Tenue des élections au nord du Mali : Le gouvernement a échoué

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Les élections communales se sont tenues au nord du Mali, dimanche 20 novembre,  dans une incertitude totale. Dans plusieurs localités,  des bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir. Des preuves palpables qui démontrent l’échec du gouvernement.

Tombouctou la 6ème région administrative du Mali, où les citoyens doivent se répartir entre près de 1500 bureaux de vote afin d’exprimer leurs suffrages au bénéfice des hommes et femmes de leurs choix.

Tout d’abord  Goundam précisément dans la commune rurale de Douékiré, le matériel électoral a été incendié par des hommes armés à Dibla.

En suite dans le cercle de Grouma-Rharous précisément à Mandiakoye même scénario, les communes de Hamza-Koma et Serreré étaient  dans l’impasse, le matériel détruit.

A Niafunké, une quinzaine de véhicules remplis d’hommes armés ont été signalé vers Soumpi et Dianké. La question est de savoir où se trouve l’apaisement souhaité dans ces échéances?

Une chose est sûre dans le cercle de Tombouctou, toutes les communes sont allées à cette élection afin de donner une certaine légitimé aux autorités locales, mais aussi dans l’incertitude totale. C’est pourquoi à Ber une liste a été présentée, également à Salam, Bourem-Inaly, Alafia et Lafia des partis et groupements de partis politiques ont affiché leur détermination à relever le défi d’une élection majoritairement soutenue.

Même constat dans la région de Gao où dans une petite localité située à quelques 55 kilomètres au Nord Est de Gao, une manifestation était organisée contre la tenue des élections communales. Dans la région de Mopti, des hommes en campagne ont été tués  par des hommes armés à Téninkou et Douentza.

Les régions de Ménaka, Taoudéni et Kidal ne sont –elles pas exclues des élections communales ? Le gouvernement n’a pas de véritable pouvoir dans ces zones et la population locale manipulée par certains groupes armés s’est opposée fortement à la tenue des élections communales.

En tout cas, le scrutin d’hier s’est déroulé dans une incertitude totale dans les régions de Tombouctou et Gao. Et force est de reconnaitre dans certaines localités, il n’y a   même pas eu de vote. Au-delà de ce constat, le bilan, pour cette seule journée,  en termes de victimes, soldats maliens, politiques est lourd.

Des faits qui démontrent la faiblesse du régime IBK.

Agmour

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