Tenue de la Conférence d’entente nationale : La presse écrite trempée dans le bain !

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Dans le cadre de l’organisation de la  Conférence d’Entente Nationale prévue pour ce mois de mars,  la commission préparatoire a organisé le samedi 11 mars dernier, au relais touristique Tim-bouctou, une  journée d’échanges avec les hommes de media. Elle vise à mettre la presse au centre de l’enjeu du processus de paix pour servir de relais auprès des populations.

Les membres du groupe de travail ‘’Communication et relations publiques’’ de la Commission d’organisation de la Conférence d’Entente Nationale, étaient face aux journalistes le samedi 11 mars dernier. C’était à la faveur d’un atelier d’échanges tenu au relais touristique Tim-bouctou. Le coordinateur du groupe de travail communication et relations publiques Alphousseïny Sidibé, et ses collègues  Cheick Hamala Diarra, Ramata Diaouré et le représentant de l’ASSEP (en toutes lettres) Bassidiki    Touré étaient les principaux conférenciers.

La journée d’échanges avec les journalistes de la presse écrite et en ligne intervient une semaine après celle tenue avec   ceux des radios de la place.

Pour rappel, la Conférence d’Entente Nationale est l’une des  recommandations de l’Accord pour la paix  et de  la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger qui stipule à son article 5, qu’: «(…), une conférence d’entente nationale sera organisée durant la période intérimaire, avec le soutien du comité de suivi et sur la base d’une représentation équitable des parties, en vue de permettre un  débat approfondi entre les composantes de la nation  malienne sur les causes profondes du conflit… ».

Elle sera placée sous la présidence des représentants de toutes les couches sociales de la République du Mali  sans aucune distinction. Avec pour objectif de servir d’espace de réflexion inclusive et de dialogue inter-malien, d’analyser les causes profondes des crises que le Mali connaît dans ses parties septentrionale et centrale et qui ont des répercussions sur la paix, l’unité et la réconciliation nationale, de débattre des contours mémoriels, politiques, géographiques, humains, historiques et culturels de la question de l’Azawad et convenir d’une interprétation consensuelle de ce terme. Enfin, la conférence devra produire une charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale au Mali.

La commission préparatoire, dirigée par le Médiateur de la République, Baba Akib Haïdara est composée de 40 membres.

Cette commission est divisée en trois groupes techniques : « analyse et rédaction », « communication et relations publiques », « organisation et logistiques » avec des mandats distincts.

Prévue pour se tenir dans le courant de ce mois de mars, la Conférence d’Entente Nationale, selon les conférenciers, vise à mobiliser l’ensemble des composantes de la nation malienne dans un débat public sur la refondation de l’Etat et la réconciliation,  de  recueillir et prendre en compte les contributions de l’ensemble des composantes de la nation, d’identifier les valeurs, les défis, les enjeux et des engagements communs qui fondent la volonté du vivre ensemble des populations maliennes. Elle se veut un cadre de construction de perspectives communes pour l’avenir du Mali, systématisées  dans le cadre d’un projet de charte pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale.

Elle sera précédée, toujours d’après les informations fournies,  par  des consultations régionales  qui permettront de recueillir sur le terrain les opinions et informations utiles aux travaux de la commission préparatoire.

Les conférenciers ont invité les journalistes à relayer auprès des populations les bonnes informations, gages de la stabilité du pays.

Par Jean Joseph Konaté (stagiaire)

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