO
La multiplication des attaques contre les militaires Maliens leurs pousseront à faire le travail avec profetionalisme.
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