Tiéman Hubert Coulibaly : « Le terrorisme ne s’arrêtera pas malgré la signature de l’accord de paix tant qu’il ne sera pas détruit »

[caption id="attachment_114252" align="alignleft" width="310"] Tieman Hubert Coulibaly[/caption] Les armes continuent de crépiter au nord du Mali malgré la signature officielle de l’accord de paix le 15 mai 2015 à Bamako. Face à cette situation qui ne facilite guère la mise en œuvre de l’accord devant réconcilié les Maliens, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly a lancé un cri de cœur à la communauté internationale lors d’une rencontre qu’il a eu, le samedi 6 juin 2015 dans la salle de conférence de son département, avec les attachés de défense des missions diplomatiques accréditées au Mali. Selon le ministre Tiéman, les armes devaient se taire après la signature de l’accord de paix. Mais selon lui, elles ne se sont pas tues à cause des récurrentes violations de cessez-le-feu par les groupes armés. A cela s’ajoute, la menace terroriste qui, à l’en croire, ne s’arrêtera jamais tant qu’elle ne sera pas détruite. La rencontre, qui avait pour but  d’échanger sur la situation sécuritaire du nord, a  été l’occasion pour le ministre de la Défense de rappeler que l’armée malienne n’a jamais violé l’accord de cessez-le-feu depuis sa proclamation. Par conséquent, il estime que l’armée républicaine ne doit pas être traitée de la même manière que les différents groupes qui violent en longueur de journée l’accord de cessez-le-feu. « Il faut que l’armée malienne jouisse de sa mobilité sur toute l’étendue du territoire national pour contribuer à la protection des populations civiles», a dit Tiéman Hubert Coulibaly. Car, à  l’en croire, malgré la signature de l’accord de paix, les armes peinent à se taire au nord. Et la situation, explique-t-il, risque de perdurer  tant que les terroristes ne seront pas détruits. L’attaché de défense de l’Ambassade de la France au Mali, le Col. Jean Paul Battesti a dénoncé les attaques régulièrement faites dans la presse contre la France. Selon lui, la France est venue pour aider le Mali et elle est résolument engagée dans cette voie. Pour le col. Mohamed Kadou, attaché de défense à l’Ambassade de l’Algérie, le Mali n’est pas seulement un pays voisin pour l’Algérie. Il est aussi un pays frère. Par conséquent, il dira que son pays n’aura de répit que lorsque l’accord de paix sera matérialisé. Youssouf Z