Terrorisme : Décès en détention d’un suspect de l’attaque contre des Casques bleus tchadiens

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Un des trois suspects arrêtés après l’attaque meurtrière la semaine dernière contre des Casques bleus tchadiens dans le nord-est du Mali est décédé en détention, a annoncé samedi la Mission de l’Onu dans ce pays (Minusma) qui a diligenté une enquête sur ces événements.

 

Cinq casques bleus tchadiens avaient été tués et trois autres grièvement blessés mercredi lors d’une embuscade dans le nord-est du Mali, selon la Minusma, le déploiement des Nations unies le plus coûteux en nombre de vies humaines depuis la Somalie au milieu des années 90.

La Minusma a “constitué une équipe d’enquête interne” afin de faire la lumière sur cette attaque, a indiqué samedi la mission en précisant qu’un des trois suspects arrêtés avait perdu la vie “dans les heures” ayant suivi son interpellation.

Les identités des suspects n’ont pas été précisées, et aucune indication n’a été fournie sur les lieux précis de leur arrestation et de leur détention. La Minusma a toutefois indiqué que son enquête allait aussi se porter sur les circonstances de ce décès.

En attendant la conclusion de l’enquête, “et pour des considérations procédurales”, les deux autres suspects “seront remis en liberté et seront reconduits (dans) leur localité par la Minusma dès que possible”, poursuit la mission onusienne.

“Le corps de la personne décédée a été transféré à Gao le 19 mai” et à la suite de “consultations” avec les autorités judiciaires maliennes, “la dépouille mortelle sera remise dans les plus brefs délais aux autorités judiciaires locales de Gao pour toutes suites procédurales requises”, conclut la Minusma, sans plus de détails.

L’embuscade avait été revendiquée par un cadre du groupe jihadiste malien Ansar Dine, allié à Al-Qaïda et qui a contrôlé le vaste nord du Mali pendant près de dix mois, entre 2012 et janvier 2013.

Ces jihadistes avaient été en grande partie chassés de cette région par une intervention internationale lancée en janvier 2013. Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères.

Avec  AFP

 

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