Hamma Ag Sidi Ahmed, l’un des cinq hommes enlevés à Zouera, village situé à 80 km au nord de Tombouctou, a été décapité par ses ravisseurs qui, armés, circulaient à bord de pick-up. Ils appartiendraient à AQMI. « Nous subissons un terrible choc. Cette décapitation est un acte d’une terrible violence et d’une inhumanité désolante, affligeante. Nous sommes encore tous sous un choc violent, et un chagrin que rien ne pourra consoler. Jamais un tel acte ne s’est passé dans la région de Tombouctou. Pourquoi ici et maintenant ? », a dit à un habitant de Tombouctou. Et il ajoute : « Je ne comprends personnellement pas le silence radio de la presse malienne à ce sujet. Les gens ne comprennent pas non plus le silence des autorités maliennes, qui n’ont encore pas dit un seul mot à ce sujet. Que va penser la famille de Hamma Ag Sidi Ahmed, face à ce silence ? »
Contrairement à Hervé Gourdel, l’otage français décapité en Kabylie (Algérie), l’enlèvement de ces cinq maliens et l’exécution de l’un d’entre eux par AQMI n’a pas provoqué d’inflammations médiatiques. Dans la presse locale, l’on s’est borné à reprendre les dépêches des Agences de Presse étrangère. Une attitude qui porte le sceau de la banalisation. Même dans les hautes sphères du pouvoir, cet acte ne semble pas éveiller des résonnances. Pourtant, l’émoi était total et grand, aussi bien dans les rues que dans les rédactions à l’annonce de la mort de l’otage français, victime, comme Hama Ag Sidi Ahmed, de la cruauté de barbares qui ont rompu avec Dieu et les hommes. Pourtant, le Mali est un pays en guerre contre le terrorisme depuis quelques années.
Pourtant, Hamma Ag Sidi Ahmed n’est pas qu’un touareg, comme nous l’avons lu dans certaines dépêches, dont les responsables ont été rompus à la manipulation de l’approche ethnographique quand il s’agit de parler du Mali. C’est un malien, qui vivait dans une partie de son pays ayant échappé au contrôle du pouvoir centrale. C’est une victime de plus du terrorisme, dont le seul tort est d’avoir été présumé coupable de collaboration avec les troupes françaises.
On comprend donc sans peine l’indignation de cet habitant devant le silence qui a accueilli cet acte odieux. Un silence qui, qu’on le veuille ou non, relève de l’indignation sélective. On le sait, Tombouctou et les deux autres régions du Nord du pays demeurent des foyers d’insécurité, où les populations sont exposées à toutes sortes de dangers.
Bokar Sangaré
je ne sais pas qui etait ce Mr et quelles sont les raison de son desaccord avec ses ravisseurs il faut aller plus loin, l’ACMi n’est pas un enemie de la français ils sont partenaires, donc pourquoi s’en prendre à une personne pour cette raison
tout compte fait, il ne faut pas compter sur les autorités maliennes pour pleurer la mort d’un malien, ce n’aest qu’un malien. c’est la mort des français qui fait couler des larmes, une vie n’est pas egale à une vie, la presse malienne aussi s’occupe de ce qui les nourrie, personne ne vie de ses vente au mali et portant un nouveau jornal tous les jours, c’est une presse d’opinion et non d’information, il faut le savoir
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