Tirs de roquettes sur la ville de Gao : Une jeune femme tuée et plusieurs blessés

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Série d'attaques terroristes au nord : Un mort et trois blessés grièvement à Gao dans des tirs d'obus, deux morts à Boni lors d'une attaque contre la gendarmerie et tirs de roquettes à Kidal
La jeune fille tuée à Gao par un tir d’obus

Au Mali, l’insécurité a atteint une proportion inquiétante. Ce sont des tirs de roquettes sur la ville qui ont réveillé les habitants de Gao, dimanche 05 avril 2015. Le bilan est un mort de Zeina une lycéenne de 21 ans et plusieurs blessés.

C’est très tôt dans la matinée que la 6ème région (Gao) a été palpée par des tirs de roquettes. Cinq(4) roquettes ont été tirées. L’une des quatres roquettes tirées sur la ville est tombée en plein centre-ville, détruisant une partie d’un domicile privé. Une jeune femme a été tuée et trois autres personnes ont été blessées. Le premier tir de roquette a retenti un peu après 6 h, heure locale. Ensuite, les tirs se sont succédé toutes les vingt seconds. C’est la première fois que des tirs de roquettes ont causé la mort de civils à Gao. Les habitants disent leurs craintes et réclament un renforcement des mesures de sécurité.

C’est le lieu de préciser que c’est la première fois que les groupes armés atteignent leur cible en plein centre de Gao qui a toujours été la cible de tirs de roquettes, mais sans que ceux-ci parviennent à provoquer des dégâts matériels et humains, hormis les premiers qui blessé u garde et endommagé une maison. La précision avec laquelle ces tirs ont atteint  leur cible,  malgré la présence de l’armée malienne et de ses alliés,  inquiète la population et prouve que les narcoterroristes sont non établis seulement  non loin de Gao mais il se pourrait aussi que des complices soient planqués  à l’intérieur de la ville.

L’armée malienne, la MINUSMA et Barkhane sont en état d’alerte en vue de mettre en échec d’autres attaques terroristes.

Et si l’ennemi était dans la ville ?

En effet, ces tirs de roquettes ont eu lieu six(6) jours après qu’un conducteur travaillant pour le Comité international de la Croix-Rouge a été tué dans une attaque menée par des jihadistes près de Gao. Force est de reconnaitre qu’il est déplorable l’insécurité permanente dans laquelle vivent les habitants de la ville de Gao en particulier et celles des régions en général. Les populations de Gao vivent du stress tous les jours, parce qu’il ne se passe pas une semaine sans que l’on ne tue quelqu’un à 20 kilomètres de Gao et sans que les gens ne marchent sur une mine. Il y a des problèmes toutes les semaines.

Au fait, la question qui taraude les esprits, est de savoir si les jihadistes ne sont même pas logés à l’intérieure de la ville. Puisqu’il y a un effectif militaire de 700 à 800 hommes à Gao ville et dans les alentours, à 20 km. Et des obus sont toujours envoyés sur la ville. Une situation très incompréhensible.

En tout cas, les populations de Gao ne dorment que d’un œil et la peur dans le vendre. Alors à quand la fin de ce cauchemar ?

Alioune Blondin Bèye

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