Le terrorisme, installé dans le Sahel depuis les années 1990 a intensifié des attentats en Afrique contre les français et leurs intérêts en première ligne. L’attaque de Grand Bassam en Cote d’Ivoire, revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb Islamique est un exemple et une preuve qu’à nouveau les Africains alliés de la France sont menacés.
Chaque deux mois, la sous-région assiste à des attaques terroristes qui arrachent des vies humaines. De Niamey à l’Hôtel Splendide au Burkina Faso en janvier, en passant par Bamako en novembre contre l’Hôtel Radisson Blu, puis tout récemment à Grand Bassam en Cote d’Ivoire, le bilan ne cesse de s’alourdir.
Pour montrer sa détermination, Aqmi a publié mardi dernier dans un communiqué sur le centre de surveillance des sites internet islamistes (SITE), que l’attaque de Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, dimanche 13 mars, faisait partie « d’un plan visant les foyers des Croisés et leurs lieux de rassemblement ».
Pis, elle menace encore la France « et ses intérêts dans les pays participant dans les opérations Serval et Barkhane », singulièrement Barkhane qui a succédé en août 2014 à Serval, lancée en janvier 2013 et qui mobilise environ 3 500 militaires en Mauritanie, au Mali, au Niger, au Tchad et au Burkina Faso.
Toujours, selon le communiqué, la Côte d’Ivoire aurait également été visée pour avoir livré quatre membres d’Aqmi aux autorités maliennes.
En plus, Abidjan participe également à la force de l’ONU déployée au Mali (Minusma) et près de 600 militaires français y sont stationnés dans quatre bases environnantes.
Concernant l’identité des assaillants, Aqmi a également affirmé que l’attaque avait été menée par trois hommes : « Hamza al-Fulani, Abdul Rahman al-Fulani, et Abou Adam al-Ansari », sans mentionner leur nationalité.
Par ailleurs, l’organisation aurait dévoilé en partie l’origine des trois combattants : selon la terminologie jihadiste, « al-Ansari » désigne en effet des combattants autochtones et le terme « Fulani » signifie « Peul ».
O MORBA ET DCA