Programmé d’abord samedi dernier, puis hier lundi, les leaders des groupes armés de la Plateforme et de la CMA devraient se rencontrer aujourd’hui à Niamey pour une sortie de crise à Kidal qui connait depuis le 19 juin dernier de vives tensions entre le Gatia et le HCUA autour de « la gestion de la ville de Kidal » où les populations redoutent de violents affrontements entre les deux groupes armés.
C’est finalement aujourd’hui que les leaders des groupes armés de la Plateforme et de la CMA devraient se rencontrer à Niamey pour une sortie de crise à Kidal qui connait depuis le 19 juin dernier de vives tensions entre le Gatia et le HCUA autour de « la gestion de la ville de Kidal » où les populations redoutent de violents affrontement entre les deux groupes armés. La tension née, il y a quelques jours, entre le Gatia et le HCUA a détérioré les relations entre les deux mouvements qui cohabitaient dans la ville depuis les accords d’Annefis entre la CMA et la Plateforme.
Sur les antennes de Studio Tamani, le porte-parole de la Plateforme a refusé de parler de tension, mais plus d’ « une incompréhension entre deux communautés majeures » des deux mouvements « autour de l’interprétation d’un accord convenu à Annefis ». Cet accord, explique Me Harouna Touréh, est relatif à « la division des responsabilités, à un certain partage des pouvoirs sur le plan local, au niveau de la gouvernance locale ».
Cette rencontre intervient après l’échec de plusieurs tentatives de médiation à Bamako. Pour les responsables des groupes armés, la réunion de Niamey est donc cruciale pour envisager une sortie de crise. Ces tensions interviennent à Kidal alors que dans quelques jours, on annonce l’installation des autorités intérimaires.
Selon des habitants, la tension était encore vive ce matin à Kidal entre les deux mouvements. La population vit toujours sous la crainte d’éventuels affrontements. Selon certains analystes, la réunion de Niamey pourrait permettre d’ « apaiser cette tension et favoriser un retour rapide à une situation normale » . Cela grâce aux mécanismes traditionnels de règlement des conflits.
Mahamane