Une réunion de la Commission Technique Mixte de Sécurité (CTMS), que préside la MINUSMA, a eu lieu le 2 mai dernier à Gao avec des représentants du Gouvernement, de la Plateforme et de la Coordination.
Durant cette réunion ont été présentées les conclusions de l’Equipe Mixte d’Observation et de Vérification (EMOV) chargée de vérifier les faits sur le terrain et de faire rapport à la CTMS.
Deux missions ont été conduites le 29 avril à Ménaka et à Tombouctou. Ces conclusions établissent sans équivoque des violations des accords de cessez-le-feu par les protagonistes, Plateforme et Coordination.
Dans sa déclaration du 1er mai 2015, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a condamné les violations du cessez-le-feu, tout en rappelant que des sanctions ciblées pourraient être prises, comme mentionné précédemment dans les déclarations du Président du Conseil de Sécurité du 6 février 2015 et la déclaration à la presse du 10 avril 2015.
Forte de la position du Conseil de Sécurité, et plus généralement de la Communauté internationale, la MINUSMA condamne sans appel les exactions commises ces derniers jours dans le nord du Mali.
Elle souligne que les parties engagées sur le terrain doivent impérativement et immédiatement cesser toute hostilité.
Dans un souci de stabiliser la situation qui prévaut à Ménaka, la MINUSMA demande à la Plateforme de se retirer de la ville sans délai.
La MINUSMA demande également à la Coordination de se retirer des positions nouvellement occupées sans délai.
Le rôle de la MINUSMA est d’aider le Mali en facilitant les rencontres entre les protagonistes dans l’impartialité, et le Comité de Suivi et d’Evaluation (CSE) s’inscrit dans ce cadre.
Le CTMS a recommandé la tenue prochaine d’une réunion du CSE pour statuer sur la mise en œuvre des arrangements sécuritaires et prendre les dispositions politiques nécessaires afin que cessent les hostilités.
Dans tous les cas, la MINUSMA prendra les dispositions nécessaires dans le cadre de son Mandat en vue : d’empêcher les violations des Droits de l’homme,
– de protéger la population,
– de faciliter l’assistance humanitaire.
Le Représentant Spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUSMA, M. Mongi Hamdi a ce matin déclaré : « Malgré les tensions actuelles, la raison doit l’emporter. Je ne ménage aucun effort pour que la situation et les tensions se calment, » avant d’ajouter que « la MINUSMA ne prend pas partie, d’aucune façon. Elle souhaite simplement que les protagonistes respectent leurs engagements. Toutes les parties doivent rester engagées dans le processus qui doit conduire à la signature d’un accord de paix le 15 mai prochain. La MINUSMA ne peut imposer la paix, mais elle fera tout pour y parvenir, et ce, au bénéfice de tous les Maliens. »
03 mai 2015 – Minusma
LE MONDE COURT VERS UN RÉEL DESASTRE CAR LES SANCTIONS DES NATIONS UNIES NE FONT PLUS PEUR AUX BANDITS ARMÉS QUI SONT PRETS À SACRIFIER LEUR VIE POUR ARRIVER À LEUR BUT DE DESTABILISATION. APRES LA SIGNATURE UNILATERALE LE MALI RENTRERA DANS UNE GUERRE QU’IL A ÉVITEE EN FROLANT L ‘ HUMILIATION. MAIS IL PRENDRA FORCEMENT LE DESSUS AU BONHEUR DE TOUT SON PEUPLE. INCHALLAH! !
Comments are closed.